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Gallaïque

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Gallaïque.

Le gallaïque ou gallaecien est une langue celtique hypothétique[Note 1] qui était parlée avant la conquête romaine dans le quart nord-ouest de la péninsule Ibérique. Il est classé dans le groupe des Langues celtiques continentales en Q, tout comme le celtibère (par opposition aux langues celtiques en P : gaulois et brittonique). Il était étroitement lié au celtibère et était parlé avant la conquête romaine dans le quart nord-ouest de la péninsule Ibérique. Cette entité géographique est devenue la province romaine de Gallaecia et est maintenant composée des régions modernes de Galice, des Asturies de l'ouest, du León et du nord du Portugal[1],[2],[3],[4].

Généralités

C'est une langue qui n'est pas directement attestée par l'épigraphie, on ne possède qu'un corpus composé de mots isolés et de courtes phrases contenus dans les inscriptions latines locales ou introduits par des auteurs classiques. Ces mots peuvent être des anthroponymes, des ethnonymes, des théonymes et des toponymes également mentionnés dans des inscriptions. Des toponymes, hydronymes et oronymes d'origine celtique se sont aussi perpétués jusqu'à nos jours en Galice. Par ailleurs, quelques mots isolés d'origine celtique conservés dans les langues romanes locales pourrait avoir été hérité de ces dialectes celtiques.

Postérité

Hormis les noms propres et les quelques mots attestés dans les inscriptions ou transmis par des auteurs classiques, quelques vocables d'origine celtique sont conservés dans les langues romanes locales. Des termes galiciens, la langue romane de la Galice, illustrent le propos. Cette liste exclue les mots celtiques que le latin avait déjà emprunté à différents idiomes celtiques, la plupart de ceux communs au castillan et / ou au catalan, ainsi que ceux connus pour être empruntés à l'occitan et au français, langues qui ont beaucoup influencé celles de la péninsule ibérique.

  • abanqueiro[5],[6] « chûte d'eau », peut-être « barrage construit par des castors » à l'origine. C'est un dérivé en -arium d’*abanco issu du proto-celtique *abankos « castor, démon aquatique »[7],[8]. C'est un cognat du vieil irlandais abacc « nain », gallois afanc « nain, castor », breton avank « nain, castor, monstre marin ». Le mot existe aussi en franco-provençal avans « osier »[9].
  • abeneiro [10] « aulne », dérivé en -arium d’*abona « rivière ». Il est apparenté au Breton aven, au gallois afon et à l'irlandais abha / abhainn « rivière ». L'occitan avenc « abîme, gouffre (puits naturel creusé par les eaux dans les terrains calcaires) », remonterait au même étymon avec le suffixe occitan -enc > français aven[11].
  • abrollar[12] « pousser (plante), germer » dérivé du celtique *brogilos « petit territoire » → « bois enclos » → « taillis, petit bois »[13], même étymon que l'ancien français et dialectal breuil « bois » et l'italien broglio. La base gauloise est *brog(i)- « territoire, région, frontière, marche », d'où une forme *broga : piémontais bruia « rive, rebord »; ancien provençal broa « terre non cultivée qui sépare deux champs », alors que le celtique insulaire a *mrogi- passé tôt à brogi-, d'où gallois, cornique, breton bro « territoire, pays »
  • ambas (ancien galicien) « eaux, rivière », ambas mestas « confluence »[14],[15] du celtique ambe[16] « eau, rivière », cognat du gaulois ambe « rivière », attesté dans le glossaire de Vienne et ancien irlandais abu « rivière »
  • angazo « râteau », issu d'un *ankatio « crochet » < *h2ṇk-ā-tyo, asture angazu et angüezu, vieil irlandais écath « hameçon », moyen gallois anghad < *h2ṇk-o-to (EDPC: 37).
  • bascullo « botte de paille, balai », d'un proto-celtique *baski- « gerbe, botte »[8] cognat du gascon bascojo « panier », de l'asturien bascayu « balai », du breton bec'h « gerbe, charge ».
  • camba[5] « jante » du proto-celtic *kambo-[7],[8],[17], cognat du vieil irlandais camb, camm « tordu, incurvé, courbé »; gallois cam « tordu, oblique »; breton kamm « courbé, tordu, de travers »; français dialectal chambon « partie concave d'un méandre »
  • cando « branche, bâton séché » du galicien médiéval candano, d'un celtique *kando- « clair, blanc », cognat du gallois cann, même sens.[18]
  • canga[5],[19] [f] « collier, joug », du celtique *kambika, sur *kambo- + -ika.[20] (voir ci-dessus); apparenté à l'occitan limousin chambija (< gaulois *cambica) « timon d'araire, haie de charrue » et avec un suffixe -ita (*cambita) : pyrénéen kambeto, gascon canta, français jante
  • carozo « noyau d'un fruit », asturien caruezu, tout deux d'un *karosio < *kro-o-syo, apparenté au celtique *karīso « noyau d'un fruit » (< *kro-ī-so, Welsh ceri, Schrijver 1991, 208) et au latin carīna « coque de noix » (< *kro-is-na, EDL: 93).
  • caxigo « chêne, chêne du Portugal », d'un *cassīcos, du celtique *cassos / cassi- « bouclé, emmêlé, touffu » [21] apparenté à l'irlandais cas « tordu, embrouillé, bouclé »; ancien gallois cas-cord « tordre »; cognat de l'asturien caxigu et de l'aragonais caixico. Par ailleurs, le même radical cass- a donné l'occitan casse, casso et avec un élément -anos, le français chêne (< *cassanos).
  • centolo « araignée de mer », de forme semblable au nom de personne gaulois CINTULLOS « le premier »[22] sur *kintu- « premier ».
  • colmea[5] « ruche », d'une forme celtique *kolmēnā « [fait] de paille »[23] (cf. Spanish colmena 'beehive'), from *kolmos paille, à l'origine du léonais cuelmo; cf. gallois calaf « roseau », cornique kala et kalaven « paille », Breton kolo « paille ».
  • cómaro, comareiro « limites d'une parcelle ou d'un champ, généralement laissées intentionnellement en jachère », du proto-celtique *kom-ɸare-(yo),[8] cognat du vieil irlandais comair « en face de », gallois cyfair « direction, place, acre » ou encore de *kom-boros « réuni ».[24] :Derivés acomarar « délimiter un terrain ».
  • croio « pierre (qui roule) », croia « pépin », de l'ancien galicien crougia > *cruia « pierre », proto-celtique *krowka (EDPC: 226, vir. crùach « colline ». gall. crug « cairn, butte ».[25] Derivés croio (adj.) « laid, grossier »; croído, croieira « endroit caillouteux, rivage ».
  • dorna « genre de bateau; mesure (volume) »[26] du proto-celtique *durno- « poing »[27]; irlandais dorn « poing »; Welsh dwrn, Cornish et Breton dorn « main »; auquels se rattachent également l'ancien français dor(n), l'occitan dorn « mesure équivalente à une main fermée »[28] (latin tardif durnus < gaulois *durnos). Cependant, l'asturien duerna « bol » nécessite une forme **dorno-, c'est pour cette raison qu'un *dor-no « [fait] en bois » est plus probable[29]
  • gorar[5] « faire éclore, couver (œuf, maladie) » du proto-celtique *gʷhor-[30],[31] d'où l'irlandais gor « couver (œuf) »; gallois / cornique gori « couver (œuf) »; breton goriñ.
dérivé : goro « œuf stérile »
  • laxe[5],[32] « dalle de pierre », autre graphie lage, d'une forme médiévale lagena, du proto-celtique *ɸlāgenā,[33] cognat du vieil irlandais lágan, láigean, gallois llain « large fer de lance, lame (d'arme) »; apparenté à l'irlandais láighe « pioche, bêche ».
  • leira [f] « parcelle de terrain délimitée et nivelée » d'une forme médiévale laria, du proto-celtique *ɸlār-yo-[8],[34] apparenté au vieil irlandais làr « sol, terrain »; cornique et breton leur « terrain »; gallois llawr « sol ». Cependant, une origine latine a été proposée pour la forme dialectale espagnole lera 'vegetable garden, area of land' (Salamanca) is proposed a Latin origin *illam aream > *l'aream > laira, which don't appears to be appropriate for the Galician forms, already documented as larea and ipsa larea in 870.[35]
Derivatives: leiro 'small, ou unleveled, plot', leirar 'land working', leiroto, leiruca 'small plot'.
  • Old Galician ler « mer, rivage », from proto-Celtic *liros[7],[8] cognate of Old Irish ler, Irish lear, Welsh llyr 'sea'.
  • lercha[36] [f] 'rod, stick (used for hanging fish)', from proto-Celtic *wliskā[37] 'stick', cognate of Old Irish flesc.
  • marulo [m] 'big, fat kid', from *mārullu,[38] diminutive of Proto-Celtic *māros 'large, great, big', akin to Irish mór, Welsh mawr, Cornish and Breton meur.
  • meniño [m] 'kid, child, baby', alternative spelling meninho, from medieval mennino, from proto-Celtic *menno-,[8] akin to Old Irish menn 'kid (goat)', Irish meannán, Welsh myn, Cornish mynn, Breton menn.
Derivatives: meniñez 'childhood'.
  • miñoca [f] 'earthworm', alternative spelling minhoca, dialectal mioca, miroca, from medieval *milocca, from proto-Celtic *mîlo-,[7],[8] akin to Asturian milu, merucu 'earthworm', Irish míol 'worm, maggot', Welsh, Cornish and Breton mil 'animal'.
  • mostea [f] 'bundle of straw', from proto-Celtic *bostā- 'hand, palm, fist'.,[39] Irish bos, bas 'palm of hand'.
  • reo [m] 'Salmo trutta trutta', from a Celtic form rhedo (Ausonius).[40]
  • rodaballo[5] [m] 'turbot', alternative spelling rodavalho, from a Celtic composite form *roto-ball-jo-,[41] meaning 'round-extremity', akin to Irish roth 'wheel', Welsh rhod, Breton rod, and Irish ball 'limb, organ'.
  • saboga, samborca [f] 'allis shad', akin to Gaulish samauca, idem, from Celtic *samākā 'summery'.[42]
  • seara, senra [f] 'sown field recently broken up, but which is left fallow', from a medieval form senara, a Celtic compound of *seni- 'apart, separated' (cf. Old Irish sain 'alone', Welsh han 'other') and *aro- 'ploughed field'[43] (cf. Welsh âr, Irish ár 'ploughed field').
  • tasca [f] and tascón [m], 'swingle', related to Galatian taskós « cheville, piquet »[44], provençal tascoun « cheville, piquet »
  • tona [f] 'skin, bark, scum of milk', from proto-Celtic *tondā[8],[45],[46] cognate of Old Irish tonn, Welsh tonn.
Derivatives: toneira 'pot for obtaining butter from the milk'.
  • trosma[47] [m] 'awkward, dimwitted', from proto-Celtic *trudsmo- or *truksmo- 'heavy',[48] akin to Old Irish tromm, Welsh trwm.
  • trogo [m] 'sadness, anxiety, pity', from proto-Celtic *trougos,[7],[8] akin to Old Irish tróg, Irish trogha, Welsh tru 'wretched', Breton tru « miserable » et avec un suffixe : français truand, provençal truan, jadis au sens de « misérable, mendiant » (< *trugant-) > portugais truhão, espagnol truhan « bouffon »
  • turro [m] 'boulder, heap', from a probably Celtic etymon *tūrra 'heap of earth', cognate of Welsh twrr 'heap'.[49].

Sources

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: 801-842.

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: 521-550.

  • Sigrid Buschmann, Beiträge zum etymologischen Wörterbuch des Galizischen, Bonn, Romanisches Seminar der Univ. Bonn,
  • Carvalho Calero, Ricardo (1976). Gramática elemental del gallego común. Galaxia. (ISBN 84-7154-037-1). Google Books (es)
  • Coromines, J. (1997). Breve diccionario etimológico de la lengua castellana. Gredos. (ISBN 978-84-249-3555-9).
  • DCECH = Joan Coromines et José Antonio Pascual, Diccionario crítico etimológico castellano e hispánico, Madrid, Gredos, , Ed. en CD-ROM. éd. (ISBN 9788424936549)
  • Donkin, T. C. (1864). An etymological dictionary of the Romance languages; chiefly from the Germ. of F. Diez. Williams and Norgate. Online at the Internet Archive.
  • Joachim Grzega, Romania Gallica Cisalpina etymologisch-geolinguistische Studien zu den oberitalienisch-rätoromanischen Keltizismen, Tübingen, M. Niemeyer, (ISBN 978-3-11-094440-2, lire en ligne)
  • Mariño Paz, Ramon (1998). Historia da lingua galega. Sotelo Blanco. (ISBN 84-7824-333-X).
  • Matasovic, R. (2009). Etymological Dictionary of Proto-Celtic. Brill. (ISBN 90-04-17336-6).
  • Meyer-Lübke, W. (1911). Romanisches etymologisches Wörterbuch. Carl Winter's U. Online at the Internet Archive.
  • Moralejo, Juán J. (2007) Callaica Nomina. A Coruña: Fundación Barrié. 2007. (ISBN 978-84-95892-68-3).
  • Prósper, Blanca María (2002). Lenguas y religiones prerromanas del occidente de la península ibérica. Ediciones Universidad de Salamanca. (ISBN 978-84-7800-818-6).
  • Eligio Rivas Quintas, C.M., Dicioniario etimolóxico da lingua galega, Santiago de Compostela, Tórculo, , 1a éd. (ISBN 978-84-8408-374-0)
  • Ward, A. (1996). A Checklist of Proto-Celtic lexical Items. Online at Scribd.

Dictionnaires

Voir aussi

Notes et références

  1. Pierre-Yves Lambert (La langue gauloise : description linguistique, commentaire d'inscriptions choisies, Errance, Paris, 1994 (Collection des Hespérides) ouvrage récompensé du Prix Volney, p. 20) écrit à propos du celtibère, qu'il est possible qu'il y ait eu d'autres langues celtiques en Espagne.
  1. (en) Blanca María Prósper, Lenguas y religiones prerromanas del occidente de la península ibérica, Salamanque, Ediciones Universidad de Salamanca, , 422–427 p. (ISBN 84-7800-818-7, lire en ligne)
  2. Prósper, B.M. (2005). Estudios sobre la fonética y la morfología de la lengua celtibérica in Vascos, celtas e indoeuropeos. Genes y lenguas (coauthored with Villar, Francisco). Ediciones Universidad de Salamanca, pp. 333-350. (ISBN 84-7800-530-7).
  3. Jordán Colera 2007:p.750
  4. (en) John T. Koch, Celtic Culture : A Historical Encyclopedia, ABC-CLIO, , 481 p. (lire en ligne)
  5. a b c d e f et g Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Mariño Paz (1998)
  6. Prósper (2002) p. 90.
  7. a b c d et e Ward A. (1996), s.v.
  8. a b c d e f g h i et j Matasovic R. (2009), s.v.
  9. Grzega 2001: 50.
  10. Edelmiro Bascuas, Estudios de hidronimia paleoeuropea gallega, Santiago de Compostela, Universidade, Servicio de Publicacións e Intercambio Científico, , 257–262 p. (ISBN 84-9750-026-1)
  11. Aven sur CRNTL [1]
  12. Rivas Quintas 2015: 17
  13. DCECH s.v. BROLLAR
  14. Edelmiro Bascuas, Estudios de hidronimia paleoeuropea gallega, Santiago de Compostela, Universidade, Servicio de Publicacións e Intercambio Científico, , 212 p. (ISBN 84-9750-026-1)
  15. Moralejo (2007) p. 50.
  16. Matasovic R. (2009), s.v. *abon-
  17. Meyer-Lübke 1542
  18. Rivas Quintas 2015: 109; Buschmann 1965: 135.
  19. Rivas Quintas 2015: 110; Buschmann 1965: 130.
  20. Meyer-Lübke 1541.
  21. Coromines (1997) s.v. quejigo; Matasovic (2009) s.v. *casso-
  22. DCECH s.v. centollo
  23. cf. Varela Sieiro, Xaime. Léxico Cotián na Alta Idade Media de Galicia: A arquitectura civil. Santiago, 2008. (ISBN 978-84-9750-781-3). pp. 205-206.
  24. Prósper (2002) p. 242.
  25. J. J. Moralejo "Documentación prelatina en Gallaecia". pg. 200
  26. Xaime Varela Sieiro, Léxico cotián na Alta Idade Media de Galicia : o enxoval, A Coruña, Do Castro, , 293–294 p. (ISBN 84-8485-120-6)
  27. Matasovic R. (2009), s.v. *durno-
  28. Meyer-Lübke 2754
  29. Martín Sevilla 1992 "Las voces duernu, duerna". Archivum 41-42. Uviéu, Universidá d’Uviéu.
  30. Ward A. (1996), s.v. GORIT
  31. Matasovic R. (2009), s.v. *gwer-o-
  32. Carlos Búa, Onomástica galega: con especial consideración da situación prerromana : actas do primeiro Coloquio de Trier 19 e 20 de maio de 2006, Santiago de Compostela, Universidade de Santiago de Compostela, , 34 p. (ISBN 978-84-9750-794-3)
  33. Ward A. (1996), s.v. LĀGENĀ
  34. cf. Meyer-Lübke 4911.
  35. DCECH s.v. glera.
  36. DCECH s.v. lercha
  37. Matasovic R. (2009), s.v. *wliskā
  38. Abelardo Moralejo Laso, {{Article}} : paramètre « titre » manquant, Anuario Brigantino,‎ , p. 36 (lire en ligne)
  39. Xosé Ma. Caraballeira Anllo et al., Diccionario Xerais da lingua, Vigo, Edicións Xerais de Galicia, , 3e éd. (ISBN 978-84-9782-265-7)
  40. Joseph M. Piel, « Ausónio, Fr. Martín Sarmiento e O Peixe "reo" », Grial, vol. 14, no 54,‎ , p. 514–518 (JSTOR 29749484) Inscription nécessaire
  41. Ward A. (1996), s.v. ROTIS
  42. DCECH s.v. sábalo
  43. Coromines (1997) s.v. serna; Matasovic s.v. *aro-
  44. Coromines (1997) s.v. tascar
  45. Ward A. (1996), s.v. TONDOS
  46. Meyer-Lübke 8987
  47. Higinio Martins Estêvez, As tribos calaicas: proto-história da Galiza à luz dos dados linguísticos, San Cugat del Vallès, Barcelona, Edições da Galiza, , 535–537 p. (ISBN 978-84-936218-0-3)
  48. Cf. Matasovich R. (2009) s.v. *trummo-.
  49. Grzega 2001: 248-249.