Jules Froment (prêtre)

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Jules Froment
Naissance
Les Assions, France
Décès (à 59 ans)
Montpellier, France
Nationalité Française
Pays de résidence France
Profession
Activité principale
Distinctions

Jules Froment est un prêtre catholique ayant enseigné les lettres classiques à l'Intercollège catholique d'Aubenas né le aux Assions et mort le à Montpellier célèbre pour ses activités liées à la langue occitane (ateliers, écrits...).

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Après sa naissance, il grandit aux Assions, dans le hameau des Marges, dans la maison de ses grands-parents. En 1926, alors qu'il le conduit par la main sur la route de la Ribeyre, son père, presque aveugle, meurt subitement. De 1928 à 1932, il est au pensionnaire à l'école Serdieu de Laurac-en-Vivarais. Il entre au petit séminaire d'Aubenas, où il suit la même année les cours de la classe de sixième et de cinquième. À l'issue de la classe de Rhétorique, en 1937, il passe la première partie du baccalauréat. La même année, il entre au grand séminaire de Viviers. En 1939, il passe la seconde partie du Baccalauréat puis, mobilisé, il est envoyé dans la région de Fréjus. Libéré des obligations militaires en 1940, il poursuit ses études de théologie à Viviers.

Un prêtre professeur[modifier | modifier le code]

Le , il est ordonné prêtre. Jusqu'en 1946, il prépare une licence ès-lettres classiques à Lyon. Par attachement à son Ardèche natale, il refuse une chaire de grec aux facultés catholiques de Lyon et vient enseigner au petit séminaire d'Annonay puis à celui d'Aubenas. En 1966, il devient professeur à l'Intercollège catholique d'Aubenas qui ouvre cette année-là où il enseigne le français, le latin, le grec et l'occitan. En 1970, il devient directeur des études dans cette même école. Il traduit et adapte pour le Théâtre quelques œuvres des auteurs anciens.

Un amoureux de la langue occitane[modifier | modifier le code]

Il fonde les Soirées occitanes des Vans. Membre de l'Institut des Études Occitanes, il écrit des poèmes et des nouvelles en occitan publiés à titre posthume par la Faraça en 1980 sous le titre de Aigafòrt. Après une brève maladie, il meurt à la clinique Saint-Éloi de Montpellier, le . Le , en l'église des Assions, ont lieu ses funérailles, présidées par Mgr Hermil, en présence de plus de cent prêtres et d'une foule immense, comme sans doute l'église de sa paroisse, trop petite ce jour-là, n'en avait jamais vue. Il repose dans le cimetière des Assions, près de l'église du hameau des Marges et dans le paysage qu'il a tant aimé. Sa stèle porte l’un de ses poèmes en occitan[1],[2].

Hommages[modifier | modifier le code]

Le Lycée Jules-Froment, à Aubenas, porte son nom depuis le [3], ainsi que le Centre Jules-Froment, sur la même commune.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Randonnée pédestre au pays de Vans », Association Découvrir en Marchant
  2. « Casteljau: Cornillon-Endieu », LES BALADES DU CROKOALA
  3. Lycée Jules-Froment , site officiel.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Essais Vivarois, textes choisis et présentés par André Arnaud et Henry Hassan de Jules Froment, 1985.
  • Aigafort : (E) Lo Doire, de Jules Froment, en langue d'Oc, Éditeur : I.E.O. Toulouse 1980.
  • Mémorial Jules Froment, Biographie - Préface de André Arnaud. Largentière, 1978.