La Consulaire

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La Consulaire
La Consulaire dans l'arsenal de Brest
Présentation
Type
Destination initiale
Commémoration de la Prise d'Alger
Matériau
Construction
Patrimonialité
Recensé à l'inventaire généralVoir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Pays
Département
Commune
Coordonnées
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Localisation sur la carte de Brest
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La Consulaire est le surnom d'un canon aussi appelé Baba Merzoug (« Père chanceux » en arabe).

Il fut surnommé ainsi après avoir servi à exécuter les consuls français Jean Le Vacher[1] en 1683 et André Piolle en 1688. D'autres prisonniers subirent le même sort[2].

Long de 7 mètres, pesant 12 tonnes, et d’une portée de 4 872 mètres, il aurait été fabriqué à Alger par un fondeur vénitien suite à la commande de Hassan Agha pour la fortification de la ville d'Alger, en 1542. Selon d'autres sources, ce canon aurait été pris lors de la bataille de Pavie à François Ier par Charles Quint. Celui-ci ayant bombardé Alger en 1541 et surpris par une tempête, il aurait abandonné son artillerie, ce qui expliquerait ses inscriptions et sa similarité avec d'autres canons contemporains[3].

Depuis 1830, il a été déplacé dans l'arsenal de Brest par l'Amiral Guy-Victor Duperré où il est transformé en une colonne reposant sur un socle de granit, et surmontée d’un coq. La plaque de la face est du socle porte une inscription dont la transcription est la suivante :

« La Consulaire,
prise à Alger le 5 juillet 1830,
jour de la conquête de cette ville par les Armées Françaises,
l'A. B.on Duperré commandant l'escadre.
Érigée le 27 juillet 1833,
S. M. Louis Philippe régnant,
le V. A. C.te de Rigny ministre de la Marine,
le V. A. Bergeret préfet maritime. »

Depuis la fin des années 1990, plusieurs associations algériennes réclament la restitution du canon[4].

Notes et références

  1. Baba Marzoug
  2. La France maritime, Amédée Gréhan, 1855
  3. Père Dorigez, aumônier de l'armée d'Afrique, De l'Algérie, 1840
  4. Entre Brest et Alger, le canon de la discorde, Le Figaro, 6 août 2012.

Lien externe

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