Giovanni Battista de' Cavalieri
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Giovanni Battista de' Cavalieri[N 1], également connu sous le nom de Joannes Baptista (de) Cavalleri(i)s, est un graveur, dessinateur et éditeur italien, né vers 1525 à Villa Lagarina (principauté épiscopale de Trente) et mort le [1],[2] à Rome.
Biographie
Il est actif à Venise puis à Rome de 1550 à 1590.
Cherchant à imiter le style d'Enea Vico, son œuvre comprend plus de 380 planches dont la plupart reproduisent les ouvrages des grands maîtres italiens (Michel-Ange, Raphaël, Baccio Bandinelli, Polidoro da Caravaggio, Livio Agresti, Daniele da Volterra, Francesco Salviati, etc.) et portent le monogramme « CB »[3]. Ses gravures incluent également le frontispice et les effigies des papes de l'ouvrage Le Vite de' Pontifici d'Antonio Ciccarelli[4].
Estampes
- Urbis Romae aedificiorum illustrium quae supersunt reliquiae (Rome, 1569), suite d'après Giovanni Antonio Dosio
- Romanorum Imperatorum Effigies (Rome, 1583), suite de 154 portraits des empereurs romains
- Ecclesiae Anglicanae Trophaea (Rome, 1584), suite de 36 pièces d'après les fresques de Niccolò Circignani (Stonyhurst Collections, British Museum)
- Opera nel a quale vie molti Mostri de tute le parti del mondo antichi et moderni... (1585), suite[5]
- Les Animaux sortant de l'Arche, d'après Raphaël
- Moïse montrant au peuple les Tables de la Loi, d'après Raphaël
- La bataille de Constantin contre Maxence, d'après Raphaël
- Le massacre des Innocents, d'après Raphaël
- La conversion de S. Paul, d'après Michel-Ange
- Le Martyre de S. Pierre, d'après Michel-Ange
- Le Christ parmi les docteurs
- La Cène
- Suzanne et les vieillards, d'après Titien
- La Descente de Croix, d'après Daniele da Volterra
- La Vierge et l'Enfant sur des nuages, d'après Livio Agresti
- L'Érection de la croix, d'après Livio Agresti
Commentaires
« C'était un artiste d'un mérite médiocre qui n'a presque jamais fait que des copies mais qui choisissait ordinairement fort bien les originaux à reproduire. Il tâchait d'imiter le style d'Énée Vico en particulier, mais sans pouvoir y atteindre. Son burin est facile mais négligé, les extrémités de ses figures sont mauvaises, et malgré une grande propreté d'exécution, ses estampes blessent les yeux par l'incorrection du dessin et le manque d'harmonie. »
— Alessandro Zanetti, Leopoldo Cicognara, Le Premier Siècle de la chalcographie ; ou, catalogue raisonné des estampes du cabinet de feu le Comte Léopold Cicognara (1837)[6].
Notes et références
- Notes
- On trouve aussi son prénom sous la forme Giovanbattista ; et son patronyme sous les formes Cavalleri, Cavallieri, De' Cavalieri, De Cavalleri, De Cavalleriis.
- Références
- Selon la notice de la Bibliothèque nationale de France.
- Mort en 1597 selon Filippo De Boni, Biografia degli artisti, Venezia, 1840, p. 202).
- Notice d'autorité IdRef.
- Antonio Ciccarelli, Le Vite de' Pontifici, Basa, 1587.
- Monstres de toutes les parties du Monde.
- Alessandro Zanetti, Leopoldo Cicognara, Le premier siècle de la calcographie; ou, catalogue raisonné des estampes du cabinet de feu le Comte Léopold Cicognara, Joseph Antonelli imprimeur-libraire, Venise, 1837, p. 215.
Annexes
Bibliographie
- (en) Christopher L. C. E. Witcombe, Copyright in the Renaissance : Prints and the Privilegio in Sixteenth-Century Venice and Rome, BRILL, 2004. (ISBN 9004137483)
Liens externes
- (it) Bruno Passamani, « Cavalieri, Giovanni Battista », dans Dizionario Biografico degli Italiani, Volume 22 (1979).
- (en) Giovanni Battista de' Cavalieri (Biographical details), sur le site du British Museum.
- « Les fabuleuses créatures de Giovanni Battista de' Cavalieri », sur laporteouverte.me,