Conseil européen extraordinaire du 30 juin au 2 juillet 2019

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Conseil européen
Date(s) au
Lieu Drapeau de la Belgique Bruxelles
Président Donald Tusk
(Président du Conseil européen)
Thème(s)
  • Nominations aux plus hautes fonctions de l'UE
Déclaration finale « Réunion extraordinaire du Conseil européen, 30/06/2019 au 02/07/2019 Principaux résultats »
Chronologie des réunions

Le Conseil européen extraordinaire des , et est convoqué pour trouver un accord entre les dirigeants de l'UE sur les nominations aux plus hautes fonctions de l'UE pour lesquelles il joue un rôle déterminant, sans être pour certains de ces postes le décideur final.

Le Conseil européen élit Charles Michel en tant que nouveau président du Conseil européen[1],[2].

Le Conseil propose au Parlement européen la candidature d'Ursula von der Leyen à la fonction de présidente de la Commission européenne[1],[2]. Le processus d'élection à ce poste fait débat depuis la précédente élection entre le Conseil européen et le Parlement européen. Le texte du traité de Lisbonne prévoit que « le Conseil européen, statuant à la majorité qualifiée, propose au Parlement européen un candidat à la fonction de président de la Commission. Ce candidat est élu par le Parlement européen à la majorité des membres qui le composent ». Mais pour l'élection de 2014, la procédure dite du Spitzenkandidat est mise en place qui prévoit que les candidats à la présidence de la Commission soient les têtes de liste des partis représentés au Parlement européen. Lors du Conseil européen informel du 23 février 2018, les dirigeants déclarent qu'ils ne se sentent pas liés par cette procédure et rappellent le texte du traité. Pour l'élection de 2019, plusieurs dirigeants dont notamment Emmanuel Macron refusent de soutenir la candidature de Manfred Weber, tête de liste du PPE, le plus important parti au Parlement européen. Après de longues tractations, les dirigeants s'accordent sur la candidature d'Ursula von der Leyen, ministre fédérale de la Défense du gouvernement allemand, membre de la CDU qui est avec la CSU la composante allemande du PPE[3],[4]'[5].

Le Conseil désigne Josep Borrell Fontelles en tant que candidat pour la fonction de Haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, sous réserve de l'accord de la présidente élue de la Commission[1],[2].

Le Conseil désigne Christine Lagarde comme candidate pour la fonction de présidente de la Banque centrale européenne, sous réserve des avis voulus conformément aux traités[1],[2].

Par ailleurs, le , les députés du nouveau Parlement européen issu des élections du 26 mai 2019, élisent David Sassoli président du Parlement européen[6].

Sources[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Réunion extraordinaire du Conseil européen - Conclusions 2 juillet 2019
  2. a b c et d Postes clés de l'UE: les Vingt-Huit trouvent enfin un accord 2 juillet 2019
  3. « Réunion informelle des 27 chefs d'État ou de gouvernement, 23/02/2018 », sur Consilium,
  4. Cécile Ducourtieux, « « Spitzenkandidat » ou comment sera désigné le président de la Commission européenne », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  5. Zoé Boiron, « «Spitzenkandidat»: le difficile choix du prochain président de la Commission européenne », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  6. « Le social-démocrate italien David Sassoli élu président du Parlement européen », sur LA VDN, (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Documents de l'UE[modifier | modifier le code]

Articles[modifier | modifier le code]

  • Cécile Ducourtieux et Jean-Pierre Stroobants, « Ursula von der Leyen et Christine Lagarde désignées aux plus hauts postes de l’UE », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  • Reuters / Michael Kappeler, « Postes clés de l'UE: les Vingt-Huit trouvent enfin un accord », RFI,‎ (lire en ligne).
  • Laure Mandeville, « Conseil européen: Charles Michel, l’habitué des coalitions impossibles succède à Donald Tusk », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  • « UE: Ursula von der Leyen proposée à la tête de la commission, Christine Lagarde à la BCE », Le Figaro,‎ (lire en ligne).

Compléments[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]