L'Homme qui portait malheur

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L'Homme qui portait malheur
20e album de la série Ric Hochet
Scénario André-Paul Duchâteau
Dessin Tibet
Genre(s) Policier

Langue originale Français
Éditeur Le Lombard
Nombre de pages 44 planches
Albums de la série
planche finale datée de 1974

L'Homme qui portait malheur est le vingtième tome de la série de bande dessinée Ric Hochet.

Publication[modifier | modifier le code]

Les planches de L'Homme qui portait malheur furent publiées dans le Journal de Tintin entre le et le [1] (n° 21/74 à 32/74).

Résumé[modifier | modifier le code]

Ric Hochet a un accrochage en voiture avec un ancien camarade de classe, Romain Daverny, surnommé « le verni », à cause de son manque de chance. Et ça se confirme : sur ces entrefaites, la voiture de Romain est violemment emboutie par le véhicule d'un certain Raymond Albi. Il se fait alors voler son blouson avec ses papiers. Et Romain est à la rue ! Ric l'héberge mais un début d'incendie se déclare chez Ric dans la nuit. Le lendemain soir, la cuisine de Ric est ravagée par une explosion de gaz. Le surlendemain, c'est la vitrine où Ric conserve sa collection de jades de Chine que le "verni" brise. La nuit, Romain Daverny décide de s'en aller discrètement mais Ric le rattrape dans la rue, où ils manquent tous deux d'être écrasés par la chute d'un contrepoids de grue. Ric aperçoit une ombre que le suit. Il comprend qu'on lui en veut. L'homme rentre par les toits dans un hôtel et s'enfuit à travers la vitrine avec une voiture en exposition. Mais il est tué sur le coup quand il est heurté de plein fouet par un bus.

Le lendemain, Ric et Romain sont attaqués dans un embouteillage. Ric se défend : l'un des malfrats est tué, l'autre s'enfuit en camionnette. Sur le cadavre, Ric trouve une photo compromettante qu'il dissimule d'abord : Daverny en compagnie de deux malfrats notoires. Ric commence à se méfier de son ami. Il monte alors un stratagème : il emmène Romain à la campagne et feint une panne de moteur en route, tout en étant en contact radio avec Bourdon qui le suit. Surviennent deux malfrats. Dans la lutte qui s'ensuit, un des agresseurs est maîtrisé, l'autre, Ronald, s'enfuit mais Romain, mortellement touché par une balle, décède dans les bras de Ric. Le malfrat avoue à Ric l'adresse de la planque de Ronald. Ric s'y rend et met hors d'état de nuire Ronald et un complice dans une longue lutte à rebondissements, après avoir enregistré leurs aveux.

Pendant ce temps, un richissime vieillard meurt à l'autre bout du monde.

Ric poursuit son enquête en réécoutant son enregistrement : on entend le coup de fil passé par Ronald, mais aussi le bruit du cadran. Ric reconstitue le numéro et retrouve l'adresse, celle d'un cabaret, l'Aloha. Il s'y rend et aperçoit Daverny dans un miroir ! Il le poursuit mais se fait menacer d'une arme. Bourdon intervient alors et Ledru tire sur le faux Daverny, en fait Graven.

Mais l'enquête semble au point mort. C'est alors que Bourdon retrouve l'adresse de l'homme qui avait percuté la voiture de Daverny, Raymond Albi. Au cours de la nuit, Ric se rend dans l'usine et surprend un étrange manège. Mais il se fait repérer. Là, les malfrats lui expliquent tout : Daverny était le neveu de Markos, et ce dernier devait lui transmettre sa fortune. Mais ses lieutenants l'ont trompé en trouvant un sosie de Daverny (Graven) pour récupérer l'héritage. Ric parvient finalement à maîtriser ses adversaires en mettant le feu à de l'essence avec un allume-cigare.

Personnages[modifier | modifier le code]

  • Ric Hochet
  • Commissaire Bourdon
  • Romain Daverny, surnommé "le verni", ancien camarade de classe de Ric
  • Raymond Albi, industriel, directeur de la Plas-Time
  • Ronald, malfrat
  • Stephen Markos, "empereur de la pègre", mourant
  • Graven, malfrat, double de Daverny

Lieux[modifier | modifier le code]

  • Paris.

Véhicules remarqués[modifier | modifier le code]

Cutlass coupé
Un coupé Oldsmobile Cutlass semblable à celui des malfrats

Particularités de cet épisode[modifier | modifier le code]

Lorsque Bourdon recherche un ancien ennemi de Ric Hochet qui pourrait chercher à assassiner celui-ci, l'album fait référence (planche 37-38) à des malfaiteurs apparus lors de précédentes enquêtes. Le commissaire Bourdon projette pour son ami trois diapositives, qui montrent trois visages familiers aux lecteurs de la série. Sans préciser l'épisode dans lequel il était apparu ni rappeler de quoi il était coupable, Bourdon révèle seulement ce qui est récemment arrivé à chacun de ces hommes :

  • Antoine de Gusbin, voleur de tableaux de Mystère à Porquerolles : à présent « libéré pour raison de santé » ;
  • Bex Turner, rencontré dans Défi à Ric Hochet et dans Rapt sur le France : « Il s'est évadé des U.S.A. » ;
  • Le mystérieux médecin au visage entouré d'un bandage, qui a disparu à la fin de Face au Serpent : « Le fameux docteur X… ? Il nous a toujours échappé !… »

La séquence de la planche 12, dans laquelle l'homme qui a tenté d'assassiner Ric Hochet s'échappe en s'emparant d'une voiture mise en exposition dans un salon de grand hôtel et en lançant la voiture à travers une fenêtre, est emblématique du caractère semi-onirique de l'atmosphère de certaines aventures de Ric Hochet : la voiture traverse une croisée aménagée dans une vaste pièce de forme ronde, et, dans la case suivante, jaillit d'une vitrine sans croisées, qui porte l'inscription « Opel » et qui se trouve aménagée dans une façade rectiligne. Or les fenêtres à croisées du salon rond de l'hôtel ne pouvaient donner que sur l'extérieur. Il est impossible d'imaginer que la voiture a franchi un autre espace clos avant de déboucher dans la rue à travers une seconde baie vitrée.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. sur Bdoubliees.com (consulté le 4 avril 2024)

Liens externes[modifier | modifier le code]