Gerhard Andrey

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Gerhard Andrey
Illustration.
Portrait officiel, 2021.
Fonctions
Conseiller national
En fonction depuis le
Législature 51e et 52e
Groupe politique Verts (G)
Commission CdF
Prédécesseur Jean-François Rime
Biographie
Date de naissance (48 ans)
Lieu de naissance Fribourg
Nationalité suisse
Parti politique Les Verts
Profession Entrepreneur
Résidence Granges-Paccot

Gerhard Andrey, né le à Fribourg (originaire de Val-de-Charmey), est une personnalité politique suisse du canton de Fribourg, membre des Verts.

Il est député du canton de Fribourg au Conseil national depuis fin 2019.

Biographie[modifier | modifier le code]

Gerhard Andrey naît le à Fribourg. Il est originaire de Val-de-Charmey, dans le même canton (district de la Gruyère)[1].

Fils d'agriculteur[2], il grandit dans la partie germanophone du canton de Fribourg[3].

Il suit un apprentissage de menuisier à Saint Antoine de 1991 à 1995 et obtient par la suite le diplôme d'ingénieur HES du bois à la Haute école spécialisée de Berne après un cursus de 1996 à 2000. En 1999, il effectue son stage de fin d'études à San Isidro de El General au Costa Rica[4][source insuffisante].

En 2001, il obtient un diplôme de troisième cycle en informatique à l'Université de Fribourg et travaille comme fournisseur indépendant de services web jusqu'en 2003. De 2003 à 2006, il dirige Mediagonal AG, qu'il a cofondée[4][source insuffisante].

En 2007, il cofonde l'agence web Liip à Fribourg avec Hannes Gassert (de), Nadja Perroulaz et Christian Stocker.

En 2017, il fonde avec le chanteur Pascal Vonlanthen (Gustav) l'association Gustav Académie à Fribourg, atelier alternatif pour jeunes musiciens qui révèle notamment Gjon's Tears. Il est le président de l'association[2],[4],[5],[6].

Marié et père de deux enfants, il habite à Granges-Paccot[1].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Il est membre du comité des Verts fribourgeois de 2010 à 2016 et également vice-président à partir de 2014. Il est membre du comité des Verts suisses de 2012 à 2016, et l'un de ses cinq[7] puis six[8] vice-présidents de 2016 à 2020[4][source insuffisante].

Lors des élections fédérales suisses de 2019, il crée la surprise en décrochant le premier siège des Verts au Conseil national pour le canton de Fribourg[9], au détriment de Jean-François Rime[2]. Il prête serment le 2 décembre 2019[1]. Il est membre de la Commission des finances (CdF) et de la Commission de la politique de sécurité[1]. Depuis 2022, il est membre du bureau du Conseil national en tant que scrutateur[10]. Il est réélu en octobre 2023 (sixième des sept élus)[11].

En 2020-21, il soutient activement le référendum contre la loi sur l'identité électronique[12],[13],[14]. Depuis 2021, il est membre du groupe de réflexion sur la numérisation de la Chancellerie fédérale[4][source insuffisante].

Il se porte candidat au Conseil fédéral le [3], mais n'est pas élu par l'Assemblée fédérale le , n'obtenant que 59 voix contre le sortant Ignazio Cassis et 23 voix contre la sortante Élisabeth Baume-Schneider[15].

Autres mandat[modifier | modifier le code]

Il est membre du conseil d'administration de LerNetz AG depuis 2008, de celui de la Banque alternative suisse depuis 2017 et du conseil de fondation de « Seed Capital Fribourg » depuis 2018[16].

Depuis 2015, Gerhard Andrey fait partie du conseil spécialisé de la Haute École d'ingénierie et d'architecture de Fribourg (HEIA-FR)[4][source insuffisante], organe qui a pour fonction de conseiller la direction sur des questions d'ordre professionnel et scientifique[17].

Depuis 2020, il préside l'Association K, qui représente les intérêts d’organisations culturelles professionnelles du canton de Fribourg[18].

En 2022, il est nommé au conseil de fondation d'Applico, une fondation chargée de mettre en place, dans la partie germanophone du canton de Fribourg, des logements et des places de travail pour les personnes souffrant d'un handicap psychique[19].

Il est membre du comité de Pro Familia (de) Fribourg de 2016 à 2018[4][source insuffisante].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Biographie de Gerhard Andrey », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. a b et c Yan Pauchard, « Gerhard Andrey, un entrepreneur fribourgeois green et geek sous la Coupole », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  3. a et b Philippe Boeglin, « Le Vert Gerhard Andrey part à l'assaut du Conseil fédéral », Le Temps,‎ , p. 9 (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès payant, consulté le )
  4. a b c d e f et g Gerhard Andrey, « La couleur de mes cartes de visite n'est pas un hasard » (consulté le )
  5. « Équipe », sur La Gustav (consulté le )
  6. Yan Pauchard, « Le Vert atypique et l’enfant chérie du PLR », Le Temps,‎ , p. 7 (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès payant, consulté le )
  7. « La Bernoise Regula Rytz prend seule la tête des Verts suisses », sur rts.ch, (consulté le )
  8. « La Bernoise Regula Rytz a été réélue à la présidence des Verts », sur rts.ch, (consulté le )
  9. « Les nouveaux visages romands au parlement fédéral », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  10. Services du Parlement, « Le Bureau du Conseil national », sur Le Parlement suisse (consulté le )
  11. Éric Felley, « Fédérales 2023 : résultats des élections du canton de Fribourg », Le Matin,‎ (ISSN 1018-3736, lire en ligne, consulté le )
  12. Boris Busslinger, « Gerhard Andrey: «Tout le monde est en faveur d’un projet d’e-ID» », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès payant, consulté le )
  13. « Peut-on confier son identité électronique au privé? Débat entre Nicolas Bürer et Gerhard Andrey », sur rts.ch, (consulté le )
  14. Boris Busslinger, « «Des entreprises comme Facebook pourraient fournir l’identité numérique suisse» », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès payant, consulté le )
  15. « Election du Conseil fédéral en direct: Guy Parmelin et Ignazio Cassis réélus, au tour de Viola Amherd », sur letemps.ch (consulté le )
  16. « À propos », sur Seed Capital Fribourg (consulté le )
  17. « Organisation et services - Haute école - Fribourg - HEIAFR », sur www.heia-fr.ch (consulté le )
  18. Anne Rey-Mermet, « La voix des institutions culturelles », La Liberté,‎ (lire en ligne)
  19. (de) « Stiftungsrat », sur Applico (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :