Günther Weissenborn

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Günther Weissenborn
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 89 ans)
DetmoldVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Günther WeißenbornVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Hochschule für Bildende Künste (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Instrument
Distinction

Günther Weissenborn ou Weißenborn ( à Cobourg –  à Detmold) est un pianiste allemand spécialisé dans le répertoire d'accompagnement du lied et un chef d'orchestre.

Biographie[modifier | modifier le code]

Günther Weißenborn étudie à la Hochschule für Musik de Berlin, l'orgue, le piano, la direction d'orchestre, la pédagogie musicale et la germanistique. Un de ses professeurs est Paul Hindemith. Ensuite, il est chef d'orchestre à l'Opéra de Halle, jusqu'en 1942. Puis le chef principal au Deutsches Theater de Lille, en France occupée, jusqu'en 1944. En 1943, il est brièvement détenu par la Gestapo pour avoir omis de déclarer un cas de haute trahison. En 1944, il est destitué de son poste de Kapellmeister sans préavis[1]. Après la guerre, en 1945, il travaille successivement à Hanovre et à l'Opéra d'État de Hambourg sous la direction de Günther Rennert.

À l'été 1950, Weissenborn reprend, en tant que directeur musical, la suite du chef d'orchestre Fritz Lehmann, à l'orchestre du Théâtre de Göttingen, le Deutsches Theater nouvellement créé, où sont présentés principalement des pièces de théâtre et des ballets avec Heinz Hilpert. Après une seule saison, pour des raisons financières, le théâtre a dû se séparer de la section musique – et donc de son orchestre. Mais grâce à Günther Weissenborn, cet orchestre s'est transformé en Orchestre symphonique de Göttingen, évitant la dissolution. Jusqu'en 1957, Weissenborn et l'orchestre collaborent et à nouveau en 1960, de façon sporadique, lorsque Weissenborn reprend la direction artistique du Festival Haendel de Göttingen, pendant 20 ans, jusqu'en 1980.

Günther Weissenborn en tant qu'excellent pianiste et a très tôt acquis une réputation d'accompagnateur internationalement recherchée. À partir de 1946, il était le pianiste partenaire de nombreux chanteurs bien connus de son temps, tels que Erika Köth, Anneliese Rothenberger, Dietrich Fischer-Dieskau, Walther Ludwig, Peter Anders et Hermann Prey. Avec Dietrich Fischer-Dieskau, avec qui il était en bons termes, Weissenborn a effectué plus de 30 années de collaboration – en Europe, aux États-Unis et au Japon.

Cette fructueuse réussite avec des chanteurs et les ensembles de chambre, le conduit dès 1960 à un poste de professeur à la Hochschule für Musik de Detmold et de mener une classe de maître pour la musique de chambre et l'accompagnement, qu'il assure jusqu'en 1976.

Weissenborn passe ses dernières années à Detmold. Il a d'abord été marié avec la chanteuse Irmgard Barth, dont il a divorcé après la guerre ; puis avec Elske Weissenborn née Grytzka. De ce second mariage sont nés les enfants Barbara (née en 1948) et Günther Wilhelm (né en 1951). Après la mort d'Elske, Günther Weissenborn a épousé la pianiste Misao Kawasaki en 1995.

Distinction[modifier | modifier le code]

Discographie[modifier | modifier le code]

Accompagnateur
Chef d'orchestre
  • Haendel : Samson - Orchestre de la NDR (1964, 3LP Everest SDBR 3125/3)[3]
  • Haendel : Deborah - Gertraut Stoklassa, Friedrich Melzer, Lothar Ostenburg, Georg Jelden, Christel Patzschke, Horst Schwarzer, Victor Martens, Sankt-Jakobi Kantorei de Göttingen, Orchestre de la Norddeutsche Rundfunk de Hanovre (1967, 2 LP Bärenreiter-Musicaphon BM30SK 1341/42)

Notes et références[modifier | modifier le code]

(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Günther Weißenborn » (voir la liste des auteurs).
  1. Fred K. Prieberg: Handbuch Deutsche Musiker 1933–1945, CD-Rom-Lexikon, Kiel 2004, p. 9.358.
  2. « The AHRC Research Centre for the History and Analysis of Recorded… », sur rhul.ac.uk (consulté le ).
  3. opera-discography.org.uk

Liens externes[modifier | modifier le code]