Cortes d'Aragon
Modèle:Infobox Législature Les Cortes d'Aragon (en espagnol, Cortes de Aragón; en aragonais, Cortz d'Aragón) est l'institution dépositaire du pouvoir d'autogouvernement de la communauté autonome d'Aragon. Le Parlement est l'organe entre les mains duquel repose le pouvoir législatif de la communauté. Assemblée composée de députés élus au suffrage universel direct, il est la représentation du peuple aragonais.
Les Cortes d'Aragon a pris ses fonctions en 1983. Il siège au palais de l'Aljaferia à Saragosse. L'actuel président est José Ángel Biel , élu le 20 mai 2011.
Fonctions
- Représentation du peuple aragonais.
- Pouvoir législatif.
- Approbation des budgets et de comptes d'Aragon.
- Choisir le président du gouvernement d'Aragon.
- Élan et contrôle du Gouvernement d'Aragon.
- Désignation des sénateurs autonomes.
- Nomination du Défenseur du peuple.
- Nomination du président de la Chambre des comptes.
- Exercer l'initiative prévue dans la quatrième disposition transitoire de la Constitution espagnole de 1978
- Exercer l'initiative pour la séparation de la communauté autonome dans laquelle il sera incorporé
Histoire
Les Cortes d'Aragon au cours du Moyen Âge et l'Ancien Régime étaient l'incarnation de la succession d'Aragon, et a exercé un rôle important dans la vie politique au roi d'Aragon. Comparé avec les autres royaumes chrétiens péninsule, les Cortes d'Aragon avait des fonctions similaires à celles du reste de la Couronne d'Aragon, et plus important que la Couronne de Castille. La Délégation générale du Royaume d'Aragon servir comme une institution permanente entre les appels pour les coupes, similaire à la vue d'ensemble des autres royaumes de la Couronne d'Aragon. A existé jusqu'en 1707, quand Philippe V abolie par la décrets de Nueva Planta. Un certain nombre d'avocats Aragon a rencontré ceux de l'autre royaume de la Couronne d'Aragon et des villes avec un vote de Cortes de Castille, en conformité avec les coutumes et les mœurs. En tout cas, les réunions ont été seulement deux tribunaux au XVIIIe siècle: 1713 et 1789, tant à Madrid. Les Cortès de Cadix en 1810 ont été faites avec une approche complètement différente, caractéristique du parlementarisme de l'Époque moderne. La dernière réunion de l'Ancien Régime propres tribunaux a été faite en 1833 à jurer que la prince des Asturies à Isabelle II.
Édifice
L'Aljaferia fut la résidence des rois Banu Hud (arabe : بنو هود), une dynastie arabe du taïfa de Saragosse entre 1039 et 1110, puis celle des rois catholiques d'Aragon, avant d'être affectée aux services de l'Inquisition.
Durant la Guerre civile espagnole, le palais de l'Aljaferia servit de prison : de nombreux républicains, socialistes, communistes y furent enfermés. Une fois la guerre civile terminée, le régime franquiste continua à l'utiliser comme prison.
Ce palais, avec son décor de stucs peints, est le reflet de la splendeur atteinte par le royaume-taïfa de Saragosse. Les aménagements et agrandissements continus, du XIIe siècle au XIVe siècle, furent le principal foyer de rayonnement et d'inspiration de l'art mudéjar aragonais.
De structure quadrangulaire, l'enceinte est composée de grosses tours semi-circulaires, à l'exception de l'une d'entre elles, rectangulaire, nommée « tour du Troubadour » (Torreón del Trovador). L'édifice a subi plusieurs agrandissements à la fin XVe siècle, sous la direction de l'architecte mudejar Faraig de Gali. Sous le règne de Philippe II d'Espagne, le palais fut transformé en fort militaire moderne par le siennois Tiburcio Spanochi. Son importance réside en ce qu'elle est l'unique témoignage conservé d'un grand édifice de l'architecture islamique en Espagne à l'époque des taïfas. Avec la mosquée de Cordoue (Xe siècle) et le chant du cygne de la culture islamique que fut l'Alhambra de Grenade (XIVe siècle), nous devons inclure dans la triade de l'architecture hispano-musulmane l'Aljaferia de Saragosse comme parfait exemple de réalisation de l'art taïfa (es) de la période intermédiaire des royaumes indépendants antérieurs à l'avènement des almoravides.
Composition
Élection du 22 mai 2011
- Parti populaire : 30 députés.
- Parti socialiste ouvrier espagnol : 22 députés.
- Parti aragonais : 7 députés.
- Chunta Aragonesista : 4 députés.
- Izquierda Unida : 4 députés.
Liste des présidents du Parlement d'Aragon
Nom | Parti | Début | Fin |
Antonio Embid Irujo | PSOE-Aragón | 1983 | 1987 |
Juan Bautista Monserrat Mesanza | CDS | 1987 | 1991 |
Ángel Cristóbal Montes | PP d'Aragón | 1991 | 1995 |
Emilio Eiroa García | PAR | 1995 | 1999 |
José María Mur | PAR | 1999 | 2003 |
Francisco Pina Cuenca | PSOE-Aragón | 2003 | 2011 |
José Ángel Biel Rivera | PAR | 2011 | Présent |
Voir aussi
Sources
- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Cortes de Aragón » (voir la liste des auteurs).