GJ 357

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GJ 357
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 09h 36m 01,6372s[1]
Déclinaison −21° 39′ 38,878″[1]
Constellation Hydre
Magnitude apparente 10,906

Localisation dans la constellation : Hydre

(Voir situation dans la constellation : Hydre)
Caractéristiques
Type spectral M2,5V[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −34,556 ± 0,001 km/s[3]
Mouvement propre μα = +138,694 mas/a[1]
μδ = −990,311 mas/a[1]
Parallaxe 105,883 0 ± 0,056 9 mas[1]
Distance 9,444 4 ± 0,005 1 pc (∼30,8 al)[1]

Désignations

TOI 562, TIC 413248763, L 678-39, HIP 47103, GJ 357, TYC 6055-1283-1[4]
Système planétaire avec sa zone habitable.

GJ 357 (aussi dénommée Gliese 357) est une étoile de type naine rouge, située à 31 années-lumière de la Terre, dans la constellation de l'Hydre. Elle ferait un tiers de la taille du Soleil, et serait 40% moins chaude[5].

Le système planétaire de GJ 357[modifier | modifier le code]

GJ 357 possèderait trois exoplanètes en orbite autour d'elle.

GJ 357 d, une « super-Terre »[modifier | modifier le code]

La planète externe du système, GJ 357 d, aurait la particularité d'être une « super-Terre » habitable, notamment en termes de température, car elle est située dans la zone habitable de son étoile, contrairement au deux autres[5],[6] Sa température moyenne serait de −53 °C. S'il s'agissait d'une planète tellurique, elle aurait deux fois la taille de la Terre, et 6,1 fois sa masse[5]. Elle été découverte grâce au satellite américain TESS.

Les deux autres exoplanètes sont nommées GJ 357 b et GJ 357 c.

GJ 357 c, la planète intermédiaire[modifier | modifier le code]

La planète du milieu a une masse au moins 3,4 fois celle de la Terre. Elle orbite autour de l'étoile tous les 9,1 jours, à une distance un peu plus du double de celle de GJ 357 b, et a une température d'équilibre d'environ 127 °C. TESS n'a pas observé de transit de cette planète devant son étoile. Ceci suggère que son orbite est légèrement inclinée – peut-être de moins de 1 degré – par rapport à l'orbite de GJ 357 d, de sorte qu'elle ne passerait jamais devant l'étoile selon notre perspective[5].

GJ 357 b, la planète intérieure[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  2. (en) R O Gray et al., « Contributions to the Nearby Stars (NStars) Project: spectroscopy of stars earlier than M0 within 40 pc-The Southern Sample », The Astronomical Journal, vol. 132, no 1,‎ , p. 161–170 (DOI 10.1086/504637, Bibcode 2006AJ....132..161G, arXiv astro-ph/0603770).
  3. (en-US) C Soubiran et al., « Gaia Data Release 2. The catalogue of radial velocity standard stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , p. 8, article no A7 (DOI 10.1051/0004-6361/201832795, Bibcode 2018A&A...616A...7S, arXiv 1804.09370).
  4. (en) L 678-39 -- High proper-motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  5. a b c et d (en) « Confirmation of Toasty TESS Planet Leads to Surprising Find of Promising World », sur nasa.gov, (consulté le ).
  6. « Une planète potentiellement habitable a été découverte dans un nouveau système solaire », sur ladepeche.fr, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]