GAU-19

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est la version actuelle de cette page, en date du 7 janvier 2021 à 21:25 et modifiée en dernier par WikiCleanerBot (discuter | contributions). L'URL présente est un lien permanent vers cette version.
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

GAU-19
Image illustrative de l'article GAU-19
GECAL 50 monté sur un véhicule militaire au salon Eurosatory, Paris, 2016.
Présentation
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Type minigun
Munitions 12,7 × 99 mm OTAN
Caractéristiques techniques
Cadence de tir 1 000 à 2 000 coups par minute

Le GECAL 50, dont le nom officiel est GAU-19/A, est un minigun à entraînement électrique tirant la munition .50 BMG (12,7 × 99 mm).

Spécifications techniques[modifier | modifier le code]

Le GAU-19/A est conçu de façon à être alimenté par des munitions non liées entre elles, conduites dans un guide aplati. Ce système permet de répondre à la cadence de tir élevée des miniguns en général. Il peut cependant être alimenté par une ceinture classique M9 de munitions à condition qu'un dispositif de détachement des cartouches soit installé. Un sélecteur permet de choisir entre des cadences de 1 000 et 2 000 coups par minute. La version montée sur Humvee tire quant à elle 1 300 coups par minute. Le recul moyen émis lors du tir est de 2,2 kN. En janvier 2012, General Dynamics a annoncé la livraison d'une nouvelle version, le GAU-19/B. Celle-ci offre la même puissance de feu pour une masse inférieure, à savoir 48 kg[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le GECAL 50 fut tout d'abord produit par General Electric puis par Lockheed Martin et est à l'heure actuelle produit par General Dynamics. Sa conception démarra en 1982. Les premiers prototypes disposaient de six canons alors que la version actuelle n'en présente que trois. Le GAU-19/A fut conçu pour obtenir une meilleure puissance comparativement au canon rotatif M134. À la suite de la perte de neuf hélicoptères à Grenade, General Electric lança la conception de cette nouvelle arme à la fois en version à trois canons et six canons. La version à six canons était prévue pour une cadence de 4 000 coups par minute pouvant atteindre les 8 000 à condition d'être adaptée. Le GAU-19 prend 0,4 seconde pour atteindre sa cadence maximale[2]. Il fut du coup rapidement recommandé comme arme potentielle du V-22 Osprey[3]. Le réservoir à munitions se trouverait alors sous le sol de la cabine et pourrait être rechargé en plein vol. L'idée de le monter sur le V-22 fut finalement abandonnée[4]. En 2005, il fut décidé que le GAU-19/A serait installé sur l'hélicoptère de reconnaissance OH-58D Kiowa. Il aurait aussi pu être monté sur l'hélicoptère Bell ARH-70 Arapaho[5] si le programme dont dépendait ce dernier n'avait pas été annulé par le Congrès américain. En janvier 2012, l'armée de terre américaine a passé une commande de 24 GAU-19/B afin de les monter sur hélicoptères. La livraison eut lieu le mois suivant[1].

En 1999, les États-Unis en envoyèrent 28 en Colombie[6]Oman utilise également des GAU-19/A montés sur Humvees. La Marine mexicaine dispose quant à elle d'hélicoptères MD-902 armés de GAU-19/A utilisés dans des opérations de lutte contre le trafic de drogue[7].

Pays utilisateurs[modifier | modifier le code]

  •  Colombie : utilisé par les forces anti-drogue et la police nationale.
  •  Japon : utilisé par la garde côtière du Japon ainsi que sur des navires de classe Kagayuki.
  •  Mexique : utilisé par l'armée de l'air et la marine mexicaines montés sur Humvees, UH-60 Black Hawks et MD Explorer.
  •  Oman : utilisé par l'armée monté sur Humvee.
  •  États-Unis

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b GD delivers GAU-19/B - General Dynamics
  2. « GAU-19/A (GECAL 50) 12.7 mm Gun (United States), Guns - Integral and mounted » [archive du ], Jane's Air-Launched Weapons, Jane's Information Group, (consulté le )
  3. « General Dynamics Selected to Develop Turreted Gun System for V-22 Aircraft », General Dynamics Armament and Technical Products, (consulté le )
  4. Mark Thompson, « V-22 Osprey: A Flying Shame », Time,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « ARMY AIRCRAFT », Committee Reports - 108th Congress (2003–2004) - Senate Report 108-260, Bibliothèque du Congrès, (consulté le )
  6. « Memorandum for Correspondents No. 176-M », département de la Défense des États-Unis, (consulté le )
  7. John Fricker, « Region's Military Seeks to Modernize . . . But Tight Funding Forces Ingenuity », Aviation Week & Space Technology, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]