Frédéric de Trenck

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Frédéric de Trenck
Couverture de ses mémoires
Titre de noblesse
Baron
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 68 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Friedrich Freiherr von der TrenckVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
C. M. RittlerVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Officier (à partir de ), écrivainVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Trenck (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Christoph Ehrenreich von der Trenck (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Anne Amélie de Prusse (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Unknown child von der Trenck (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Lieux de détention
Forteresse de Klodzko (-), Magdeburg citadel (d) (depuis ), Fort Berge (d) (jusqu'en ), prison Saint-Lazare (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Mémoires de Frédéric, baron de Trenck, traduits par lui-même sur l'original allemand (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Frédéric, baron de Trenck, né le à Neuhaldensleben et mort le guillotiné à Paris, est un noble prussien, cousin du baron Franz de Trenck, amoureux malheureux de la princesse Anne-Amélie de Prusse, sœur de Frédéric II.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est le fils de Christoph Ehrenreich von der Trenck (1677-1740), général de division (Generalmajor) de l'armée prussienne.

La liaison de Frédéric de Trenck avec la princesse Anne Amélie ayant été découverte, Frédéric II le fait emprisonner en 1745.

Parvenu à s'évader de la forteresse de Glatz, il se réfugie à Moscou, puis à Vienne, où il recueille en 1749 l'héritage de son cousin Franz, après avoir abjuré le luthéranisme. Il devient capitaine (Rittmeister) dans un régiment de cuirassiers.

Venu à Dantzig pour affaires de famille en 1753, il est arrêté sur ordre de Frédéric II, et, sans jugement, va passer dix ans à la forteresse de Magdebourg. Il est libéré en 1763, sur une intervention de Marie-Thérèse d'Autriche.

Il revient à Vienne, puis part résider à Aix-la-Chapelle, où en 1765, il épouse Marie Elisabeth de Broe zu Dipenbendt, fille du maire de la ville, qui lui donnera de nombreux enfants. À Aix, il s'occupe d'un négoce de vins de Hongrie et de la rédaction d'un journal Aachener Zeitung.

Au début des années 1780, à la suite de pertes commerciales, il revient vivre sur les domaines qu'il a en Hongrie, tout en voyageant en Angleterre et en France. Il fait alors des déclarations surprenantes, par exemple qu'il faudrait abolir les privilèges de la noblesse, ordre dont il est membre.

Selon un écrit un peu obscur de Dieudonné Thiébault, Frédéric de Trenck aurait, après la mort de Frédéric II, rencontré la princesse Anne-Amélie au début de 1787, à l'occasion d'un voyage à Aix-la-Chapelle. En tout cas, elle meurt peu après ces éventuelles retrouvailles (le ).

Il revient à Paris au début de la Révolution, peut-être missionné par l'Autriche comme observateur politique. Il est arrêté sous la Terreur, sous l'accusation d'être un espion du roi de Prusse et enfermé à la prison Saint-Lazare. Bien qu'il se déclare partisan du nouveau régime, il est condamné à mort par le Tribunal révolutionnaire et guillotiné, deux jours avant la chute de Robespierre et la fin de la Terreur. Il repose au cimetière de Picpus.

Écrits[modifier | modifier le code]

Il a publié de nombreux écrits, notamment des Mémoires de sa vie, traduits en français par lui-même, publiés en France en 1789 en trois tomes, dont le troisième contient (pages 1 à 87) une Histoire de François, baron de Trenck.

Représentations de Frédéric de Trenck[modifier | modifier le code]

Littérature[modifier | modifier le code]

Cinéma et télévision[modifier | modifier le code]

Bande dessinée[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

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