Château d'Herbeumont

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Château d’Herbeumont
Image illustrative de l’article Château d'Herbeumont
Période ou style philippien
Type forteresse
Début construction XIIIe siècle
Protection Icône du bouclier bleu apposé sur un immeuble classé de la Région wallonne Patrimoine classé (1938, ruines et abords, no 84029-CLT-0001-01)
Icône du bouclier bleu apposé sur un immeuble classé de la Région wallonne Patrimoine classé (1989, ruines, no 84029-CLT-0002-01)
Icône du bouclier bleu apposé sur un immeuble classé de la Région wallonne Patrimoine classé (1938, ruines et abords, no 84029-PEX-0001-01)
Icône du bouclier bleu apposé sur un immeuble classé de la Région wallonne Patrimoine classé (1989, ruines, no 84029-PEX-0002-01)
Coordonnées 49° 46′ 36″ nord, 5° 13′ 59″ est
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région historique duché de Luxembourg
Province Luxembourg
Localité Herbeumont
Géolocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)
Château d’Herbeumont
Géolocalisation sur la carte : province de Luxembourg
(Voir situation sur carte : province de Luxembourg)
Château d’Herbeumont

Le château d'Herbeumont est l'un des plus impressionnants sites belges relevant du patrimoine majeur de Wallonie. Construit sur une butte de schiste, il domine d'une part le village d'Herbeumont et d'autre part l'isthme d'un long méandre de la Semois nommé Tombeau du Chevalier. Ses ruines ont été rénovées en 2010 et offrent depuis au visiteur « le vrai visage d'une fortification du XIIIe siècle »[1].

Site[modifier | modifier le code]

Maisons basses au pied d'une butte boisée surmontée de ruines. Forêt à flanc de coteau à l'arrière-plan.
La butte du château dominant le village.

L'assise naturelle du château est une élévation de schiste en forme de butte ou de tumulus mais dans des proportions énormes, planté au milieu de la vallée. Les flancs de cette colline sont à pic, dominant la rivière de plus de 100 m de même qu'Herbeumont vers le nord.

Le château contrôlait la Semois en un lieu où les routes sont parallèles dans un espace étroit. Deux voies venant de France pour gagner Neufchâteau s'y rencontrent : l'une va de Sedan par Bouillon et le gué des Manhelles, l'autre part de Carignan (anciennement appelée Yvois), par le gué du Moulin.

Construction[modifier | modifier le code]

La nature - crête rocheuse escarpée - n'était pas adaptée à une telle construction. On l'aplanit et un plateau fut ainsi élargi au sommet. Les travaux ont été réalisés assez étonnamment en une seule étape.

Le plan primitif de la forteresse médiévale, datant d'après 1268, consiste en une variante usuelle du château philippien sur site en hauteur au XIIIe siècle[2]. Ce plan dessine un trapèze irrégulier flanqué de six tours rondes et d'un puissant donjon quadrangulaire. Au centre, une vaste cour était entourée de courtines.

Le chemin abrupt pour y parvenir, le donjon et les tours qui encerclent l'entrée de l'édifice, rendaient sa prise difficile.

La forteresse s'adapta aux temps et notamment à l'artillerie dès le XVIe siècle avec des travaux permettant de contrer toute tentative de sape. Mais elle fut cependant abandonnée au milieu du XVIIe siècle et démantelée en 1657 par les troupes de Louis XIV.

Classement, fouilles, rénovation[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Le château retrouve son prestige », sur lavenir.net, l'avenir.net, (consulté le ).
  2. Philippe Bragard, « Essai sur la diffusion du château "philippien" dans les principautés lotharingiennes au XIIIe siècle », Bulletin Monumental, Société française d'archéologie, vol. 157, no 2,‎ , p. 141-167 (ISSN 0007-473X, lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]