James Whale

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James Whale
Naissance
Dudley, Worcestershire,
Angleterre
Nationalité Drapeau du Royaume-Uni britannique
Décès (à 67 ans)
Hollywood, Los Angeles,
États-Unis
Profession réalisateur
Films notables Frankenstein
Une soirée étrange
L'Homme invisible
La Fiancée de Frankenstein

James Whale, né le à Dudley dans le Worcestershire en Angleterre au Royaume-Uni et mort le à Hollywood à Los Angeles aux États-Unis, est un réalisateur britannique, connu pour avoir mis en scène Frankenstein, Une soirée étrange, L'Homme invisible, La Fiancée de Frankenstein ainsi que Show Boat.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né le dans une famille ouvrière en Angleterre, James Whale doit arrêter sa scolarité à l'âge de treize ans pour travailler. Jonglant avec les petits boulots, il se découvre peu à peu une passion pour le dessin et la peinture. La Première Guerre mondiale éclate alors qu'il n'a pas 25 ans. Engagé dans l'armée, il est fait prisonnier par l'armée allemande. Emprisonné dans un camp, il découvre le plaisir du théâtre amateur. Cette expérience est pour lui une révélation.

À la fin de la guerre, il devient dessinateur humoristique dans la presse et entame une carrière de décorateur pour le théâtre. Toutefois, ce n'est qu'à 40 ans qu'il a l'occasion de diriger pour la première fois une pièce, Journey's End. La pièce rencontre un tel succès qu'on lui propose de la monter à Broadway. New York accueille la pièce avec triomphe. Un succès qui va bientôt le conduire à Hollywood : abandonnant le cinéma muet, les studios californiens se tournent vers le théâtre pour trouver les dialoguistes des nouveaux films parlants. James Whale est donc engagé par la Paramount. À la suite du succès de Dracula, la Universal charge Robert Florey de tirer un scénario du roman de Mary Shelley, Frankenstein ou le Prométhée moderne. Mais les séquences ne plaisent pas à la firme et elle décide de changer l'équipe : ce sera James Whale pour la réalisation.

Atteint d’une grave maladie, il mit fin à ses jours, le à l'âge de soixante-sept ans, en se noyant dans la piscine de sa villa de Los Angeles. Il a été inhumé au cimetière du Forest Lawn Memorial Park, à Glendale en Californie (États-Unis).

James Whale était ouvertement homosexuel[1].

Adaptation biographique[modifier | modifier le code]

Sa vie, à peine romancée, a été illustrée en 1998 par le film Ni Dieux ni Démons (Gods and Monsters) écrit et réalisé par Bill Condon d'après une biographie Le Père de Frankenstein (Father of Frankenstein, 1995) de Christopher Bram, avec Ian McKellen dans le rôle du réalisateur et Brendan Fraser, dans celui du jardinier Clayton Boone qu'il avait embauché et dont il tomba amoureux. Ce film a reçu plusieurs dizaines de prix, dont le Prix de la critique internationale du Festival de Deauville en 1998 et l'Oscar du meilleur scénario adapté en 1999.

Carrière[modifier | modifier le code]

Il s'est fait connaître au cinéma en 1930, en réalisant l'adaptation d'une pièce de théâtre célèbre : La Fin du voyage. Cette même année, Howard Hughes l'embaucha pour l'aider dans la réalisation de son film Les Anges de l'enfer. On lui attribue la réalisation de la plupart des séquences parlantes[2].

Distinctions[modifier | modifier le code]

À la Prima Esposizione Internazionale d'Arte Cinematografica, The Invisible Man fut récompensé d'une Recommandation spéciale en 1934 et Show Boat d'une Coupe Mussolini en 1936.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Christopher Bram (trad. de l'anglais par François Delzors et François Rosso), Le Père de Frankenstein [« Father of Frankenstein »], Paris, 10/18, , 375 p. (ISBN 2-264-03221-9, BNF 38901721)
  • Jean-Michel Durafour, L'Homme invisible de James Whale. Soties pour une terreur figurative, Rouge profond, "Débords", 2015, 176 p.
  • François Rivière, En enfer avec James Whale, Editions du Masque, 2009, 316 p.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Christopher Bram, Le père de Frankenstein, 10-18, , 375 p. (ISBN 978-2-264-03221-8, lire en ligne).
  2. « Hell's Angels », sur DVDClassik.com (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]