Kathleen Stock

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 20 février 2022 à 15:24 et modifiée en dernier par Vlaam (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Kathleen Mary Linn Stock (née en novembre 1972) est une philosophe, anciennement professeure à l'université du Sussex. Elle a publié des travaux universitaires sur l'esthétique, la fiction, l'imagination, l'objectivation sexuelle et l'orientation sexuelle. Ses prises de position au sujet de l'auto-identification de genre (en) créent une polémique.

Après avoir été décorée de l'ordre de l'Empire britannique en janvier 2021, Stock est accusée de transphobie dans une lettre ouverte signée par six-cents philosophes et autres universitaires s'opposant à ce qu'elle reçoive cette décoration. En octobre 2021, une campagne étudiante appelant à son licenciement suscite à la fois des critiques et un soutien envers Stock. Un groupe de plus de deux-cents philosophes universitaires du Royaume-Uni prend position en faveur de Stock et de la liberté académique. Malgré le soutien que lui apporte l'université, Stock démissionne.

Jeunesse

Stock grandit à Montrose. Elle est la fille d'un professeur de philosophie et d'un correcteur de journaux[1]. Elle étudie à l' Exeter College d'Oxford et obtient une maîtrise à St Andrews et un doctorat à Leeds[1].

Œuvre académique

Stock est professeure de philosophie à l' Université du Sussex[2],[3]. Elle est l'autrice d'une monographie ainsi que d'articles dans des revues universitaires à comité de lecture, et a contribué à plusieurs chapitres de volumes édités. Elle a édité Philosophers on Music: Experience, Meaning, and Work (première édition 2007), et avec Katherine Thomson-Jones, elle a édité New Waves in Aesthetics (2008). Dans sa monographie Only Imagine: Fiction, Interpretation and Imagination (2017), elle plaide pour l'intentionnalité de l'auteur (authorial intentionalism) (en) .

Jusqu'en 2020, Stock était la vice-présidente de la British Society of Aesthetics (en). Elle donne des conférences à l'Université d'York, la Aristotelian Society (en), le Forum d'Esthétique de Londres, l'Université de Wolverhampton, la American Society for Aesthetics (en).

Opinions sur l'auto-identification de genre

Stock est reconnue comme une féministe « critique du genre »[4],[5].

Elle s'oppose à l'auto-identification des personnes transgenres à l'occasion du projet de réforme du Gender Recognition Act 2004 (loi britannique sur la reconnaissance de l'identité de genre)[6],[7],[8]. Elle appelle à exclure les femmes transgenres qui ont des organes génitaux masculins des endroits où les femmes cisgenres se déshabillent ou dorment, les décrivant comme des hommes qui peuvent être sexuellement attirés par les femmes. Elle nie pourtant s'opposer aux droits des personnes trans, déclarant : « J'affirme avec joie et à voix haute les droits des personnes trans à vivre leur vie à l'abri de la peur, de la violence, du harcèlement ou de toute discrimination... Je pense que discuter des droits des femmes est compatible avec la défense de ces droits trans. »[9]. Selon journaliste Janice Turner (en), Stock « enseigne aux étudiants trans, en respectant leurs pronoms, et a écrit à plusieurs reprises en faveur de leurs droits humains »[10].

Les étudiants et les universitaires commencent à critiquer les points de vue de Stock en 2018, lorsqu'elle se prononce contre des modifications du Gender Recognition Act qui auraient permis à des personnes de tous âges de s'identifier légalement à un genre particulier sans exigence d'un diagnostic psychologique ou médicalisé[11],[12],[13],[14]. Cette prise de position lui vaut de recevoir des menaces de mort[15]. En 2019, Stock signe la «Déclaration sur les droits des femmes fondés sur le sexe» de la Women's Human Rights Campaign (en) (WHRC)[16]. En juin 2019, Stock est invitée à parler à la Société aristotélicienne de son point de vue sur l'identité de genre. L'organisation Minorities and Philosophy (MAP) au Royaume-Uni et son homologue international publient une déclaration conjointe contre Stock lors de l'événement, déclarant que « tous les éléments d'obsession personnelle et idéologique ne méritent pas un débat philosophique. En particulier, le scepticisme quant aux droits des groupes et des individus marginalisés, quand des questions de vie ou de mort sont en jeu, n'est pas objet de débat. »[17]. En 2020, elle témoigne devant le Women and Equalities Committee (en) de la Chambre des communes[18].

En 2021, Stock présente une proposition au projet de loi sur l'enseignement supérieur, dénonçant ce qu'elle qualifie de harcèlement, de culture de la peur et de l'autocensure dans les universités britanniques face aux «demandes des transactivistes de reconnaître et donner la priorité à l'identité de genre»[19].

Son livre de 2021, Material Girls: Why Reality Matters for Feminism, elle propose une discussion critique sur la théorie de l'identité de genre[5],[20]. Sa thèse, selon la critique Christina Patterson (en), est qu'il existe « une nouvelle orthodoxie, dans laquelle le sexe cède la place au ressenti, et le ressenti l'emporte sur les faits »[21]. Dans ce document, Stock soutient des lois protectrices pour les personnes trans[22], mais s'oppose, selon The Guardian, « à l'institutionnalisation de l'idée que l'identité de genre est tout ce qui compte – que la façon dont vous vous identifiez confère automatiquement tous les droits de ce sexe »[23]. Elle décrit la loi qui donne aux personnes trans le droit de changer de genre comme une fiction juridique, une sorte de « contre-vérité utile »[24].

En mai 2021, Stock est nommée administratrice de LGB Alliance[25].

Campagne menée par des étudiants de l'université du Sussex

En octobre 2021, un groupe d'étudiants et étudiantes LGBT + de l'université du Sussex lance une campagne demandant le licenciement de Stock, déclarant qu'elle « épouse une version bâtarde du féminisme radical qui exclut et met en danger les personnes trans »[26],[27],[28],[29],[30]. Le groupe Anti Terf Sussex, déclare que Stock est un danger pour les personnes transgenres: « Nous ne sommes pas prêts à débattre. Nous ne pouvons pas être raisonnés vers l'inexistence. »[31]. Une déclaration sur Instagram[pas clair] déclare[Qui ?] « qu'il provenait d'un groupe anonyme et non affilié d'étudiants queer, trans et non binaires qui ne permettra pas à notre communauté d'être calomniée et blessée par quelqu'un dont le salaire vient de nos poches »[28]. La police conseille à Stock de prendre des précautions pour sa sécurité, notamment en installant une caméra de vidéosurveillance chez elle et en ayant recours à des gardes du corps sur le campus[15],[32].

Réactions

Stock déclare: « Les universités ne sont pas des endroits où les étudiants devraient simplement s'attendre à entendre leurs propres pensées leur être reflétées. Il faut répondre aux arguments par des arguments, et aux preuves par des preuves, et non par l'intimidation ou l'agression»[31]. Elle déclare que des mois auparavant, elle s'était plainte à l'université du Sussex, alléguant qu'elle n'avait pas réussi à la protéger et à sauvegarder sa liberté académique[15].

Le ministre des Égalités Kemi Badenoch, l'avocate Allison Bailey (en) et l'écrivain Julie Bindel prennent la défense de Stock et le vice-chancelier de l'université du Sussex, Adam Tickell, condamne la campagne comme une menace pour la liberté académique. Annonçant une enquête sur les manifestations[33],[26],[27],[34],[35], le vice-chancelier déclare : « Je suis vraiment préoccupé par le fait que nous ayons des manifestants masqués plaçant des affiches appelant au limogeage de quelqu'un pour avoir exercé son droit d'expression. »[28] ; selon lui, l'institution avait « des devoirs juridiques et moraux de garantir que les gens puissent s'exprimer librement ».

Un groupe de plus de 200 philosophes universitaires du Royaume-Uni signe une lettre ouverte en faveur de la liberté académique de Stock et de sa capacité à s'engager « dans un débat ouvert et scientifique sans crainte de harcèlement »[36],[37].

La branche du Sussex de l'University and College Union (UCU) critique vivement le vice-chancelier pour sa déclaration, affirmant que Tickell n'avait pas respecté la dignité et le respect des étudiants et du personnel trans[38]. Le syndicat manifeste sa solidarité avec les étudiants et réaffirme leur droit de manifester, « exhort[ant la] direction à prendre une position claire et ferme contre la transphobie à Sussex »[38]. Il appelle à une enquête sur la « transphobie institutionnelle » à l'Université du Sussex[38]. Stock indique que c'est cette attaque contre elle de la part du syndicat dont elle est membre qui a « de fait mis fin » à sa carrière à l'université du Sussex[39].

La responsable de l'opposition ("ministre fantôme") des Femmes et de l'Égalité, Taiwo Owatemi, qualifie la déclaration de l'UCU de « forte et fondée sur des principes » et déclare qu'elle était « grandement préoccupée par le travail [de Stock] en tant qu'administratrice du groupe LGB Alliance » qui, selon elle, devrait être « rejeté par tous ceux qui qui croient en l'égalité »[40].

Peu de temps après la publication de la déclaration, des membres de l'exécutif de la branche de l'UCU Sussex déclarent avoir reçu des menaces personnelles et avoir subi la divulgation leurs coordonnées personnelles. Un porte-parole de l'organisation nationale de l'UCU condamne cela et déclare que « ces questions sont portées immédiatement à la direction de l'université »[39].

Le Times rapporte que la présidente de la Commission pour l'égalité et les droits de l'homme (en), la baronne Falkner de Margravine, « a qualifié les attaques contre la professeure Kathleen Stock de honteuses et a déclaré qu'une réglementation plus stricte était nécessaire pour protéger les gens contre les abus »[31]. Elle déclare: « Les droits des personnes trans doivent bien sûr être protégés, mais la tentative de faire taire la liberté d'expression académique est contraire à l'esprit de vie universitaire »[31]. La ministre des Femmes et de l'Égalité, Liz Truss, soutient Falkner[41]. L'historienne d'Oxford, Selina Todd, décrit la déclaration de Tickell comme étant un « hommage du bout des lèvres à la liberté académique tout en assurant les étudiants de « l'inclusivité » de l'université » et critique l'Union des universités et collèges pour leur silence[31]. Le Times publie une lettre de soutien à Stock d'un groupe de personnes trans, disant qu'ils étaient « consternés que les droits des trans ... soient utilisés pour excuser une campagne de harcèlement et d'abus sans scrupules »[42],[43],[44].

Une déclaration de solidarité est signée par des centaines « d'universitaires, d'universitaires à la retraite, d'étudiants, d'anciens élèves et d'employés d'universités/collèges » diffusée par le GC Academia Network[45], un groupe qui se décrit comme critique de genre, a exprimé des inquiétudes « concernant l'érosion continue des droits des femmes fondés sur le sexe, dans la loi, la politique et la pratique» et condamne la récente escalade de l'intimidation par un petit groupe[46].

Stock démissionne après ce qu’elle estime être une campagne de « harcèlement »[47],[48],[49]. Elle annonce en novembre 2021 avoir été recrutée par un campus présenté comme « anti woke », à l’université d’Austin (Texas), et dont l'ambition est d'instaurer une « totale liberté de parole »[50].

Distinctions

Stock est nommée officier de l'Ordre de l'Empire britannique (OBE) lors des distinctions honorifiques du Nouvel An 2021 (en) pour services rendus à l'enseignement supérieur. En réponse, plus de 600 universitaires signent une lettre critiquant la décision du gouvernement et exprimant leur inquiétude face à une « tendance à confondre de l'attisement de la peur transphobe avec un travail académique de valeur, et des attaques contre des personnes déjà marginalisées avec des exercices courageux de liberté d'expression »[51],[34],[26]. Stock répond que le contenu de la lettre était ridicule, disant qu’« ils m'ont accusé de choses complètement folles comme de soutenir le patriarcat et empêcher les personnes transgenres d'accéder aux soins médicaux, même si je n'ai rien dit à ce sujet, sauf en ce qui concerne les enfants »[52]. Une contre-lettre la défendant est signée par plus de 400 personnes[4].

Vie privée

Stock est ouvertement lesbienne, écrivant dans Material Girls : « En tant que lesbienne et en tant que femme non conforme à mon sexe, j'ai aussi des intérêts en jeu »[53]. Janice Turner dans The Times l'a décrite, entre autres, comme une « lesbienne de gauche »[10].

Œuvres choisies

  • Philosophers on Music: Experience, Meaning, and Work ( Oxford University Press, 2007), éd.
  • New Waves in Aesthetics, édité avec Katherine Thomson-Jones ( Palgrave-Macmillan, 2008).
  • Fantastique, imaginaire et cinéma . British Journal of Aesthetics, 2009. 49 (4) : 357-369.
  • Énonciation fictive et imaginaire . Volume supplémentaire de la société aristotélicienne. 2011, 85 (1) : 145-161.
  • Quelques réflexions sur le voir-comme, la saisie-métaphore et l'imaginaire . Aisthesis: Pratiche, Linguaggi E Saperi Dell'Estetico. 2013, 6 (1) : 201-213.
  • Imagination et fiction : quelques enjeux . Boussole de philosophie. 2013, 8 (10) : 887-896.
  • Objectivation sexuelle . Analyse, 2015, 75 (2) : 191-195.
  • Apprendre de la fiction et des théories du contenu fictif . Teorema : International Journal of Philosophy, 2016, (3) : 69-83.
  • Material Girls: Pourquoi la réalité compte pour le féminisme (Fleet, 2021)[21].

Références

 

  1. a et b Joanna Moorhead, « Kathleen Stock: taboo around gender identity has chilling effect on academics », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le ) :

    « What she says she opposes, though, is the institutionalisation of the idea that gender identity is all that matters – that how you identify automatically confers all the entitlements of that sex. »

  2. « Kathleen Stock : University of Sussex » [archive du ], University of Sussex,
  3. (en) « Kathleen Stock (University of Sussex) - PhilPeople », sur philpeople.org (consulté le )
  4. a et b « A backlash against gender ideology is starting in universities », The Economist,‎ (ISSN 0013-0613, lire en ligne, consulté le )
  5. a et b (en) Stella O'Malley, « Material Girls: Why Reality Matters for Feminism by Kathleen Stock », sur www.standard.co.uk, (consulté le )
  6. (en) Kathleen Stock, « Changing the concept of “woman” will cause unintended harms », The Economist,‎ (ISSN 0013-0613, lire en ligne, consulté le )
  7. « A conversation with Kathleen Stock on Transgender Identity », The Badger, (consulté le ).
  8. (en) Anna Fazackerley, « UK universities struggle to deal with ‘toxic’ trans rights row », sur the Guardian, (consulté le )
  9. (en) Jody Doherty-Cove, « 'Trans women are still males with male genitalia' - university lecturer airs controversial views », sur The Argus (consulté le )
  10. a et b (en-US) Frank le Duc, « Trans row professor accuses union of ending her career at Sussex University », sur Brighton and Hove News, (consulté le )
  11. (en) « Kathleen Stock: taboo around gender identity has chilling effect on academics », sur the Guardian, (consulté le )
  12. (en) « University defends ‘academic freedoms’ after calls to sack professor », sur the Guardian, (consulté le )
  13. (en-GB) « University of Sussex backs professor in free speech row », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. Grove, « Kathleen Stock: life on the front line of transgender rights debate » [archive du ], Times Higher Education (THE),  : « "It is quite a strange situation to work somewhere where people make it clear that they loathe you," reflected Kathleen Stock, professor of philosophy at the University of Sussex, on the backlash she faced for her views on gender identification. ».
  15. a b et c (en) Sian Griffiths, « Kathleen Stock, the Sussex University professor in trans row, urged to get bodyguards », The Times,‎ (ISSN 0140-0460, lire en ligne, consulté le )
  16. Parsons, « Universities union backs trans rights in row over anti-trans prof Kathleen Stock », PinkNews | Latest lesbian, gay, bi and trans news | LGBT+ news, .
  17. (en) Katelyn Burns, « The rise of anti-trans "radical" feminists, explained », sur Vox, (consulté le )
  18. « Women and Equalities Committee – Oral evidence: Reform of the Gender Recognition Act, HC 884 » [archive du ], House of Commons, Parliament of the United Kingdom, (consulté le ).
  19. « Higher Education (Freedom of Speech) Bill – Written evidence submitted by Professor Kathleen Stock OBE, Philosophy, University of Sussex (HEFSB11) » [archive du ], House of Commons, Parliament of the United Kingdom, (consulté le ) : « "For the past three years, I have been writing for both public and academic audiences on matters of controversy in the area of sex, gender, and feminism: specifically, about transactivist political demands to recognise and prioritise gender identity, and what I view as the adverse relation of those demands to the welfare of women, children, and gay people." »
  20. (en) Julie Bindel, « The gender identity issue: Kathleen Stock puts her head above the parapet », The Spectator,‎ (lire en ligne)
  21. a et b (en) Christina Patterson, « Material Girls by Kathleen Stock, review — a controversial look at transgender issues », The Times,‎ (ISSN 0140-0460, lire en ligne, consulté le )
  22. (en-GB) Jane O'Grady, « If biological sex is a myth, so is evolution », The Telegraph,‎ (ISSN 0307-1235, lire en ligne, consulté le )
  23. (en) « Kathleen Stock: taboo around gender identity has chilling effect on academics », sur the Guardian, (consulté le )
  24. (nb) « Hun ble i januar anklaget for transfobi av 600 kolleger. Nå har professoren skrevet bok. », sur www.aftenposten.no (consulté le )
  25. « LGB ALLIANCE », GOV.UK, Charity Commission for England and Wales (consulté le ).
  26. a b et c (en-GB) Patrick Kelleher, « LGBT+ students demand university fire anti-trans professor: 'We've had enough' », sur PinkNews | Latest lesbian, gay, bi and trans news | LGBT+ news, (consulté le )
  27. a et b (en) Nicola Woolcock, « Sussex University students campaign to have ‘transphobic’ professor Kathleen Stock sacked », The Times,‎ (ISSN 0140-0460, lire en ligne, consulté le )
  28. a b et c (en-GB) Eleanor Lawrie, « University of Sussex backs professor in free speech row », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  29. (en) Nicola Woolcock, Education Editor, « Universities union backs trans rights over threatened Sussex professor Kathleen Stock », The Times,‎ (ISSN 0140-0460, lire en ligne, consulté le )
  30. (en) « Professor says career ‘effectively ended’ by union’s transphobia claims », sur the Guardian, (consulté le )
  31. a b c d et e (en) Nicola Woolcock, « Professor hits back in ‘toxic’ transgender row », The Times,‎ (ISSN 0140-0460, lire en ligne, consulté le )
  32. « Une universitaire britannique accusée de transphobie dénonce une campagne de « harcèlement » », KOMITID, (consulté le )
  33. (en-GB) Patrick Kelleher, « Students demand Sussex uni fire anti-trans professor Kathleen Stock: 'We've f**king had enough' », PinkNews,‎ (lire en ligne, consulté le )
  34. a et b (en-GB) Telegraph View, « Free speech is a moral issue », The Telegraph,‎ (ISSN 0307-1235, lire en ligne, consulté le )
  35. Sian Griffiths, « Kathleen Stock, the Sussex University professor in trans row, urged to get bodyguards », The Sunday Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. « Kathleen Stock and Sussex University: the war over academic freedom », New Statesman,‎ (lire en ligne, consulté le )
  37. (en) « Academics rally round transgender row professor amid 'harassment campaign' », The Argus,‎ (lire en ligne, consulté le )
  38. a b et c Nicola Woolcock, « Universities union backs trans rights over threatened professor Kathleen Stock », The Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  39. a et b (en) « Professor says career ‘effectively ended’ by union’s transphobia claims », sur the Guardian, (consulté le )
  40. « Shadow minister criticises Kathleen Stock for being LGB Alliance trustee », sur The Guardian (consulté le ).
  41. Tom Knowles, « Liz Truss hits out at abuse of Kathleen Stock, professor in trans dispute », The Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  42. Sally Weale, "Campus in the spotlight: how Sussex became focus of row over trans rights", The Guardian, 16 October 2021
  43. Katie Gibbons, « Trans community rallies to defence of threatened professor Kathleen Stock », The Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  44. « Times letters », The Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  45. « Statement of solidarity with Professor Kathleen Stock » [archive du ], GC Academia Network, (consulté le ) (As of 16 October 2021: 2155 signatories.)
  46. Nicola Woolcock, « Kathleen Stock: academics back Sussex professor accused of transphobia », The Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  47. (en) « Sussex professor resigns after transgender rights row », sur the Guardian, (consulté le )
  48. « Démission d'une universitaire britannique accusée de transphobie », sur KOMITID, (consulté le )
  49. (en) « Kathleen Stock says she quit university post over ‘medieval’ ostracism », sur the Guardian, (consulté le )
  50. « « Certaines de mes conférences ont dû être protégées par des agents de sécurité » : les universités britanniques confrontées à la bataille du genre », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  51. (en-GB) « Outraged academics condemn government for handing anti-trans professor Kathleen Stock an OBE », sur PinkNews | Latest lesbian, gay, bi and trans news | LGBT+ news, (consulté le )
  52. (nb) « Hun ble i januar anklaget for transfobi av 600 kolleger. Nå har professoren skrevet bok. », Aftenposten,‎ (lire en ligne, consulté le )
  53. K. Stock, Material Girls: Why Reality Matters for Feminism, London, England, 1st, (ISBN 978-0349726601, OCLC 1256389145), p. 40

Liens externes