Hôtel de ville de Verdun

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Hôtel de ville
Présentation
Destination initiale
Destination actuelle
Style
Construction
Propriétaire
Commune
Gestionnaire
Ville de Verdun (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Patrimonialité
Localisation
Pays
Région
Département
Commune
Adresse
11 rue du président Poincaré
Coordonnées
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Grand Est
(Voir situation sur carte : Grand Est)
Géolocalisation sur la carte : Meuse
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(Voir situation sur carte : Verdun)

L'hôtel de ville de Verdun est le bâtiment qui héberge les institutions municipales de la commune de Verdun depuis 1737.

L'édifice, construit en 1623 dans le style Louis XIII, est acheté par la ville en 1737. Il est classé aux monuments historiques le . Depuis 1925, il abrite également le musée de Guerre créé à l'initiative du député-maire Victor Schleiter.

Historique[modifier | modifier le code]

En 1623, Nicolas Japin, commissaire des poudres de l'État, se fait construire un hôtel particulier. À sa mort, l'édifice revient à la marquise de Boudeville[1].

Le , la ville de Verdun rachète l'édifice pour la somme de 18 000 livres[2].

En 1865, un bâtiment est rajouté à l'aile gauche de l'hôtel[1].

Le , l'hôtel de ville est classé aux monuments historiques[3].

Le , un grave incendie ravage l'édifice. Les travaux de reconstruction s'achèvent en 1898, comme indiqué sur le fronton du corps principal[2]. Le fronton sculpté et un campanile sont ajoutés lors de ces travaux[1].

Lors des bombardements de la bataille de Verdun de 1916, les pompiers se réfugient dans les sous-sols du bâtiment[4].

En 1925, le député-maire Victor Schleiter demande la création d'un musée où seraient exposés des documents relatifs à la Première Guerre mondiale : le musée de Guerre[2].

Architecture[modifier | modifier le code]

L'hôtel de ville est composé d'un corps principal avec deux ailes en équerre. La cour d'honneur donnant sur la rue est fermée par une galerie formant une terrasse. Au sommet du corps principal, il y a un campanile. Le tout est de style Louis XIII, inspiré de l'hôtel de Sully à Paris[2],[5].

Avant la Première guerre mondiale.

Dans la cour d'honneur, quatre canons du nom de la Marie, le Barbu, la Livie et le Berceau, sont exposés. Ils ont été offerts par le ministère de la Guerre à la ville de Verdun le pour saluer sa résistance lors d'un siège de 81 jours durant la guerre franco-allemande de 1870[1],[2].

Musée de Guerre[modifier | modifier le code]

Le musée de Guerre est créé en 1925 à l'initiative du député-maire Victor Schleiter qui cherche un lieu où exposer des documents relatifs à la Première Guerre mondiale. Le musée compte trois salles[2],[5] :

La mairie possède un fanion de commandement qui aurait été fixé au véhicule du général Pétain, responsable de la défense de Verdun. Elle garde également un obus d'une tonne largué par l'aviation allemande dans la nuit du 1er au , en réponse à la libération de la ville le [1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Jean-Luc Flohic (direction) et al., Les patrimoines des communes de la Meuse, t. 2, Paris, Flohic Éditions, coll. « Les patrimoines des communes de France », , 608 p. (ISBN 2-84234-0744, BNF 37193403), « Verdun », p. 1123
  2. a b c d e et f « Hôtel de Ville », sur le site de la mairie de Verdun (consulté le ).
  3. « Hôtel de ville de Verdun », notice no PA00106662, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  4. « L'hôtel de ville de Verdun », sur le site de l'office du tourisme de Verdun (consulté le ).
  5. a et b Alain Girardot (dir.) et al., Histoire de Verdun, Metz, Éditions Serpenoise, , 205 p. (ISBN 2-87692-263-0, BNF 36200908), p. 159.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]