Esther Friedli

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Esther Friedli
Illustration.
Portrait officiel, 2019.
Fonctions
Conseillère aux États
En fonction depuis le
Législature 51e et 52e
Groupe politique UDC (V)
Commission CdF, CSSS
CTT et CIP (fin 2023-)
CSEC (2023)
Prédécesseur Paul Rechsteiner
Conseillère nationale
Législature 51e
Commission CER
Successeur Michael Götte
Biographie
Date de naissance (46 ans)
Lieu de naissance Berne
Nationalité suisse
Parti politique UDC
Conjoint Toni Brunner
Diplômée de Université de Berne
Profession Aubergiste

Esther Friedli, née le à Berne (originaire de Lützelflüh et Escholzmatt-Marbach), est une personnalité politique suisse, membre du Parti démocrate-chrétien (PDC), puis de l'Union démocratique du centre (UDC).

Elle est députée du canton de Saint-Gall au Conseil national à partir de fin 2019, puis du Conseil des États à partir de .

Biographie[modifier | modifier le code]

Esther Friedli naît le à Berne. Elle est originaire de Lützelflüh, dans le même canton, et d'Escholzmatt-Marbach, dans le canton de Lucerne[1]. Elle grandit à Worb, dans le canton de Berne[2].

Elle entame en 1997 des études en sciences politiques à l'Université de Berne. En 2000, elle fait un stage de 5 mois au Département fédéral de justice et police en tant que conseillère de Ruth Metzler, puis un échange d'un semestre à l'Université d'Aarhus, au Danemark. Elle obtient sa licence en 2003[3].

En 2008, elle est nommée secrétaire générale du Département de l'éducation du canton de Saint-Gall, dirigé par l'UDC Stefan Kölliker. Elle reste six ans à ce poste[4].

Elle tient depuis 2017 une auberge à Ebnat-Kappel avec son partenaire, l'ancien conseiller national et président de l'UDC Toni Brunner, et s'occupe également de l'administration de leur ferme[5].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Elle rejoint les jeunes PDC à l'âge de 14 ans. En 1996, elle est élue au législatif de la commune de Worb, à l'âge de 19 ans[5].

En 2015, elle fonde une société de conseil avec Toni Brunner et s'occupe de la campagne de l'UDC Roger Köppel. Elle se présente l'année suivante à l'élection au gouvernement cantonal saint-gallois, mais est nettement battue au second tour. La même année, elle mène avec succès la campagne contre une étude de faisabilité pour une expositions nationale en Suisse orientale[4].

En 2019, elle est élue au Conseil national[6]. Elle siège au sein de la Commission de l'économie et des redevances (CER)[1].

Lors de la pandémie de COVID-19, elle se montre très critique envers le conseiller fédéral Alain Berset, exige l'abolition du groupe de travail scientifique et demande des subventions à fonds perdus pour la restauration[7].

Un temps pressentie pour succéder à Ueli Maurer au Conseil fédéral, elle annonce début qu'elle n'est pas candidate[8]. Elle est élue le au second tour au Conseil des États, en remplacement du socialiste démissionnaire Paul Rechsteiner, s'imposant par 57,4 % des voix face à la candidate socialiste Barbara Gysi, qui en récolte 36,9 %[9]. Elle devient le premier représentant de l'UDC saint-galloise à la Chambre haute du Parlement[10]. Elle est réélue au premier tour en octobre 2023[11]. Elle rejoint la Commission des finances (CdF) et la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique (CSSS), puis lors de sa seconde législature également la Commission des transports et des télécommunications (CTT) et la Commission des institutions politiques (CIP) ; elle est brièvement membre de la Commission de la science, de l'éducation et de la culture (CSEC) lors de sa première législature[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Biographie de Esther Friedli », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. Boris Busslinger, « À Saint-Gall, bataille de championnes pour succéder à Paul Rechsteiner au Conseil des États », Le Temps,‎ , p. 6 (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès payant, consulté le )
  3. « CV Esther Friedli », sur esther-friedli.ch.
  4. a et b ATS, « La compagne de Toni Brunner élue au National », sur bluewin.ch, (consulté le )
  5. a et b « Je ne me réjouis pas de siéger avec davantage de femmes de gauche, entrevue d'Esther Friedli », Le Matin,‎ , p.23.
  6. « Conseil national : résultats des élections Qui sont les 200 candidats élus au Conseil national en 2019 ? » (consulté le )
  7. Michel Guillaume, « L’après-Ueli Maurer: ces prétendants qui ne se dévoilent pas », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  8. « La St-Galloise Esther Friedli ne sera pas candidate au Conseil fédéral », sur rts.ch, (consulté le )
  9. « À Saint-Gall, l'UDC Esther Friedli ravit le siège socialiste au Conseil des États », sur rts.ch, (consulté le )
  10. Vincent Bourquin, « À Saint-Gall, l’UDC se renforce au Conseil des États », Le Temps,‎ , p. 5 (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès payant, consulté le )
  11. (de) « Ständerat Kanton St. Gallen - Kein zweiter Wahlgang: Friedli und Würth sind wiedergewählt », sur Schweizer Radio und Fernsehen, (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]