Jean-Marc Desiest

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Jean-Marc Desiest
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jean Marc Ignace de Siest
Allégeance
Famille
de Siest
Père
Gratian de Siest
Mère
Anne de Marmajour
Autres informations
Arme
Conflit

Jean-Marc Ignace de Siest, dit Desiest, né le à Peyrehorade et mort le à Port-Louis (Maurice), est un corsaire français du XVIIIe siècle.

Biographie et carrière[modifier | modifier le code]

Jean-Marc Ignace de Siest est le fils de Gratian de Siest (1700-1786), avocat au parlement et de Anne de Marmajour (1726-1830) [1].

Jean-Marc Desiest est le troisième d'une fratrie de douze enfants. Il est membre de la famille de Siest de Peyrehorade, qui est une famille de la noblesse gasconne du Pays d'Orthe.

Par sa mère, il est cousin du comte Gabriel d'Arjuzon (1761-1851) qui fut Premier chambellan de Louis Bonaparte, roi de Hollande[2].

Son frère Clément de Siest (1761-1836), Chevalier de l'Ordre de l'Épée[3] de Suède, fut maire de Peyrehorade (1800-1815, 1815-1831), de Oeyregave (1813-1814) et d'Orthevielle (1831-1836).

Son frère Jean-Marie de Siest (1767-1859), médecin, fut maire de Dax (1807-1813)[4],[5].

En 1787, le capitaine de Siest part pour l'Île de France (Maurice) (actuelle Ile Maurice) où il résidera jusqu'à sa mort[6]. De là il sillonne l'océan indien. Le 5 mars 1792, il revient de Batavia (Indes néerlandaises) (actuellement Jakarta, capitale de l'Indonésie) à l'Île de France (Maurice) sur sa corvette La Fauvette avec à son bord le corsaire breton Claude Deschiens de Kerulvay (1745-1796)[7].

Dans sa biographie de Jean-Marc de Siest, l'archiviste et historien mauricien Auguste Toussaint indique que de Siest commanda le corsaire le Sans-Culotte qui fit une campagne avec la division Renaud de Jean-Marie Renaud et participa le 22 octobre 1794 au Premier combat de la Rivière Noire au large de Port-Louis (Maurice)[8]. Ce combat fut le baptême du feu de Robert Surcouf qui devint corsaire quelques mois plus tard.

Le capitaine de Siest meurt le 24 septembre 1808 à Port-Louis (Maurice).

Mariage et descendance[modifier | modifier le code]

Il se marie à Port-Louis (Maurice) le 20 décembre 1802 avec Marie Thérèse Caton (1779-1852), fille du chirurgien Bertrand Caton. Ils eurent trois enfants :

  • Pierre Dumas Gabriel (1796-1823), lieutenant, sans postérité ;
  • Pierre Gabriel (1800-1822), second capitaine, sans postérité ;
  • Elisabeth Azilie (1807-1887), épouse François de Bérot (1806-1847), avocat et juge de paix.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • David Chabas, Villes et villages des Landes, 1968, p. 388
  • Jean-Marc Ignace De Siest, biographie de Auguste Toussaint, DBM (Dictionnaire de Biographie Mauricienne), janvier 1975, p 1278
  • Annales de Bretagne et des pays l'ouest (Anjou, Maine, Touraine). Volume 82, 1975, p. 335
  • L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, Volume 29, 1979, p. 347
  • Bernard Combeaud, Bordeaux corsaire: Récit, 1992
  • Maité Labeyriotte, Claudine Laborde-Sabarotte, Peyrehorade en pays d'orthe, Atlantica, 2000, p. 67, (ISBN 978-2843942662)
  • Philippe Soussieux, Dictionnaire historique des Landes, Philippe Soussieux, 2012
  • Denis Piat, Pirates & Privateers in Mauritius, 2013, p. 115
  • Denis Piat, Pirates et corsaires à l'île Maurice, 2014, p. 115
  • Jacques d'Arjuzon, La famille d'Arjuzon - Histoire et Généalogie, 2022

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]