Famille de Brucken

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Famille von Brücken
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Armes de la famille.

Blasonnement Losangé de gueules et d'argent
Période XIIe siècleXVe siècle
Pays ou province d’origine Lorraine
Allégeance Drapeau du Saint-Empire Saint-Empire romain germanique
Drapeau de la Lorraine Duché de Lorraine
Évêché de Metz
Électorat de Trèves
Fiefs tenus seigneurie de Bliesbruck, seigneurie de Hingsange, seigneurie de Francaltroff, seigneurie de Léning, seigneurie de Welferding, seigneurie de Dagstuhl
Demeures Bliesbruck, Hingsange
Fonctions ecclésiastiques Chanoine de Trèves, chanoine de Cologne

La famille von Brücken est une ancienne famille noble de la Lorraine allemande qui tire son nom du village de Bliesbruck.

Le premier seigneur von Brücken connu est Walter I (vers 1130-1155) qui épousa Y. de Gerbéviller. Leur fils ainé Walter II hérita des domaines patrimoniaux de Bliesbruck. Leur fils cadet Brunon hérita de la seigneurie de Rosières où il fit souche et dont il releva le nom[1].

Walter II est témoin en 1180 d’une charte de Louis de Sarrewerden par laquelle ce dernier confirme la donation faite par son grand-père Frédéric I de Sarrewerden en faveur de l’abbaye de Wörschweiler qu’il avait fondée avec son épouse Gertrude[2].

En 1240 Walter III von Brücken fait don à l’abbaye de Wörschweiler de ses dimes de Léning avec l’accord de son épouse Mechtilde, de ses fils et de ses suzerains Frédéric de Linange et Henri de Deux-Ponts[3].

En 1242 les von Brücken sont en possession de domaines à Grostenquin et à partir de 1307 ils se nomment seigneurs de Hingsange[4], un fief relevant de la principauté épiscopale de Metz.

Les von Brücken sont également seigneurs haut-justiciers à Welferding, un fief de l’abbaye de Tholey et de l’archevêque de Trèves. En 1263 les frères Walter IV, Jean III et leur beau-frère Jean de Varsberg signent avec l’abbé de Tholey un contrat relatif à leurs biens à Welferding[2].

Vers 1276 les von Brücken héritèrent en outre d’une partie de la seigneurie de Dagstuhl en Rhénanie-Palatinat.

La famille s’est éteinte en ligne masculine en 1469 à la mort de Walter VI chanoine de Trèves et de Cologne.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Michel Parisse, 'Noblesse et chevalerie en Lorraine médiévale. Service des Publications de l’Université de Nancy II, 1982, (ISBN 2-86480-127-2)
  2. a et b Joseph Rohr, Bliesbruck. Monographies Lorraines, fascicule 40, 1959
  3. Andreas Neubauer : Regesten des Klosters Werschweiler, Speyer 1921
  4. Hermann Peter Barth, Die Herrschaft Hingsingen. Zeitschrift für die Geschichte der Saargegend. XII Saarbrücken 1962, p. 135