Jean-Mathias Wellenstein

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Jean-Mathias Wellenstein
Fonctions
Conseiller d'État du Luxembourg

(9 ans, 11 mois et 2 jours)
Monarque Guillaume III
Président de l'Assemblée des États

(1 an)
Législature 4e
Prédécesseur Victor de Tornaco
Successeur Mathias Ulrich
Député

(2 ans)
Élection et
Circonscription Canton de Grevenmacher
Législature 4e

(3 ans)
Élection
Réélection 19 avril 1848
Circonscription Canton de Remich
Législature 1re et Constituante de 1848
Prédécesseur Pierre-Ernest Dams
Administrateur général des Travaux publics

(1 an)
Président du Conseil Charles-Mathias Simons
Gouvernement Simons
Prédécesseur Mathias Ulrich
Successeur Paul de Scherff
Biographie
Nom de naissance Jean-Mathias Wellenstein
Date de naissance
Lieu de naissance Ehnen (duché de Luxembourg)
Date de décès (à 75 ans)
Lieu de décès Dreiborn (Luxembourg)
Sépulture Ehnen (Luxembourg)
Nationalité luxembourgeoise
Fratrie Nicolas Wellenstein (lb)

Jean-Mathias Wellenstein, né le à Ehnen (duché de Luxembourg) et mort le à Dreiborn (Luxembourg), est un homme politique luxembourgeois orangiste et réactionnaire.

Biographie

Né le à Ehnen, il fait des études de droit avant de s'inscrire au barreau de Luxembourg en 1818[a].

À la suite des élections législatives du 2 mai 1845 et en remplacement de Pierre-Ernest Dams, Jean-Mathias Wellenstein fait son entrée au sein de l'Assemblée des États où il représente le canton de Remich[b]. Membre de l'Assemblée constituante de 1848, il préside la commission des Quinze chargée de rédiger la nouvelle constitution[c]. D'ailleurs, il est à l'origine du titre d'« administrateur général » que porteront les futurs membres du gouvernement jusqu'en 1857[c]. Lors des premières élections législatives après la promulgation de la nouvelle constitution, il est contraint d'abandonner son siège de député à la Chambre[d].

Ce n’est qu'à la formation du gouvernement dirigé par Charles-Mathias Simons que Jean-Mathias Wellenstein fait son retour en politique. Il est désigné comme administrateur général des Travaux publics[e],[1]. Néanmoins en août-décembre 1854, il se rend à La Haye pour présenter sa démission au roi grand-duc[2]. Il est remplacé par Édouard Thilges[f]. Paul de Scherff se voit attribuer le portefeuille des Travaux publics à compter du .

La Constitution est révisée en 1856. Par conséquent, aux élections cantonales du 20 juin 1857 qui visent à élire seize députés à l'Assemblée des États au scrutin indirect, Jean-Mathias Wellenstein est élu en tant que représentant du canton de Grevenmacher[g]. Il parvient à présider les débats parlementaires pendant une courte période avant de renoncer à la fonction[h],[3].

Comme son mandat de député n'est pas renouvelé en raison des élections législatives de 1860, le roi grand-duc nomme Jean-Mathias Wellenstein au sein du Conseil d'État le , fonction venue à terme le au moment de son décès[i],[4]. Jean-Mathias Wellenstein meurt à Dreiborn, ne laissant aucune descendance. Il est inhumé dans le caveau familial du cimetière d'Ehnen[i].

Décorations

Notes et références

Notes

  1. Mersch 1965, p. 170.
  2. a et b Mersch 1965, p. 171.
  3. a et b Mersch 1965, p. 172.
  4. Mersch 1965, p. 173.
  5. Mersch 1965, p. 174.
  6. Mersch 1965, p. 176.
  7. Mersch 1965, p. 177.
  8. Mersch 1965, p. 178.
  9. a b c et d Mersch 1965, p. 179.

Références

Voir aussi

Bibliographie

  • Jules Mersch, Une famille de notables, les Wellenstein d'Ehnen, vol. 7, Luxembourg, Imprimerie de la Cour Victor Buck, coll. « Biographie Nationale du pays de Luxembourg, depuis ses origines jusqu'à nos jours » (no 13), (lire en ligne), « L'orangiste réactionnaire Jean-Mathias (1795-1870) », p. 170-180.
  • Guy Thewes, Les gouvernements du Grand-Duché de Luxembourg depuis 1848, Imprimerie centrale, Luxembourg, Service information et presse du gouvernement luxembourgeois, Département édition, (réimpr. 2003, 2006 et 2007) (1re éd. 1989), 271 p. [détail des éditions] (ISBN 978-2-87999-212-9, OCLC 830021082, lire en ligne Accès libre).

Articles connexes