Jean-Baptiste Perrin des Vosges

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 14 novembre 2014 à 22:24 et modifiée en dernier par Escarbot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Jean-Baptiste Perrin, dit Perrin des Vosges, né le 5 mars 1754 à Damas-devant-Dompaire, mort le 10 mai 1815 à Épinal (Vosges), est un homme politique français.

Biographie

Négociant à Épinal au début de la Révolution, Perrin devient en 1791 président du directoire du département des Vosges. Le 4 septembre 1792, il est élu député des Vosges à la Convention nationale, le 4e sur 8, avec 228 voix sur 267 votants. Siégeant sur les bancs de la Montagne, il vote la mort lors du procès de Louis XVI et intervient à plusieurs reprises sur les questions de finances. Il est dit Perrin des Vosges pour ne pas être confondu avec Pierre Nicolas Perrin député de l'Aube.

Envoyé en mission dans les Ardennes, le Nord, le Pas-de-Calais, le Gard, l'Hérault et l'Aveyron, il dénonce le 4 septembre 1793 le nombre d'emplois inutiles au sein de l'armée.

Après le 9-Thermidor, il s'oppose aussi bien aux royalistes qu'au jacobins. Il entre au comité de sûreté générale le 15 pluviôse an III (3 février 1795) et participe à la répression de l'insurrection du 1er prairial an III.

Réélu député des Vosges le 21 vendémiaire an IV (13 octobre 1795) au Conseil des Cinq-Cents avec 203 voix sur 270 votants, il s'attache particulièrement aux questions financières et dénonce le trouble causé par les prêtres réfractaires dans les départements. Élu au Conseil des Anciens le 22 germinal an VI (11 avril 1798), il en devient secrétaire et président, du 21 décembre 1798 au 20 janvier 1799.

Partisan du coup d'État du 18 brumaire, il est nommé au sein de la commission intermédiaire chargée de représenter le législatif puis entre, le 4 nivôse an VIII (25 décembre 1799), au Corps législatif, où il représente les Vosges, et dont il est le premier président, du 1er au 21 janvier 1800. Il y siège jusqu'au 11 germinal an XI (1er avril 1803).

Le 16 floréal an XI (6 mai 1803), il devient conseiller général des Vosges. En 1814, il assure la formation de Corps francs dans sa région.

Source

  • Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889, tome 4, p. 597