Christine Sefolosha

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Christine Sefolosha
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Naissance
Nationalité
Activité
Formation
autodidacte
Mouvement
Enfants
Distinction
prix de la Fondation Leenaards, 1998

Christine Sefolosha, née Christine Beck à Montreux (Suisse) le , est une artiste suisse qui pratique la peinture, le dessin et la gravure.

Ses influences africaines et le fait qu'elle soit autodidacte[1],[2] la rattachent à l'art outsider.

Biographie[modifier | modifier le code]

Christine Sefolosha passe son enfance à La Tour-de-Peilz. À l'âge de seize ans, elle déménage à Neuchâtel, où elle suivra ses études au lycée[3]. En 1975, elle part en Afrique du Sud avec son fils et son mari, un médecin vétérinaire sud-africain pratiquant en Suisse[3]. Ce séjour lui permet de découvrir de près la réalité de l'apartheid, qui marquera son expérience[4]. Malgré ce contexte politique et social, elle fréquente régulièrement les bistrots des bidonvilles de Johannesburg, et tisse des liens avec les habitants[3],[5]. Parmi ces rencontres figure notamment celle avec le musicien Patrick Sefolosha, qui deviendra son deuxième mari en 1982. En 1983, Christine Sefolosha rentre en Suisse[3]. Son art est fortement influencé par son expérience africaine[6],[7].

En 2016, elle reçoit le Grand Prix du Pavillon des Arts à Belgrade[8]. En 2019, son exposition au château de Chillon aura une résonance médiatique nationale[9],[10].

Elle a trois fils, dont Thabo Sefolosha, premier joueur suisse de basketball à avoir évolué dans la National Basketball Association, et Kgomotso Sefolosha, joueur de basket professionnel.

Actuellement, elle vit à Montreux[3].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Expositions[modifier | modifier le code]

Expositions personnelles (sélection)[modifier | modifier le code]

  • 2019 : « Odyssées contemporaines », Galerie Univers, Lausanne (CH)
  • 2019 : « Larguer les amarres », Château de Chillon, Veytaux (CH)
  • 2019 : « Sève », La Ferme des Tilleuls, Renens (CH)
  • 2015 : « Voyage onirique », Galerie Univers, Lausanne (CH)
  • 2010 : « Vaisseaux fantômes », galerie Polad-Hardouin, Paris
  • 2009 : « Forces vives », galerie J. Bastien, Bruxelles
  • 2008 : Cavin-Morris Gallery, New York
  • 2007 : Galerie Arts et Lettre, Vevey, Suisse — (avec S. Katuchevsk), Halle Saint-Pierre, Paris
  • 2006 : Centre d'art contemporain, Longwy, France
  • 2005 : La Ferme Asile, Sion, Suisse — Galerie Idées d'artistes, Paris — Centre culturel André-Malraux, Paris
  • 2003 : Nocturnes : Christine Sefolosha, galerie Idées d'artistes, Paris
  • 2002 : « Outremer 3072 » (avec Claire Koenig), Manoir de Martigny, Suisse
  • 2001 : « New Works », Judy Saslow gallery, Chicago, États-Unis — « Conversations » (avec Olivier Estoppey), centre culturel d'Assens, Suisse
  • 2000 : « Und geschaut in Nachtgesichten », Museum im Lagerhaus, Saint-Gall, Suisse
  • 1999-1997-1996 : Maison des Arts – Plexus, Chexbres, Suisse
  • 1996 : Musée de la Création Franche, Bègles, France
  • 1994-1993-1992 : Galerie Aparté, Lausanne, Suisse
  • 1992-1991-1990-1989-1988 : Galerie La Luna, Vevey, Suisse

Expositions collectives (sélection)[modifier | modifier le code]

  • 2011 : « Lady Paranoia & Mr. Killer. Acte II », galerie Polad-Hardouin, Paris
  • 2010 : « Wild Kingdom », Michael Kohler Art Centre, Sheboygan, WI, États-Unis — « Mosaïque », Pont Sainte Marie, France — « Au-dessous des volcans », Mauriac, France
  • 2009 : Cavin-Morris Gallery, New York — Judy Saslow Gallery, Chicago — « Histoires d’elles », galerie Polad-Hardouin, Paris
  • 2008 : « Monotypes », musée Jenisch, Vevey — Museum Im Lagerhaus, Saint-Gall, Suisse
  • 2007 : « Intranquille amour », galerie Polad-Hardouin, Paris — « Home & Beasts », AVAM, Baltimore, États-Unis — « La part d'ombre », galerie Polad-Hardouin, Paris — « Where we come from », Cavin-Morris Gallery, New York — Salon de Mai, Paris
  • 2005 : Judy Saslow Gallery, Chicago — Museum im Lagerhaus, Saint-Gall, Suisse — « Phantom », Cavin-Morris Gallery, New York
  • 2004 : « art&déchirure », Rouen, France
  • 2003 : « Accrochage », Musée cantonal des beaux-arts de Lausanne, Suisse — « Three Visions : Krauth, Sefolosha, Sheehy », Cavin-Morris Gallery, New York — « Insights : Self-Taught Artists for the 21st Century », Cavin-Morris Gallery, New York
  • 2001 : « zoofolies », La Laiterie, Centre Européen de la Jeune Création, Strasbourg
  • 2000 : « Playing », Musée Suisse du Jeu, la Tour-de-Peilz, Suisse / Musée du Jouet, Moirans, France
  • 1999 : Phyllis Kind Gallery, New York
  • 1998 : « Imaginary Civilizations », Halle Saint-Pierre, Paris
  • 1997 : « Het formaat », Musée Stadtshof, Zwolle, Pays-Bas
  • 1995 : « Art brut & co. », Halle Saint-Pierre, Paris,
  • 1993 : « The Gardeners of Memory », Site de la création franche, Bègles, France

Publications et documents (sélection)[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • 2007 : Sefolosha, Éditions Fragments, Paris
  • 2005 : Phantom, textes de Leslie Umberger et d’Alain Bouillet, art&fiction, Lausanne
  • 2004 : Hanté, textes du prof. R. Cardinal et de R. Manley, art&fiction, Lausanne
  • 2002 : Geneviève Roulin, Éditions Furor & Jean Martini, Le Mont-sur-Lausanne, Suisse
  • 2001 : Zoofolies, Centre européen de La Jeune Création, Strasbourg, France
  • 2000 : Outremer 3072, Lausanne, Suisse — L'Art du jeu, musée suisse du Jeu, La Tour-de-Peilz, Suisse / Musée du Jouet, Moirans, France
  • 1999 : Les jours qu'il me reste à vivre, texte d'Anne-Lou Steininger, Prix FEMS 98 — Goudron, Pelure d’oignon, Terre, Lausanne, Suisse
  • 1998 : The End is Near, Dilentante Press, Los Angeles — Civilisations imaginaires, Halle Saint-Pierre, Paris
  • 1997 : Scène artistique veveysanne, musée Jenisch, Vevey, Suisse
  • 1995 : Christine Sefolosha, en terre de feu, texte de Bruno Montpied dans Création Franche no 11, Bègles

Filmographie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Christine Sefolosha est une artiste singulière, qui ne se rattache à aucune école, aucun style, chez qui l’on ne peut déceler aucun emprunt, mais dont pourtant la peinture nous parle directement, sans doute parce qu’elle touche à nos origines. Une peintre autodidacte […]. »

  2. Radio_télévision_suisse, « La tête à l'envers » [html], (consulté le )
  3. a b c d et e Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne, « Christine Sefolosha », base de données des personnalités vaudoises, sur Patrinum (consulté le )
  4. « À l’âge de vingt ans, elle épouse un Sud-Africain et part habiter le "felt" de Johannesburg. Travaillant régulièrement le dessin et la peinture, elle décide de rompre avec cette vie aisée et hypocrite, et va habiter (en 1982) dans le quartier de Kensington (quartier pauvre de Johannesburg) avec un musicien noir. » Martine Lusardy, Le Partage de midi, Éd. Fragments, 2007.
  5. « Christine Sefolosha - Éditions L'Atelier Contemporain », sur www.editionslateliercontemporain.net (consulté le )
  6. Région du Léman (Suisse), « Christine Sefolosha – Larguer les amarres », sur Vaud Promotion (consulté le )
  7. « Christine Sefolosha amarre ses vertiges à l’Univers », sur 24 heures (consulté le )
  8. « Sefolosha, Christine – Galerie Univers » (consulté le )
  9. « L'art onirique de Christine Sefolosha hante le château de Chillon », sur rts.ch, (consulté le )
  10. « Christine Sefolosha largue son mystère à Chillon », sur 24 heures (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]