Jacques-Benjamin Longer

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Jacques-Benjamin Longer
Fonctions
Vicaire apostolique
Archidiocèse de Hanoï
-
Évêque titulaire
Archidiocèse titulaire de Gortyna (d)
-
Pierre-Jean Kerhervé (d)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
Activités
Autres informations
Consécrateur
Marcelino José da Silva (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de

Jacques-Benjamin Longer, né le au Havre et mort le dans la province de Nam Định, est un évêque catholique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jacques-Benjamin Longer naît le au Havre[1]. À l'âge de sept ans, ses parents l'envoie à Rouen pour y commencer ses études[2]. Il étudie au collège des Grassins à Paris, et entre au séminaire des Trente-Trois, où il suit ses cours de philosophie et de théologie[1]. Après avoir reçu le diplôme de bachelier à la Sorbonne, il entre le au séminaire des missions étrangères[2].

En 1775, il est ordonné prêtre avec dispense d'âge, et envoyé, au mois de décembre suivant, au Port-Louis, afin de s'y embarquer pour Macao[1]. De cette dernière ville, où il arrive le , l'abbé Longer se rend en Cochinchine[1].

Il estime que l'établissement d'un collège dans lequel il formerait de jeunes élèves, qui plus tard prêcheraient l'Évangile, serait l'œuvre la plus utile qu'il puise entreprendre[1]. En 1783, il fonde une maison qui doit tenir lieu de petit séminaire à la mission[1]. Peu après, la persécution[Laquelle ?] oblige l'abbé Longer de se retirer avec ses élèves dans les montagnes, et d'y passer un assez long moment dans des cabanes qu'il a construites[1].

L'évêque de Céram, vicaire apostolique du Tong-King occidental qui avait connu l'abbé Longer à Paris, le proposa à la congrégation[1].

L'abbé Longer reçoit l'avis de sa nomination au mois de et est sacré le par l'évêque de Macao[1].

À la fin de , il repart pour le Tong-King, où il arrive au mois de mars de la même année[1].

Jacques-Benjamin Longer compose et traduit, pour le clergé et les fidèles, des livres qui contribuent à répandre et à conserver la foi[1]. On lui doit surtout un catéchisme en langue tong-kinoise. Il le fait imprimer par ses catéchistes avec des caractères mobiles qu'il substitue aux planches en bois[1].

Jacques-Benjamin Longer, de santé fragile, est régulièrement malade. Ses infirmités s'accentuant avec l'âge et dans les dernières années de sa vie il ne peut plus remplir presque aucune des fonctions du ministère, ni même célébrer la messe[3].

Il meurt le dans la province de Nam Định[4].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k et l Feller et Simonin 1867, p. 305.
  2. a et b Fisquet 1864-1874, p. 681.
  3. Feller et Simonin 1867, p. 305-306.
  4. Cordier 1914, p. 2083.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jacques-Paul Migne, « Longer (Jacques-Benjamin) », dans Nouvelle encyclopédie théologique, vol. 2, (lire en ligne), p. 1227
  • Honoré Fisquet, « Longer (Jacques-Benjamin) », dans La France pontificale, vol. 2, 1864-1874 (lire en ligne), p. 681-684
  • Francois-Xavier de Feller et François-Marie Simonin, « Longer (Jacques-Benjamin) », dans Biographie universelle des hommes qui se sont fait un nom par leur génie, leurs talents, leurs vertus, leurs erreurs ou leurs crimes, vol. 5, (lire en ligne), p. 305-305
  • Henri Cordier, « Longer, Jacques-Benjamin », dans Bibliotheca indosinica : Dictionnaire bibliographique des ouvrages relatifs à la péninsule indochinoise, vol. 3, (lire en ligne), p. 2083

Liens externes[modifier | modifier le code]