Gare de Bitche

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Bitche
Image illustrative de l’article Gare de Bitche
Ancien bâtiment voyageurs de la gare en 2010.
Localisation
Pays France
Commune Bitche
Adresse Rue de la Gare 57230 Bitche
Coordonnées géographiques 49° 02′ 56″ nord, 7° 25′ 56″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87193821
Caractéristiques
Ligne(s) Haguenau à Hargarten - Falck
Altitude 307 m
Historique
Mise en service 15 décembre 1869
Fermeture 5 octobre 2014
Correspondances
Cars TER Voir Service routier de substitution
Géolocalisation sur la carte : Moselle
(Voir situation sur carte : Moselle)
Bitche
Géolocalisation sur la carte : Lorraine
(Voir situation sur carte : Lorraine)
Bitche
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Bitche

La gare de Bitche, anciennement « gare de Bitche-Ville », est une gare ferroviaire française de la ligne de Haguenau à Hargarten - Falck, située sur le territoire de la commune de Bitche dans le département de la Moselle en région Lorraine.

Mise en service en 1869 par la compagnie des chemins de fer de l'Est, elle est fermée en 2014 après l'arrêt complet des circulations sur la ligne.

Situation ferroviaire

Établie à 307 mètres d'altitude, la gare de Bitche est située au point kilométrique (PK) 44,957 de la ligne de Haguenau à Hargarten - Falck entre les gares de Bitche-Camp et de Lemberg. La ligne et les gares sont fermées.

Histoire

La gare de Bitche est mise en service le 15 décembre 1869, par la compagnie des chemins de fer de l'Est, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la section de Sarreguemines à Niederbronn[1]. Elle est située à proximité des fortifications sur décision de Napoléon III, contre l'avis des militaires qui désiraient l'en éloigner pour des raisons stratégiques. Pour ces mêmes raisons elle est construite en matériaux légers pour être facilement déconstruite en cas de conflit[2].

La gare au début du XXe siècle.

Après l'annexion du territoire par l'Empire allemand le bâtiment voyageurs devient trop petit pour absorber le trafic qui a augmenté du fait de l'installation d'un nouveau camp militaire. les autorités décident de détruire le bâtiment d'origine et de le remplacer par un nouveau, de style donjon en pierres de tailles, à l'occasion d'une visite de l'empereur Guillaume II. La Direction générale impériale des chemins de fer d'Alsace-Lorraine réussit à tenir les délais et le 14 mai 1903 l'empereur est accueilli dans le nouvel édifice[2].

La section de Niederbronn à Bitche est fermée au service des marchandises le 29 septembre 1996, puis au service voyageurs le 4 novembre 1996. La desserte de la gare se poursuit par la relation Sarreguemines - Bitche.

En décembre 2011 la voie est coupée par un glissement de terrain. Dégagée et consolidée, la voie ne permet plus qu'une vitesse limitée à 10 km/h sur ce tronçon. Les autorités des transports : ministère, SNCF et région reculent devant le coût présenté par Réseau ferré de France (RFF) pour la remise en état de la ligne, environ 40 millions d'euros[3], et décident de fermer la ligne en reportant le service sur la route[4].

Cela aboutit à la fermeture de la gare le 5 octobre 2014[5] et à la fermeture de la ligne à toutes circulations[6].

Service routier de substitution

Le site de la gare est desservie uniquement par des autocars TER en direction de Haguenau, Niederbronn et Sarreguemines[5].

Notes et références

  1. François et Maguy Palau, Le rail en France : Le Second Empire, t. 3 (1864-1870), Palau, , 239 p. (ISBN 2-950-9421-3-X), « 12.23 Sarreguemines-Niederbronn : 8 décembre 1869 », p. 188.
  2. a et b « Gare de Biche », sur http://www.bitscherland.fr/ (consulté le )
  3. Jonathan Breuer, « Ligne SNCF : la messe est dite », Le Républicain lorrain,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
  4. AGIRR FNAUT Lorraine, « Voie ferrée Sarreguemines - Bitche : le coup de grâce ? », sur FNAUT Lorraine, (consulté le ).
  5. a et b « Bitche : la gare définitivement fermée », Le Républicain lorrain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. « La ligne SNCF entre Bitche et Sarreguemines définitivement fermée », Le Républicain lorrain,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

Lien externe