Discussion:Septimia Bathzabbai Zénobie
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La carrière de Zénobie[modifier le code]
Septimia Bathzabbai (en palmyrénien) ou Septimia Zenobia (en grec) fut reine en Syrie de 267 à 273.
On ne connaît rien de certain au sujet de ses origines, sinon que son père se nommait (ou se faisait appeler) Antiochos. Elle fut la seconde épouse d'Odénath, notable de Palmyre, gouverneur de Syrie-Phénicie sous Valérien et commandant en chef des armées romaines d'Orient sous Gallien. Elle eut d'Odénath un fils, Wahballat.
A la mort d'Odénath et de son fils (d'un premier mariage) Hérodien, elle réussit à conserver l'allégeance de ses vassaux et subordonnés, fit reconnaître son jeune fils Wahballat (moins de 15 ans) comme héritier légitime des titres et de l'autorité de son père, et prit elle-même le titre de reine. Elle prit au nom de son fils le commandement des troupes romaines de Syrie, comme des forces propres de Palmyre. L'empereur Claude le Gothique, occupé à combattre dans le secteur du Danube, ne tenta rien contre elle.
Sous Claude le Gothique, Zénobie étendit son autorité au-delà de la Syrie: en Asie Mineure et en Égypte où ses troupes, commandées par Zabdas, battirent les troupes du préfet d'Égypte. Au début du règne d'Aurélien, Zénobie et son fils Wahballat contrôlaient ainsi tout l'Orient, du delta du Nil jusqu'à la Mésopotamie, tout en reconnaissant pour la forme l'autorité éminente de l'empereur Claude le Gothique. Au début du règne d'Aurélien, cette situation perdura. Les monnaies d'Antioche et d'Alexandrie émettaient des pièces à l'effigie de Wahballat sur une face et d'Aurélien , seul à porter le titre d'Auguste, sur l'autre.
La rupture avec Aurélien intervint en 272. Aurélien monta une expédition contre l'Orient, au moment où Zénobie se proclama Augusta, et son fils Wahballat Auguste, comme l'attestent monnaies et inscriptions. Malgré des moyens militaires importants, Zénobie et ses généraux ne purent rien faire pour arrêter la reconquête d'Aurélien . L'asie Mineure se rallia à lui, les troupes de Zénobie furent battues une première fois près d'Antioche, puis une seconde fois, décisive, près d'Émèse. Zénobie se replia alors sur Palmyre, poursuivie par Aurélien qui mit le siège devant la cité. Les Palmyréniens se déclarèrent pour Aurélien , et Zénobie dut fuir vers l'Euphrate, sans doute pour tenter de se réfugier chez les Perses.
Elle fut arrêtée avant de franchir le fleuve, et ramenée prisonnière à Aurélien qui la jugea à Émèse. Seuls certains de ses conseillers, notamment le philosophe Longin, furent condamnés à mort et exécutés. Zénobie fut épargnée et figura en personne comme prisonnière au triomphe organisé pour Aurélien à Rome. Elle resta ensuite en exil, et termina ses jours avec Wahballat à Tibur (Tivoli), aux environs de Rome. Un siècle plus tard, ses descendants faisaient toujours partie de l'aristocratie romaine.
La politique de Zénobie[modifier le code]
Odénath, son mari, avait reçu le commandement de toutes les forces romaines d'Orient et jouissait d'une grande autonomie, mais s'était bien gardé de dénoncer l'autorité distante de l'empereur Gallien en prenant lui-même le titre d'Auguste. Zénobie resta d'abord fidèle à cette politique, mais n'hésita pas à attaquer les forces romaines d'Arabie et d'Égypte - sans l'aval, on s'en doute, de l'empereur. Quand elle se proclame Augusta, c'est à dire impératrice romaine, elle ne cherche nullement à faire sécession de l'Empire. Bien au contraire, elle revendique cet empire tout entier, pour elle-même et pour son fils. Elle ne fait en cela que reproduire le coup de force de Julia Maesa, une syrienne comme elle, qui avait précipité la chute de Macrin et porté Héliogabale au pouvoir en 218.
--Ginolerhino 20 juin 2006 à 19:06 (CEST)
source sur Zénobie[modifier le code]
Voici une source sur Zénobie de Palmyre, dans le cadre d'une étude sur le mouvement nazaréen. Ghalloun [allôôô?] 19 mai 2013 à 10:52 (CEST)