Johntomaïte

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Johntomaïte
Catégorie VIII : phosphates, arséniates, vanadates[1]
Général
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique BaFe22+Fe23+(PO4)3(OH)3
Identification
Couleur noir verdâtre
Système cristallin monoclinique
Réseau de Bravais a = 9,199 Å ; b = 12,359 Å ; c = 5,004 Å
Classe cristalline et groupe d'espace prismatique 2/m
P 21/m
Échelle de Mohs 4,5
Trait gris verdâtre foncé
Éclat subadamantin, vitreux, graisseux
Propriétés optiques
Indice de réfraction nα = 1,817
nβ = 1,829
nγ = 1,837
Biréfringence biaxial (-) ; δ = 0,020
2V = 80° à 85° (mesuré)
2V = 78° (calculé)
Pléochroïsme fort
Transparence opaque
Propriétés chimiques
Densité 4,05 g/cm³ (mesurée) ;
4,084 g/cm³ (calculée)

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

La johntomaïte est un minéral de la classe des phosphates, qui appartient au groupe de la kulanite. Il a été nommé d'après John Toma (1954-), qui a découvert le minéral[2].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

La johntomaïte est un phosphate de fer et de baryum de formule chimique BaFe22+Fe23+(PO4)3(OH)3. Elle a été approuvée comme espèce valide par l'Association internationale de minéralogie en 1999. Elle cristallise dans le système monoclinique. On la trouve habituellement en groupes de prismes monocliniques de couleur noire verdâtre, de longueur comprise entre 0,3 et 1 millimètre. Sa dureté sur l'échelle de Mohs est de 4,5.

Classification[modifier | modifier le code]

Selon la classification de Nickel-Strunz, la johntomaïte appartient à "08.BH: Phosphates, etc. avec des anions supplémentaires, sans H2O, avec des cations de taille moyenne et grande, (OH, etc.):RO4 = 1:1", avec les minéraux suivants : thadeuite, durangite, isokite, lacroixite, maxwellite, panasqueiraïte, tilasite, drugmanite, bjarébyite, cirrolite, kulanite, penikisite, perloffite, bertossaïte, palermoïte, carminite, sewardite, adélite, arsendescloizite, austinite, cobaltaustinite, conichalcite, duftite, gabrielsonite, nickelaustinite, tangéite, gottlobite, hermannroséite, čechite, descloizite, mottramite, pyrobelonite, bayldonite, vésigniéite, paganoïte, jagowerite, carlgieseckeite-(Nd), attakolite et leningradite.

Formation et gisements[modifier | modifier le code]

Elle a été découverte dans la mine Spring Creek, à Wilmington, dans la chaîne de Flinders, en Australie-Méridionale (Australie), le seul endroit où elle a été trouvée. Elle est généralement associée à d'autres minéraux tels que la fluorapatite, la childrénite, l'éosphorite, la rockbridgéite, la frondélite, l'huréaulite, la fairfieldite, la ludlamite, la jahnsitewhitéite, la goethite, les oxydes de manganèse et le quartz[3].

Références[modifier | modifier le code]

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. (en) « Johntomaite », Mindat (consulté le )
  3. (en) « Johntomaite », Handbook of Mineralogy (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]