George Alfred Wilkinson

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George Alfred Wilkinson
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 31 ans)
BuchenwaldVoir et modifier les données sur Wikidata
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Activité
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Conflit
Distinctions

George Alfred Wilkinson ( à Paris - à Buchenwald) fut, pendant la Seconde Guerre mondiale, un agent du service secret britannique Special Operations Executive.

Identités[modifier | modifier le code]

  • État civil : George Alfred Wilkinson
  • Comme agent du SOE :
    • Nom de guerre (field name) : « Étienne »
    • Nom de code opérationnel : HISTORIAN

Parcours militaire : SOE, section F, General List ; grade : captain ; matricule : 294481.

Famille[modifier | modifier le code]

  • Ses parents : Gaston Wikinson et Alice Wilkinson, née Leimbach.
  • Sa femme : Jeanne Fifis, née à Clichy en 1915 et décédée à Olivet (Loiret) en 1994.
  • Ses frères : Edward, également agent du SOE, et Herbert, pilote de chasse dans la RAF.

Éléments biographiques[modifier | modifier le code]

George Wilkinson naît le dans le 1er arrondissement de Paris.

Mission
Définition de la mission : monter et diriger le réseau HISTORIAN, dans la région d’Orléans. Nom de guerre : « Étienne ».

Le , il est parachuté dans la région d’Orléans. Ses premiers contacts lui sont indiqués par Philippe de Vomécourt.

Dans la nuit du 5 au , arrivent deux équipiers : son opérateur radio Lilian Rolfe « Nadine » et André Studler, un instructeur en armement américain[1].

Il organise efficacement de nombreux parachutages d’armes destinées aux résistants : 2 en mai, 17 en juin, 24 en juillet.

Il est arrêté le , à Olivet et emmené à la prison d’Orléans. En août, il est déporté à Buchenwald.

Le , il est fusillé. Il a 31 ans.

Reconnaissance[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Monuments[modifier | modifier le code]

  • En tant que l'un des 104 agents du SOE section F morts pour la France, George Wilkinson est honoré au mémorial de Valençay (Indre).
  • Brookwood Memorial, Surrey, panneau 21, colonne 3.
  • au camp de Buchenwald, une plaque, inaugurée le , honore la mémoire des officiers alliés du bloc 17 assassinés entre et , notamment vingt agents du SOE, parmi lesquels figure « Wilkinson, Capt. G.A. ».

Notes, sources et liens externes[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Opération UMPIRE, organisée par Rémy Clément ; terrain GRIPPE ; personnes amenées : Lilian Rolfe, Marie-Christine et André Studler (OSS) ; personnes remmenées : A. Watt, J.M.L. Besnard et Julienne Aisner. [Source : Verity, p. 297]

Annexes[modifier | modifier le code]

  • Fiche George Wilkinson : voir le site Special Forces Roll of Honour.
  • Michael Richard Daniell Foot, Des Anglais dans la Résistance. Le Service Secret Britannique d'Action (SOE) en France 1940-1944, annot. Jean-Louis Crémieux-Brilhac, Tallandier, 2008, (ISBN 978-2-84734-329-8). Traduction en français par Rachel Bouyssou de (en) SOE in France. An account of the Work of the British Special Operations Executive in France, 1940-1944, London, Her Majesty's Stationery Office, 1966, 1968 ; Whitehall History Publishing, in association with Frank Cass, 2004. Ce livre présente la version officielle britannique de l’histoire du SOE en France. Une référence essentielle sur le sujet du SOE en France.
  • Hugh Verity, Nous atterrissions de nuit..., préface de Jacques Mallet, 5e édition française, Éditions Vario, 2004.
  • Lt. Col. E.G. Boxshall, Chronology of SOE operations with the resistance in France during world war II, 1960, document dactylographié (exemplaire en provenance de la bibliothèque de Pearl Witherington-Cornioley, consultable à la bibliothèque de Valençay). Voir sheet 7, HISTORIAN CIRCUIT.
  • J.D. Sainsbury, Le Mémorial de la section F, Gerry Holdsworth Special Forces Charitable Trust, 1992.
  • Paul Guillaume Au temps de l'héroïsme et de la trahison, Orléans, Imprimerie nouvelle, 1948 ; rééd. : Loddé, Orléans, 1978. Ce livre contient le récit circonstancié de l'arrestation, dans la "maison Leclaire", 6, rue du Camp des Indiens à Olivet, dans la même souricière, tendue par la Gestapo, où furent pris Pierre Bérault et Marcel Girault des Corps francs Turma-Vengeance.