François-Alexis Cendrier

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François-Alexis Cendrier
Image illustrative de l'article François-Alexis Cendrier
Ancien bâtiment voyageurs de la gare de Dijon-Ville
Présentation
Naissance
Ancien 6e arrondissement de Paris
Décès (à 90 ans)
10e arrondissement de Paris
Nationalité française
Activités architecte
Formation École des beaux-arts

François-Alexis Cendrier (1803-1893) est un architecte français qui réalisa de nombreux bâtiments voyageurs pour les gares des compagnies de Paris à Orléans (PO) et de Paris à Lyon (PL).

Biographie[modifier | modifier le code]

François-Alexis Cendrier est né à Paris le [1].

Saint-simonien, il fut élève de Léon Vaudoyer à l'École des beaux-arts de Paris. Il devient l'architecte en chef de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO) dans les années 1830 puis l'architecte en chef de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Lyon (PL).

Il fut, assisté par l'ingénieur des Ponts-et-Chaussées Adolphe Jullien, le responsable de la construction à Paris de la gare de la Bastille et la gare de Lyon, deuxième du nom, et de la gare de Lyon-Perrache dont les travaux commencèrent en avril 1855 et durèrent un an et demi. Il semble que c'est Adolphe Julien, (ancien du PO) alors directeur des travaux du P.L. (qui l'a choisi comme architecte au PL).

Il était déjà l'architecte des gares de Melun, Fontainebleau et Sens, de la gare de Lyon à Paris, des gares de Dijon, Mâcon.

Il organisa la standardisation de la construction des gares de la ligne de Paris à Lyon (qui devint ensuite la Ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles)[2].

Il meurt à Paris le 8 mai 1893[1].

Réalisations[modifier | modifier le code]

Bâtiments-voyageurs de types courants[modifier | modifier le code]

La gare de Sens, vue de la Place de la Gare

Les caractéristiques communes des bâtiments courants du P.L. étaient les suivantes : bâtiments-voyageurs à un étage et combles aménagés de grande hauteur et à toiture en zinc no 14 à bourrelet et cheneaux, chaînages d'angles en pierre et linteaux horizontaux très saillants, bandeau ou corniche entre rez-de-chaussée et 1er étage, corniche entre 1er étage et les combles, horloge ou emplacement prévu sur les deux façades, dans une lucarne à fronton interrompant la corniche.

Le type « à deux portes » (stations de 3e classe : Combs-la-Ville (démolie), Lieusaint (démolie), Cesson, Bois-le-Roi, Thomery, Saint-Julien-du-Sault, Corgoloin, etc.)

Le type « à quatre portes » (stations de 2e classe : Villeneuve-Saint-Georges (démolie), Montgeron, Moret, Villeneuve-la-Guyard, Pont-sur-Yonne (démolie), Gare de Villeneuve-sur-Yonne, Saint-Florentin, etc.) (stations de 1re classe : Brunoy, Sens, Joigny, Laroche-Migennes, etc.)

Bâtiments-voyageurs de types particuliers[modifier | modifier le code]

Le type « à trois portes » à un étage et combles (stations exceptionnelles : Melun (profondément remaniée), Fontainebleau, Montereau, Tonnerre, etc.). Le type « à trois portes » à deux étages et combles (exemple : Tournus, etc.). Les gares monumentales (stations exceptionnelles : Dijon, Mâcon, etc.)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Site de la Société centrale des architectes français : Cendrier François Alexis lire (consulté le 18 août 2013).
  2. François Poupardin, « Les bâtiments voyageurs édifiés le long de la ligne impériale  », Revue d’histoire des chemins de fer [En ligne], 38 | 2008, mis en ligne le 10 mai 2011, consulté le 18 août 2013. URL : http://rhcf.revues.org/404

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • François Pourpardin, « Les bâtiments voyageurs édifiés le long de la ligne impériale (La Compagnie de Paris à Lyon : Les BV de l’architecte Alexis Cendrier) », dans Revue d’histoire des chemins de fer, no 38, 2008, pp. 59-71

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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