Cinais

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Cinais
Cinais
Le bourg.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
Arrondissement Chinon
Intercommunalité Communauté de communes Chinon, Vienne et Loire
Maire
Mandat
Denis Fouché
2014-2020
Code postal 37500
Code commune 37076
Démographie
Population
municipale
432 hab. (2014)
Densité 49 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 08′ 57″ nord, 0° 10′ 58″ est
Altitude Min. 29 m
Max. 107 m
Superficie 8,77 km2
Élections
Départementales Chinon
Localisation
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Cinais
Liens
Site web village-de-cinais.com

Cinais est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre. Elle fait partie du parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine et est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco.

Ses habitants sont appelés les Cinaisiens et les Cinaisiennes.

Géographie

Le territoire de Cinais est topographiquement composé de trois entités bien distinctes du nord au sud : des bords de Vienne jusqu'au pied du plateau se détache la plaine alluviale de la rivière, vouée à l'élevage des vaches et des oies (on retrouve l'existence de cet élevage dès le XVe siècle, lorsque Rabelais parle des « Oies de Pontilles »). Le plateau, avec en son point culminant à 110 mètres, le Camp des Romains, compte au moins 25 essences de bruyères. Enfin, le versant sud du plateau abrite le village où les maisons ont été creusées suffisamment haut dans le coteau afin de ne pas empiéter sur les parcelles cultivables. La rivière la Vienne et la rivière le Negron sont les principaux cours d'eau qui traversent le village de Cinais.

Histoire

Ancien fief appartenant à l'abbaye de Seuilly, la commune, citée dès le XIIIe siècle dans le cartulaire de l'archevêché de Tours, ne fixera l'orthographe de son nom qu'au début de ce siècle. Dans la commune sont recensées de belles demeures, constructions des XVe et XVIe siècles, telles que la Boulardière.

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1812 1816 Blouin Jean-Baptiste    
1816 1831 Lafon François Hilaire    
1831 1834 Duchenne François    
1834 1837 Lecourt Louis    
1837 1872 Mureau Louis    
1872 1872 Moirin Louis    
1872 1884 Suard Baptiste    
1884 1888 Moutardier Urbain    
1888 1919 Moirin Louis    
1919 1935 Vacher Brilloux Désiré    
1935 1947 Moirin Léon    
1947 1959 François Gabriel    
1959 1983 Villain Jean    
1983 1995 Panier Paul    
1995 1998 Soreau Jean-Louis    
1998   Fouché Denis    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[1]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[2],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 432 habitants, en diminution de −2,26 % par rapport à 2009 (Indre-et-Loire : 2,57 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
499474538549552534524518526
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
482491504476471447456466475
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
452445432354326332335320356
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2014
337315292405430438449446432
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[3] puis Insee à partir de 2006[4].)
Histogramme de l'évolution démographique

Vie locale

Services, commerces, artisanat, loisirs

  • Auberge « Le Palmier »
  • Assistantes maternelles
  • Chambres d'hôtes : « Le Noisillet » et « Les Jards »
  • Charpente / couverture
  • École primaire (niveau maternel)
  • École d'équitation « Le Noisillet »
  • Entreprises de peinture
  • Ferme du Haut Bourg (volailles fermières et foie gras)
  • Garderie pré-scolaire « Copains Copines »
  • Gîtes Ruraux : « La Bittonnerie », « Le Ragon » et « Les Ormeaux »
  • Graveur sur verre
  • Infirmières
  • Plombiers / chauffagistes
  • Sculpteur métal
  • Sentier d'interprétation sur le camp des romains : « les mystères de la lande »
  • Taxi

Associations

  • Association des parents d'élèves de Cinais - Seuilly - Lerné
  • Comité des fêtes
  • École de musique : « Musique en Rabelaisie »
  • Randonneurs Rabelaisiens
  • Football : AOCC (Avoine Olympique Chinon Cinais)
  • Site internet : Cinais Web, association qui publie les informations du village via un site "www.village-de-cinais.com."

Équipements

  • Maison Communautaire (Espace socio-culturel)
  • Cave communale
  • Salle communale François-Rabelais
  • Stade de football
  • Terrain de ball-trap près du camp des Romains (le ball-trap consiste à tirer sur des plateaux d’argile ou des cibles mouvantes à l'aide d'armes de chasse à canons lisses).

Patrimoine

Lieux et monuments

  • Anciens moulins : le moulin à vent de la Devinière est un moulin-tour, il est mentionné sur les plans de 1780 et de 1782. La maison d'habitation en rez-de-chaussée, surélevée, porte la date 1718. Il parait avoir été entièrement reconstruit au XIXe siècle et a actuellement perdu ses ailes. En contrebas du village, un ancien moulin à vent de type cavier est en ruines.
  • Cadrans solaires anciens : celui du Haut-Bourg et celui de la rue des Palmiers (rue principale) qui se trouve sur un mur d'une maison noble de la fin du XVe siècle.
  • Le camp des Romains : vaste plateau parsemé de blocs de pierre qui domine le bourg et qui est en réalité une enceinte d'époque gauloise (sans doute un oppidum).
  • Le cimetière : il est établi sur le site de l'ancienne église Saint-Martin maintenant disparue. Situé sur une hauteur, le site offre un point de vue sur la commune de Cinais, le château de Chinon, celui du Coudray-Montpensier à Seuilly, la commune de La Roche Clermonlt et les champs et forêts alentour.
  • L'église : elle porte le nom de saint Hilaire, le formateur de saint Martin. L'église actuelle date de 1860 et est de style néogothique. La première église, qui se situait près du cimetière, était dédiée à saint Martin.
  • Fermes : « la Mer », datant des XVIe et XIXe siècles, petit rendez-vous de chasse du XIXe et "la Bourdillière", datant du XVIIe siècle.
  • Le hameau de Pontille : le long de la Vienne, célèbre pour ses vaches et pour ses oies, situé sur le GR3 qui est l'ancienne voie romaine allant de Chinon à Saumur.
  • Nombreuses demeures entre XVe et XVIIe siècles dont la Boulardière (manoir des XVe et XVIe siècles qui est une ancienne ferme fortifiée comprenant une enceinte carrée avec une tour circulaire. Le logis est flanqué d'une tour d'escalier polygonale).
  • Le pigeonnier troglodytique : il possède 180 trous de boulins carrés (emplacements de pigeons) sur sept rangées et se situe au-dessus d'un abri troglodytique datant du XVIe siècle.
  • Présence de quelques caves troglodytiques

Personnalités liées à la commune

  • Saint Martin (316-397) : dans le « camp des Romains », parmi tous les blocs de pierre, deux ont été christianisés. Une légende se rattache à ces deux cailloux : "saint Martin ayant achevé la construction de l'église de Cinais, monta sur le camp d'où l'on découvre la vallée de la Vienne sur une grande profondeur. De cet endroit, montant sur un caillou, il lança son « têtu » de maçon en disant : Là où mon têtu tombera, je bâtirai ma nouvelle église". L'outil tomba à Candes… Le caillou garda l'empreinte de son pied. Le saint alla ensuite s'asseoir sur un bloc voisin : ce dernier prit la forme d'un fauteuil confortable. Telle est la légende des cailloux dits "le Pas de saint Martin" et "le Siège de saint Martin", racontée par les habitants du pays.
  • François Rabelais (1494-1553) : dans ses ouvrages "Gargantua" et "Pantagruel", c’est peut-être au camp des Romains qu'il fait allusion quand il parle du « camp de Brûlevieille » où Gargantua fait enterrer une partie des morts de la guerre picrocholine.

Annexes

Sources

Voir aussi

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Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

Liens externes