Gisèle Joannès

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Gisèle Joannès
Fonction
Membre du Conseil économique, social et environnemental
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 74 ans)
GroslayVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Golda-Raka NussbaumVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Conjoint
Autres informations
A travaillé pour
Femmes françaises
Antoinette
La Revue des travailleuses (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parti politique
Membre de

Gisèle Joannès, née le à Varsovie (Pologne), et morte le à Paris, est une syndicaliste et responsable communiste française.

Biographie

Née Golda-Raka Nussbaum dans une famille ouvrière polonaise de culture juive, elle arrive en France à l'âge de trois ans. Sa famille s'installe à Paris. Devenue ouvrière couturière après l'obtention de son certificat d'études, elle s'engage dans le militantisme au moment du front populaire, et devient très active au sein de l'union des jeunes filles de France.

Licenciée pour fait de grève en 1938, elle épouse l'année suivante Victor Joannès, jeune responsable communiste en pleine ascension au sein du parti.

Échappant de peu, à l'automne 1939, à une arrestation, elle suit Victor dans l'action clandestine et devient agent de liaison dans la résistance, étant en permanence en déplacement. Cette activité la contraint de se séparer de son fils, né en .

Après la guerre, elle devient rédactrice de Femmes françaises, le journal de l'UFF. Parallèlement, elle s'investit au sein de la commission féminine de la CGT, participant à la création, en 1952, de La Revue des travailleuses, puis, en 1955, d'Antoinette. Entrée en 1945 à la commission administrative confédérale, elle y siège jusqu'en 1969, puis, après la transformation de la CA en commission exécutive confédérale, siège dans la cette instance jusqu'en 1972. À partir de 1960, elle représente sa confédération au conseil économique et social. C'est à ce titre qu'elle rédige, en 1969, un rapport sur les critères de détermination du SMIG.

Devenue, en 1952, secrétaire générale de la fédération de l'habillement CGT, succédant à Daniel Anker, elle poursuit son activité militante politique, étant, de 1956 à 1967, membre du comité central du PCF.

La mort brutale de son mari, en 1972, est un événement douloureux et difficile à surmonter. Elle abandonne progressivement toutes ses responsabilités, la dernière étant le secrétariat général de sa fédération syndicale, en 1976.

Sources

Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier mouvement social, notice de Jocelyne George (lire en ligne)