Florence Van de Walle

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Florence Van de Walle
Biographie
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Condamnée pour
Condamnation

Florence Van de Walle est une journalière belge travaillant à Paris, participante de la Commune de Paris en 1871, qui aurait contribué à incendier le château des Tuileries.

Biographie

Florence Van de Walle naît le [1] ou en 1848[2] à Berchem, près d'Audenarde en Belgique[1]. Elle est la fille du journalier Frédéric Van de Walle et de son épouse Marie-Sabine de Venyn[1].

Elle est encore jeune quand elle quitte la Belgique, et réside jusqu'à 17 ans à Angers, en Maine-et-Loire[1]. Elle vit ensuite à Paris, où elle est en 1868 en concubinage avec un homme nommé Baruteau ; elle habite alors 17 rue Saint-Jacques dans le 5e arrondissement[3].

La barricade de la rue Royale, où elle est ambulancière.

Florence Van de Walle participe activement à la Commune de Paris en 1871. En qualité d'ambulancière, elle est rattachée au 107e bataillon fédéré commandé par Antoine Brunel[4],[1]. Elle est présente le aux barricades de la rue Royale et de la rue Saint-Honoré, dans le 8e arrondissement[4]. Elle est blessée deux fois le lendemain 23 mai[3].

Le 24 mai, elle se vante d'avoir mis le feu aux Tuileries[5], elle crie : « Je viens de foutre le feu aux Tuileries, il peut nous venir un roi maintenant, il trouvera son château en cendres, sans compter tout ce qui brûlera d'ici ce soir ! »[5]. Elle affirme s'être échappée des Tuileries en brisant des grilles, et avoir été blessée en-dessous du sein par un éclat d'obus[5].

Elle niera plus tard avoir participé à l'incendie[4]. Selon Édith Thomas, elle est avec Anne-Marie Ménand une des deux seules qui ont peut-être participé à l'incendie[6]. Des témoins affirment l'avoir vue avec un fusil et un sabre[4], et qu'elle portait le fusil en bandoulière[5]. Elle est réputée pour son tempérament politique exalté[4].

Arrêtée le 27 mai, elle est emmenée à Satory[3]. Elle comparaît l'année suivante devant le 4e conseil de guerre, qui la considère comme une « pétroleuse », la déclare coupable et la condamne le aux travaux forcés à perpétuité[3].

La loi d'amnistie de 1879 ne lui bénéficie pas[4], mais le médecin de la prison d'Auberive en Haute-Marne écrit sur elle un rapport favorable, et le sa peine est réduite à quinze ans[4].

Notes et références

  1. a b c d et e Sartorius et Paepe 1985, p. 10.
  2. Thomas 1980, p. 206.
  3. a b c et d « Van de Walle, Florence », sur maitron.fr, Le Maitron, juillet 2009 - septembre 2020 (consulté le ).
  4. a b c d e f et g « Baruteau, Florence [née Wandeval Florence] », sur maitron.fr, Le Maitron, juillet 2009 - octobre 2018 (consulté le ).
  5. a b c et d Sartorius et Paepe 1985, p. 12.
  6. Thomas 1980, p. 207.

Bibliographie

  • « Van de Walle, Florence », sur maitron.fr, Le Maitron, juillet 2009 - septembre 2020 (consulté le ).
  • « Baruteau, Florence [née Wandeval Florence] », sur maitron.fr, Le Maitron, juillet 2009 - octobre 2018 (consulté le ).
  • « Van de Walle, Florence », dans François Sartorius, Jean-Luc de Paepe, Belges ralliés à la Commune de Paris, Libraire Alain Ferraton, , p. 637-639.
  • Gérald Dittmar, Dictionnaire biographique illustré de la Commune de Paris de 1871, (ISBN 2951919247 et 9782951919242).
  • Édith Thomas, Les Pétroleuses, Gallimard, , p. 204, 205, 206, 208, 209 (nommée Florence Wandeval dans ce livre).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes