Federico Montañana
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Federico Montañana, né à Valence (Espagne) le et mort vers Figueras le , est un peintre, graveur et scénographe espagnol.
Il a fait partie de la première génération de peintres d'avant-garde de l'après-guerre et a été l'un des fondateurs à Valence du Grupo Z.
Biographie
[modifier | modifier le code]Federico Montañana Alba est né le à Valence (Espagne) où il a étudié à l'Académie royale des beaux-arts de San Carlos[1].
Il est considéré comme l'un des artistes d'avant-garde de la peinture valencienne de l'après-guerre, représentée par le Grupo Z qu'il a fondé avec ses compagnons d'études Carmen Pérez Giner, Jacinta Gil, Manuel Benet, Custodio Marco, Manuel Gil, José Vento et Ricardo Zamorano (les « ocho » qui ont participé à l'exposition fondatrice en novembre 1947). Ont aussi fait partie ou été invités dans ce mouvement des artistes tels que Eusebio Sempere, Vicente Beltrán Grimal (es) et Rafael Pérez Contel (es)[2].
Il développe lors de cette étape initiale une « neo-figuration très dissoute[3] » et une grande richesse chromatique propre, marquée par l'environnement lumineux de ses lieux de travail dans les provinces de Valence et de Alicante et, en contraste, par les natures mortes.
Il obtient en 1946 son premier prix important, la médaille d'Art universitaire, avant de recevoir en 1948 le prix de Rome[N 1]. En 1949, il obtient une bourse de la province de Valence pour son œuvre plastique, Figura, et part se perfectionner à Madrid.
De retour à Valence[Quand ?] il travaille, comme scénographe de théâtre, où il se fait remarquer pour ses décors de La dama duende (es) de Pedro Calderón de la Barca ou La enamorada del rey (es) de Valle-Inclán[4]. Il gagne à cette époque une médaille lors de la biennale hispano-ibéroaméricaine de 1951[5] ainsi que le prix du salon d'Automne de Valence en 1957[1],[3] ainsi que le prix du salon d'Automne de Valence en 1957[1],[3].
Dans les années 1950, Montañana se rend à Paris suivre une formation de gravure à l'École nationale supérieure des beaux-arts, où il a comme professeur Édouard Goerg[1]. Bien qu'il séjourne régulièrement en Espagne[N 2], il s'installe définitivement dans la capitale française. Il prend part au mouvement artistique La Jeune Peinture et reçoit en 1963 le prix Othon Friez pour ses gravures exécutées en France.
A Paris, son art évolue vers une « abstraction gestuelle[7] » sans perdre la force du chromatisme et la propreté de ligne qui l'a toujours caractérisé[3].
En 2005, alors qu'il se rend à Valence où il doit préparer son discours de réception à l'Académie royale des beaux-arts de San Carlos qui vient de l'élire en tant que membre, il meurt soudainement le à bord du train aux abords de Figueras[1],[6].
Il reçoit le titre de membre académique à titre posthume.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Notes
- Ne pas confondre avec le Prix de Rome, le concours des Académies royales de l'Ancien Régime.
- Federico Montañana passe les vacances de noël et d'été en Espagne, à Valence ou à Calp[6].
- Références
- (es) « Federico Montañana, pintor », sur El País, (consulté le ).
- (es) Manuel Muñoz Ibáñez, La pintura valenciana de la posguerra, , 192 p. (ISBN 978-84-370-1629-0, lire en ligne), p. 107-109.
- (es) « Federico Montañana, miembro fundador del Grupo Z », sur El Mundo, (consulté le ).
- (ca) Manuel Aznar Soler, 60 anys de teatre universitari, , 162 p. (ISBN 978-84-370-1432-6, lire en ligne), p. 118.
- (es) Miguel Cabañas Bravo, La política artística del franquismo : el hito de la Bienal Hispano-Americana de Arte, Editorial CSIC, , 750 p. (ISBN 978-84-00-07586-6, lire en ligne), p. 358.
- (ca) « Mor el pintor i escenògraf Federico Montañana », sur teatral.net, (consulté le ).
- (es) Raúl Chávarri, La pintura española actual, Ibérico Europea de Ediciones, , 452 p. (ISBN 978-84-256-0229-0, lire en ligne), p. 363.