La Liste mortelle

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La Liste mortelle
42e album de la série Ric Hochet
Scénario André-Paul Duchâteau
Dessin Tibet
Assistant Didier Desmit
Genre(s) Policier

Langue originale Français
Éditeur Le Lombard
Nombre de pages 44 planches
Albums de la série
Planche finale datée de 1985

La Liste mortelle est le 42e tome de la série de bande dessinée Ric Hochet.

Personnages[modifier | modifier le code]

Les enquêteurs et leurs alliés[modifier | modifier le code]

  • Ric Hochet
  • Richard Hochet, père de Ric
  • Commissaire Bourdon
  • Inspecteur Ledru
  • Nadine

Les victimes, témoins et suspects[modifier | modifier le code]

  • « Lisa » (son vrai prénom est Doriane)
  • M. Aubanet, journaliste, première victime officielle de Raphaël[1]
  • M. Serge Baguet, témoin de la mort d'Aubanet
  • M. Galmard, ministre
  • Mme Germaine, secrétaire et chauffeur du ministre
  • Mme Christine Marty, témoin, grièvement blessée par Raphaël
  • M. Claude Mansion, homme politique, deuxième victime officielle de Raphaël
  • M. Martin, garde du corps de Mansion
  • M. Olivier Triant, critique littéraire et essayiste, troisième victime officielle de Raphaël
  • Mme Brigitte Lesur et M. Paul Lesur, témoins de la mort d'Olivier Triant

Lieux et date[modifier | modifier le code]

  • Paris.
  • Le récit commence le «  » et se termine le «  ».

Résumé[modifier | modifier le code]

Mise en place de l'intrigue ; attaques contre Ric[modifier | modifier le code]

Cette section résume les planches 1 à 9.[2]

Une jeune femme, qui prétend s'appeler Lisa, demande à Ric de l'amener à la gare. L'aventurier accepte. Arrivée à destination, Lisa laisse une mallette dans la voiture de Ric, lequel se débarrasse de cette mallette. Elle explose alors.tente de tuer Ric avec une mallette piégée. Ric va conter son aventure au commissaire Bourdon, et reçoit alors un appel téléphonique par lequel un mystérieux « Groupe Noir » revendique la tentative d'attentat (planches 1 à 3).

Rentré chez lui, Ric est de nouveau victime d'une nouvelle tentative de meurtre : son téléphone, piégé, explose. L'attaque est revendiquée par « Raphaël » (planches 4 à 6). En faisant éditer un article dans la Rafale selon lequel il serait blessé, Ric veut faire croire à son assaillant que sa tentative a réussi (planches 7 à 9).

Attaques contre des personnalités[modifier | modifier le code]

Cette section résume les planches 10 à 28.[3]

Le célèbre éditorialiste et journaliste Aubanet est assassiné alors qu'il rentre chez lui. L'attentat est revendiqué par « Raphaël Groupe Noir ». Un passant, M. Serge Baguet, a vu celui qui a lancé la grenade et fournit un portrait-robot. Alors que l'élaboration du portrait-robot vient de prendre fin, « Raphaël Groupe Noir » téléphone à la PJ et menace de s'attaquer à un homme d'Etat (planches 10 à 12). Ric raccompagne Baguet chez lui, mais les deux hommes se font mitrailler (planches 13 et 14).

Le , un ministre est assassiné ; seule sa secrétaire Germaine est témoin du drame, mais ne saurait décrire celui qui a lancé la grenade. Une lettre de revendication signée « Raphaël Groupe Noir » est reçue par la police ; ce courrier annonce de nouvelles attaques (planches 15 et 16).

Le , Lisa, qui avait été l'auteur du premier attentat, contacte Ric et veut lui parler. Elle lui explique qu'elle avait été obligée, sous la menace, à laisser la mallette remplie d'explosifs dans la voiture, et qu'une liste existe, avec des noms de personnalités à assassiner. Elle souhaite négocier une immunité juridique avec la police si elle indique les noms des prochaines victimes. Alors qu'ils sont dans la voiture de Ric, celui-ci et Lisa font l'objet d'une tentative de meurtre par un motard. Ric l'amène à son domicile. Ecoutant son répondeur téléphonique, un message laissé par Mme Christine Marty lui annonce qu'elle a reconnu le portrait-robot diffusé à la télévision. Elle donne son adresse (planches 17 à 20).

Alors que Ric et Lisa se rendent chez Mme Marty, ils se font doubler par une voiture. Ils arrivent à proximité du domicile de Mme Marty au moment où son logement explose. La femme est grièvement blessée et tient dans sa main une photographie déchirée montrant le visage de Raphaël. Le visage de la photo ressemble effectivement trait pour trait à celui du portrait-robot. Plus tard, après être passé à la PJ voir Bourdon et Ledru, Ric retourne chez lui. Il est furieux contre Lisa qui ne veut pas collaborer à l'enquête. Il assure la jeune femme qu'elle sera protégée et qu'elle aura une immunité judiciaire (planches 21 à 24).

Le , M. Mansion, un homme politique, reçoit un poignard dans son dos. Son garde du corps, M. Martin, n'a rien vu. Ric retourne chez lui pour parler de l'affaire avec Lisa. Il la découvre en train de fouiller dans ses affaires. Une rude explication a lieu entre eux, interrompue par l'arrivée inattendue d'un homme qui ligote Ric. Lisa demande à l'homme de cesser son agression, mais Ric réagit. L'homme s'enfuit, emmenant Lisa avec lui (planches 25 à 28).

À la recherche de l'identité de « Raphaël »[modifier | modifier le code]

Cette section résume les planches 29 à 40.[4]

Ric est soigné par Nadine. Il reçoit alors un appel téléphonique d'un homme qui lui explique que « Raphaël vient d'un autre monde ». Un rendez-vous est fixé. L'homme que rencontre Ric lui annonce que le portrait-robot diffusé à la télévision est celui d'Hervé Hamoir, un voisin de Lille. Avant d'avoir pu en dire plus, les deux hommes sont attaqués par Raphaël. Avant de mourir, l'homme donne une adresse à Ric : 37 rue Gosselet à Lille (planches 29 à 31).

Ric, Richard et Bourdon se rendent à l'adresse indiquée. Il s'agit du domicile de la mère de Hervé Hamoir, qui leur révèle que son fils est mort trois ans auparavant au cours d'une échauffourée avec la police. Elle reconnaît son fils sur la photographie présentée par Bourdon. Elle explique que Christine Marty était l'ancienne compagne de Hervé ; le couple s'était séparé en raison de leurs convictions politiques opposées.

Le , Olivier Triant, un critique littéraire et essayiste, est assassiné avec une grenade.

Au cours d'une réunion des différents témoins, une voix se fait entendre : celle de Raphaël, qui propose à Ric un duel loyal, et annonce une nouvelle victime le soir même à 21 h 35 ; cette victime a un nom commençant par la lettre B. Il s'agissait d'une voix enregistrée sur un magnétophone. Richard emmène Ric à un rendez-vous mystérieux avec certains de ses amis voleurs. En sortant de la réunion, Ric pense soudain que la prochaine victime ayant un nom commençant par B pourrait être Serge Baguet, le témoin du premier meurtre. Richard et Ric se rendent au domicile de ce dernier, mais à leur arrivée, à l'heure exacte de l'ultimatum, la maison de l'homme explose. Ric décide alors de faire publier un article dans la Rafale selon lequel il « relève le défi » de Raphaël (planches 36 à 40).

Dénouement et mise hors d'état de nuire de « Raphaël Groupe Noir »[modifier | modifier le code]

Cette section résume les planches 41 à 44.[5]

Le , Raphaël appelle Ric et lui propose un rendez-vous le soir même à 22 h, au quai du Point-du-Jour, tout en lui ordonnant de venir seul. Ric accepte et répond qu'il sera aussi seul que Raphaël. En arrivant au rendez-vous, il est « accueilli » par Lisa qui lui dit qu'il est fou d'être venu et qu'il doit fuir. Ric lui dit qu'il connaît son vrai prénom (Doriane) et qu'il sait qu'elle est la sœur d'Hervé Hamoir, comme le prouve une photographie qu'il avait trouvée au domicile de Mme Hamoir à Lille. Surgissent alors cinq autres personnes qui étaient cachées dans le noir. « Raphaël Groupe Noir » était en fait composé des témoins des assassinats : Serge Baguet avait tué Aubanet, Mme Germaine avait tué le ministre Galmard, Luc Martin avait tué Claude Mansion, Brigitte et Paul Lesur avaient tué Olivier Triant. Le groupe avait « ressuscité » Hervé Hamoir (qui avait été leur chef) sous le nom de guerre « Raphaël » afin de lui faire endosser leurs crimes, et à chaque fois les auteurs des meurtres étaient disculpés par une action (appel téléphonique, tentative de meurtre) des autres membres du groupe laissant penser que les témoins étaient menacés. Après ces explications, Ric annonce aux bandits qu'il n'est pas venu seul au rendez-vous : les voleurs et amis de Richard sont présents aussi, et arrêtent les cinq tueurs ainsi que Doriane. Informé du coup de filet, le commissaire Bourdon se plaint que Ric ne l’ait pas mis dans la confidence, mais Ric lui explique que Paul Lesur, qui travaille à la PJ, aurait pu avoir vent du traquenard de Ric.

Remarque[modifier | modifier le code]

La bande dessinée est rythmée par les explosions, particulièrement nombreuses dans le récit, au nombre de huit[6], et par les tirs d'armes à feu[7], sans compter un lancer mortel de poignard[8] et une tentative d'étranglement[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Son nom est orthographié Aubanet en planches 10 et 11, mais Aubanel dans la dernière case de la planche 42.
  2. Pages 3 à 11.
  3. Pages 12 à 30.
  4. Pages 31 à 42.
  5. Pages 43 à 46.
  6. Planches 3, 6, 9, 10, 15, 21, 35 et 39.
  7. Planches 13-14, 18 et 31.
  8. Planche 25.
  9. Planche 27.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

  • L'Exécuteur des ténèbres : autre album de Ric Hochet dans lequel Richard fait appel à des amis voleurs pour venir en aide à Ric et à la police.
  • L'assassin habite au 21 : roman de Steeman dans lequel plusieurs auteurs de meurtres se « couvrent » et « s'innocentent » mutuellement lors de divers meurtres.