Château de Humain

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Château de Humain
Début construction 1756
Propriétaire initial Charles-Antoine de Rossius
Propriétaire actuel Léa de Belgique
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région historique comté de La Roche
Province Luxembourg
Commune Marche-en-Famenne
Localité Humain

Le château de Humain est un château situé à Humain, entité de la commune belge de Marche-en-Famenne (Région wallonne).

Jan Helskens, un industriel flamand, serait propriétaire Depuis 2 ans. Il aurait acheté le château pour 15 million des mains de la princesse Lea[1]

Histoire[modifier | modifier le code]

Le château, siège d'une des quatre pairies du comté de La Roche, fut construit en 1756 par Charles-Antoine de Rossius, seigneur d'Humain. Lambert Lejeune en devient le propriétaire et, le , sa veuve Julienne Poncelet épouse en secondes noces le baron Emmanuel Coppens d'Eeckenbrugge (né en 1792). Le baron Coppens d'Eeckenbrugge sera sénateur de 1839 à 1848 et il décède au château de Humain le .

En 1832, Le château d'Humain passe entre les mains de Hippolyte Lejeune (1817 - 1863, fils de Lambert et de Julienne Poncelet). Hippolyte hérite ainsi des biens paternels, soit un lot de 672 ha, comprenant le château, la ferme et ses dépendances. Il épouse en 1841, Eulalie Closset de Liège. Ils ont entre autres, deux fils : Maximilien (1857-1886) et Georges.

En 1880, après le décès de leur père, Maximilien Lejeune et son frère Georges, tenaient le château de Humain en indivision. En raison d'une déclaration en faillite de Georges, la propriété donna lieu à une vente forcée aux enchères publiques le . L'adjudication fut enlevée pour la somme de 745 000 francs or par Mathieu Closset, cousin germain de Maximilien pour le compte duquel il officiait. Maximilien devint ainsi seul propriétaire de Humain. Il épouse en 1881 Mathilde Freson de Liège (1858-1923). Il décède le et sa fille Madeleine, âgée seulement de trois ans, devint héritière du domaine. Toutefois, à la suite d'une réunion du Conseil de famille, Mathilde Freson vendit les biens le . Madeleine qui épousa plus tard Albert de Castella, fut la dernière et unique descendante du nom, de la branche de Humain[pas clair].

Lors de la vente du château, Émilie Pauline Masquelin acheta le premier lot comprenant le château, parc, étangs, ferme et bois (413 ha). Elle était l’épouse du baron Emmanuel Coppens d'Eeckenbrugge[2] et fille de Prosper Masquelin (président du Conseil d'administration de la Caisse de Reports et Dépôts à Bruxelles) et de Hermance Françoise Pauline Van Cutsem. Ainsi les Coppens réintègrent le château de Humain. Devenu veuf en 1907, le baron Coppens d'Eeckenbrugge se remaria l'année suivante avec une villageoise de Humain, Adèle Marie Bourlon, et vendit ses propriétés de Humain. Edmond de Bivort de la Saudrée (1889-1989) acquiert le château de Humain (424 ha). Il était né au château de Fontaine l’Évêque. Il avait une sœur, Angèle de Bivort de la Saudée qui avait épousé le comte Théodore de Goussencourt. La fille de ces derniers, Marie Louise de Goussencourt, née également au château de Fontaine l’Évêque, épouse en 1919 le Baron Étienne Verhaegen. Edmond de Bivort de la Saudée en était encore propriétaire en 1928.

Fin des années 1920, début des années 1930, le baron Étienne Verhaegen (1889-1989) hérite au titre de légataire universel d’Edmond de Bivort de la Saudée (oncle de son épouse Marie Louise de Goussencourt) du château de Humain.

1940 : Décès de Marie Louise de Goussencourt (épouse Baron Verhaegen). 1944-45 : La Bataille des Ardennes. Au cours de cette contre offensive allemande, le jour de Noël 1944, un incendie dévaste une grande partie de l'intérieur du château de Humain. Dans les années qui suivirent, le baron Étienne Verhaegen se remaria avec Claire Dessain (1900-1972). Ensemble, ils firent reconstruire le château en en respectant l'état original et en recourant, pour l'intérieur, à des matériaux d'époque. L'étage du bâtiment principal ne fut toutefois jamais restauré intérieurement. Jusqu'en 2015, le château fut la résidence familiale de plusieurs barons Verhaegen successifs (Étienne, Antoine, Dominique). Il devient la propriété de Lea Wolman, veuve du prince Alexandre de Belgique. Elle y effectue des travaux de transformation depuis 2015 et le met en vente en 2017.

Le château[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (nl-BE) « Man die fortuin maakte met PFAS-vrije pannen legt 25 miljoen euro neer voor riante woonst aan de Leie », sur De Standaard Mobile, (consulté le )
  2. Petit-fils du sénateur Emmanuel baron Coppens d'Eeckenbrugge (1792-1867) et de Julienne Poncelet, né à Bruxelles au château de Burnot en 1858, mort à Humain en 1907.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]