Inachos (mythologie)

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Inachos
Dieu fleuve de la mythologie grecque
Image illustrative de l’article Inachos (mythologie)
Caractéristiques
Nom grec ancien Ἴναχος / Ínakhos
Fonction principale Dieu Fleuve d'Argos
Lieu d'origine Grèce
Période d'origine Antiquité
Groupe divin les Dieux-fleuve ou Potamoi
Région de culte Grèce antique
Famille
Père Océan
Mère Téthys
Fratrie les autres Dieux-fleuve, les Océanides, certaines Naïades et Néphélées
Conjoint Mélia (ou Argie)
• Enfant(s) Io, Mycène, Argos Panoptès, Phoronée et Égialée

Dans la mythologie grecque, Inachos (en grec ancien Ἴναχος / Ínakhos) ou Inachus (en latin Inachus) est le dieu fleuve de l'Inachos d'Argolide et un roi d'Argos, qui joue un rôle important en tant qu'ancêtre de nombreux héros.

Famille[modifier | modifier le code]

Généalogie descendante d'Inachos, dressée par Étienne Clavier (1809).

Ascendance[modifier | modifier le code]

En tant que Dieu fleuve, Inachos est un fils du titan Océan et de son épouse, la titanide Téthys. Il est l'un de leur multiples fils, les Dieux fleuve, généralement au nombre de trois mille, et a pour sœurs les Océanides, elles aussi au nombre de trois mille, l'ainée desquels étant Styx, déesse du fleuve infernal du même nom. Ouranos (le Flot) et Gaïa (la Terre) sont ses grands-parents tant paternels que maternels.

Descendance[modifier | modifier le code]

Inachos est, de par son union avec l'océanide Mélia, le père d'Io[1] et de Mycène (et parfois d'Argos Panoptès[2]).

Il passe parfois également pour le père de Phoronée et Égialée, conçus eux aussi avec Mélia[3].

Selon Hygin, la mère d'Io et Phoronée n'est cependant pas Mélia mais Argie.

Tableau comparatif de la famille d'Inachos[modifier | modifier le code]

Parenté Noms Sources
Hésiode Valerius Flaccus Pseudo-Apollodore Hygin Pausanias Saint Augustin Clément d'Alexandrie Jean Tzétzès
Parents Océan et Téthys
Femme Mélia ?
Argie
Enfants Mycène
Io
Amymone
Mésséis
Hypérie
Phoronée
Égialée (Sicyone)
Argos (Panoptès)
Phégoüs
Themisto
Philodicé

Mythe[modifier | modifier le code]

Avec son fils Phoronée, il est choisi comme arbitre pour régler la dispute qui opposait Héra et Poséidon pour la possession de l'Argolide (d'autres versions font de ses frères Astérion et Céphise les deux autres arbitres). Ayant choisi Héra, il est puni par Poséidon et se retrouve à sec, condamné à n'avoir de l'eau que lors des jours de pluies[4].

Littérature[modifier | modifier le code]

Sophocle a écrit un drame satyrique homonyme dont il ne reste plus que quelques vers aujourd'hui.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Castor de Rhodes, cité par Apollodore, Bibliothèque [détail des éditions] [lire en ligne] (II, 1, 3)
  2. Asclépiade de Tragilos, cité par Apollodore (II, 1, 3).
  3. Apollodore, II, 1, 1.
  4. Pierre Commelin, Mythologie grecque et romaine, Paris, Pocket, , 516 p. (ISBN 2-266-06168-2), p. 158

Liens externes[modifier | modifier le code]