Jacques Périès

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Jacques Périès
Fonction
Membre du Conseil des Cinq-Cents
Biographie
Naissance
Décès
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Nationalité
Activité

Jacques Périès, né à Castelnaudary le , mort le à Paris, est un homme politique de la Révolution française.

Biographie[modifier | modifier le code]

En septembre 1792, Jacques Périès, alors procureur-syndic du district de Castelnaudary, est élu député du département de l'Aude, le septième sur huit, à la Convention nationale[1].

Il siège sur les bancs de la Gironde. Lors du procès de Louis XVI, il vote la détention durant la guerre et le bannissement à la paix et se prononce pour l'appel au peuple et le sursis[2]. Il vote en faveur de la mise en accusation de Marat[3] et en faveur du rétablissement de la Commission des Douze[4]. Il signe la protestation contre les journées du 31 mai et du 2 juin au terme de laquelle une vingtaine de députés girondins sont arrêtés. Le 3 octobre 1793, à l'issue du rapport d'Amar, au nom du Comité de Sûreté générale, lui et les autres signataires de la protestation sont décrétés d'arrestation[5]. Ils sont libérés et réintégrés à leur poste de député en frimaire an III (décembre 1794)[6]. En germinal an III (avril 1795), aux côtés de Blanqui, de Fayolle et de Lacombe, Périès est envoyé en mission dans huit départements afin d'y contrôler la réparation des routes[7].

Sous le Directoire, Périès est réélu député de l'Aude au Conseil des Cinq-Cents en vendémiaire an IV (octobre 1795). Il est tiré au sort pour y rester jusqu'en prairial an VI (mai 1798)[8], mais il meurt avant la fin de son mandat.

Mandats[modifier | modifier le code]

Travaux législatifs[modifier | modifier le code]

  • Opinion de Jacques Périès, etc. sur les subsistances. Paris, Impr. nationale, (s. d.). In-8° , 8 p.
  • Convention nationale. Compte rendu par Jacques Périès cadet, représentant du peuple, envoyé en mission par la loi du 14 germinal, pour surveiller et activer les réparations des routes et canaux dans douze départements. Imprimé par ordre de la Convention nationale. Paris, Impr. nationale, thermidor an III. In-8° , 2 p.

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52, p. 36.
  2. Jacques-François, « Liste comparative des cinq appels nominaux. Faits dans les séances des 15, 16, 17, 18 et 19 janvier 1793, sur le procès et le jugement de Louis XVI [...] », sur Gallica - B.N.F., 1793.
  3. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793, p. 70.
  4. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793, p. 534.
  5. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 75, séance du 3 octobre 1793, p. 521.
  6. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 103, séance du 18 frimaire an III (8 décembre 1794), p. 213.
  7. Alphonse Aulard, Recueil des actes du Comité de Salut public tome 21, Représentants en mission, séance du 14 germinal an III (3 avril 1795), p. 485-486.
  8. Gazette nationale ou le Moniteur universel n°167 du 17 ventôse an V (7 mars 1797), p. 6.

Sources[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]