Jean-Baptiste Nairac

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Jean-Baptiste Nairac
Fonctions
Député au Corps législatif
-
Membre du Conseil des Cinq-Cents
-
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Famille
Père
Paul Nairac (1694-1759)
Mère
Suzanne-Marguerite Roullaud (1705-1775)
Fratrie

Élisée-Étienne Nairac (1734-1791)

Pierre-Paul Nairac (1732-1814)
Conjoint
Marie Belin (1737-1791)

Jean-Baptiste Nairac, né à Bordeaux le et mort à Paris le , est un négociant, armateur, négrier et homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean-Baptiste Nairac est le fils de Pierre Nairac, raffineur et armateur à Bordeaux, et de Suzanne-Marguerite Roullaud, et le frère de Pierre-Paul Nairac. Il épouse en 1761 Marie Belin, fille de l'armateur Claude-Étienne Belin, directeur de la chambre de commerce de La Rochelle, et petite-fille de Jacques Carayon.

Il s'établit à La Rochelle comme armateur et négociant. Il est syndic de la chambre de commerce de La Rochelle en 1773.

Entre 1763 et 1777, Jean Baptiste Nairac monte au moins 17 expéditions de traite négrière au départ de la Rochelle, déportant plus de 5 000 personnes vers les Antilles[1].

Il est élu député suppléant aux États généraux de 1789 pour la sénéchaussée de La Rochelle.

Haut juré de la Charente-Inférieure le , et confirmé dans ces fonctions le et le , il est élu député au Conseil des Cinq-Cents le 24 germinal an V () par le département de la Charente-Inférieure.

Favorable au coup d'État de brumaire, il est choisi par le Sénat conservateur, le 4 nivôse an VIII, pour représenter son département au nouveau Corps législatif et y siège jusqu'au [2].

Quelques mois avant d'en sortir, il fait des démarches, sans succès, pour entrer au Tribunat, et il adresse la note qui suit « au citoyen Le Mercier, sénateur, Palais du Sénat, au Luxembourg : Le citoyen Nairac, membre du Corps législatif, a l'honneur de soumettre au Sénat le vœu qu'il forme pour passer au Tribunat. Il croit que sa qualité de négociant l'y placerait aujourd'hui plus utilement que jamais. Si une longue expérience du commerce, quelque réputation de talent, un nom connu et estimé, quatre députations de commerce, avant et depuis la Révolution, six années de législature n'autorisent point le vœu du citoyen Nairac, ils le justifieront du moins d'indiscrétion auprès du Sénat ».

Sources[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jean Mettas, Serge Daget et Michèle Daget, « Répertoire des expéditions négrières françaises au XVIIIe siècle. Tome Second : Ports autres que Nantes », Publications de la Société française d'histoire des outre-mers, vol. 2, no 1,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Jean-Baptiste Nairac sur le site de l'Assemblée nationale

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]