Kim Keon-hee

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Kim Keon-hee
Kim Keon-hee en 2022.
Kim Keon-hee en 2022.
Première dame de la Corée du Sud
Depuis le
(1 an, 11 mois et 18 jours)
Président Yoon Seok-youl
Prédécesseur Kim Jung-sook
Biographie
Date de naissance (51 ans)
Lieu de naissance District de Yangpyeong, Gyeonggi, Corée du Sud
Nationalité Drapeau de la Corée du Sud Sud-Coréenne
Conjoint Yoon Seok-youl
Université Université de Kyonggi (en)
Signature de Kim Keon-hee

Kim Keon-hee
Hangeul 김건희
Hanja 金建希
Romanisation révisée Kim Geonhui
McCune-Reischauer Gim Kŏnhŭi

Kim Keon-hee (hangeul : 김건희), née le en Corée du Sud, est une femme d'affaires sud-coréenne, ainsi que la Première dame de Corée du Sud depuis 2022, en tant que femme du président Yoon Seok-youl.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et éducation[modifier | modifier le code]

Kim naît le dans le district de Yangpyeong, dans la province de Gyeonggi. Après l'obtention de son diplôme du secondaire, elle obtient un diplôme d'art de l'université de Kyonggi (en)[1].

En 2009, Kim crée la société Covana Contents, spécialisée dans les expositions artistiques, entreprise dont elle est la directrice[2].

Première dame de Corée du Sud[modifier | modifier le code]

Après l'élection de son mari, elle déclare préférer l'appellation « épouse du président » plutôt que « Première dame de Corée du Sud »[1]. Elle déclare également son intention d'assister discrètement son mari, sans lui faire de l'ombre, afin que ce dernier puisse se concentrer au mieux sur les affaires du pays[3]. Durant son mandat, elle se rapproche des anciennes Premières dames encore en vie, comme Lee Soon-ja, Son Myung-soon, Kwon Yang-sook ou Kim Jung-sook, pour bénéficier de leurs conseils[4],[5],[6].

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

Kim Keon-hee est l'épouse de Yoon Seok-youl depuis 2012[7].

Controverses[modifier | modifier le code]

En sa qualité de directrice de galeries, elle est accusée d'avoir reçu des pots-de-vin dans le cadre de ses fonctions, afin d'exposer certains artistes[8]. Elle est également accusée de ne pas avoir payé d'impôts sur ses propriétés immobilières de Séoul, en 2019[9]. Similairement, elle est accusée d'emplois fictifs ainsi que de mensonges sur ses expériences bénévoles[10],[11].

De plus, lors de la campagne électorale de 2022, elle déclare que tous les journalistes critiques à la politique de son mari seront emprisonnés si ce dernier arrive à la Maison-Bleue[12]. Dans cette même campagne, elle est accusée de proximité avec un chaman sud-coréen, soulevant des questions d'emprise de ce dernier sur le couple présidentiel[13],[14].

Elle est suspectée de fraude et de manipulation boursière, ce qui conduit en décembre 2023 l'opposition démocrate à voter au Parlement en faveur du lancement d'une enquête spéciale indépendante à son encontre. Le président Yoon décide d'user de son veto pour arrêter l'enquête[15].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (ko) Jo Ara, « [단독]김건희 “‘영부인’보다 ‘대통령 배우자’ 표현이 좋아” », sur Dong-A Ilbo,‎ (consulté le ).
  2. (ko) Ja Ga-hyeon, « [여성조선] 전시장에서 만난 윤석열 검찰총장 후보 부인 김건희 대표... 60억대 자산가 », sur Chosun Ilbo,‎ (consulté le ).
  3. (en) « South Korea's new first lady: Entrepreneur Kim Keon-hee takes on new role », sur The Straits Times, (consulté le ).
  4. (en) Lee Haye-ah, « First lady visits wife of ex-President Kim Young-sam », sur Yonhap, (consulté le ).
  5. (en) « First lady meets with ex-President Moon's wife in Seoul », sur Yonhap, (consulté le ).
  6. (en) « (LEAD) First lady visits ex-President Chun's widow », sur Yonhap, (consulté le ).
  7. (ko) Koo Young-sik, « 윤석열 장모는 유독 '부동산'에 집착했다 », sur OhmyNews,‎ (consulté le ).
  8. (en) Ser Myo-ja, « Choo orders Yoon to be walled off from two probes », sur JoongAng Daily, (consulté le ).
  9. (ko) Choi Woo-yeol, « [단독]윤석열 후보자 부인, 세금 체납으로 세차례 집 압류 », sur Dong-a Ilbo,‎ (consulté le ).
  10. (en) Park Yu-na, « Presidential candidate Yoon’s wife's work experience at a gallery claimed as false », sur The Korea Herald, (consulté le ).
  11. (en) Bae Ji-hyun, « More false claims found on CV of wife of opposition party presidential nominee », sur Hankyoreh, (consulté le ).
  12. AFP, « Corée du Sud : la femme d’un candidat à la présidence menace d’emprisonner des journalistes critiques », sur Le Parisien, (consulté le ).
  13. (en) Ko Dong-wan, « Fortune-telling and Korea's presidential election », sur The Korea Times, (consulté le ).
  14. (en) Bae Ji-hyun, « Kim Keon-hee in hot water over additional off-color comments », sur Hankyoreh, (consulté le ).
  15. « Corée du Sud: suspectée de fraude, la Première dame au cœur d'un scandale politique », sur RFI, .

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]