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Gilles Taillon

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Gilles Taillon
Nom de naissance Gilles Taillon
Naissance (78 ans)
à Saint-Jérôme
Profession

Gilles Taillon (né à Saint-Jérôme, le ) est un homme politique québécois et était le chef de l'Action démocratique du Québec du au . Il avait annoncé qu'il quitterait son poste dès la nomination d'un nouveau chef dû au mécontentement des troupes sur son style de gestion.

De 1998 à 2006, il a été président du Conseil du patronat du Québec. En 2007, il est élu député de Chauveau à l'Assemblée nationale du Québec sous la bannière de l'Action démocratique du Québec. Il ne sera en poste qu'un an et demi, en raison de sa défaite à l'élection générale suivante, le .

Biographie

Gilles Taillon a fait ses études à l'Université de Montréal, de 1967 à 1974. Il y a obtenu un baccalauréat ès arts, une licence ès lettres et un diplôme en relations industrielles.

Il a consacré l'essentiel de sa carrière au domaine de l'administration publique. Il a notamment été cadre supérieur au gouvernement du Québec de 1982 à 1990, directeur général de la Commission scolaire de Sherbrooke de 1990 à 1996 et directeur général de la Fédération des commissions scolaires du Québec entre 1996 et 1998.

Il a été président du Conseil du patronat du Québec (CPQ) de 1998 à 2006. Après avoir quitté le CPQ, il a continué d’œuvrer dans le domaine des relations publiques en travaillant notamment comme conseiller spécial.

Fonctions politiques

Président de l'Action démocratique du Québec de [1] à .

Il a été le bras droit du chef Mario Dumont durant la 38e législature, occupant le poste d'adjoint au chef de l'Opposition officielle du au .

Il a également été le porte-parole de l'opposition officielle en matière de finances à partir du , membre de la Commission de l'Assemblée nationale et de la Commission des finances publiques à partir du et président de la Commission de l'administration publique à partir du , toutes ces fonctions prenant fin avec le déclenchement des élections le .

Taillon décide alors de tenter sa chance dans la circonscription de Chapleau dans l'Outaouais, plutôt que de défendre son siège dans Chauveau, circonscription située à l'intérieur des limites de la Ville de Québec, château-fort de l'ADQ en 2007, en raison du mauvais état de santé de sa femme, rappelle le chroniqueur politique Michel David du Devoir[2]. Il est battu dans Chapleau lors de l'élection générale québécoise de 2008.

Course à la direction de l'ADQ de 2009

Le nom de Gilles Taillon a commencé à circuler publiquement dans la course à la succession de Mario Dumont à la tête de l'ADQ le . Le député François Bonnardel et l'ancienne députée de Groulx, Linda Lapointe, se sont portés volontaires pour co-présider sa campagne[2]. Le , après une élection à la direction très serrée contre Christian Lévesque et Éric Caire, il est élu à la tête de l'ADQ, devançant ce dernier par une voix[3] de majorité seulement et devenant ainsi le troisième chef de l'histoire du parti. Le , Gilles Taillon demande à la direction du parti de déclencher une nouvelle course à la direction. Il annonce également qu'il demeura chef du parti durant la course à sa succession. Il a finalement donné sa démission le et fut remplacé par Gérard Deltell.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Article sur QuébecHebdo
  2. a et b Michel David, « Le revenant », Le Devoir,‎ (lire en ligne)
  3. Résultat final de la présidence d'élection après validation des votes. Simon Boivin, L'ADQ réitère la légitimité de Taillon, Le Soleil, 23 octobre 2009.