CARITIG

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Centre d'aide, de recherche et d'information sur la transsexualité et l'identité de genre

Cadre
Forme juridique Association loi de 1901
But Soutien aux droits et conditions des personnes trans et intersexes
Surnom CARITIG
Zone d’influence France
Fondation
Fondateur Armand Hotimsky, Germaine Nijsten et Phaedra Kelly
Identité
Publications Les Chemins des trans
TransGenre Actu
Site web www.caritig.orgVoir et modifier les données sur Wikidata

Le CARITIG (Centre d'aide, de recherche et d'information sur la transsexualité et l'identité de genre) est une association loi de 1901 créée à Paris en 1995 par Armand Hotimsky[1], Germaine Nijsten et Phaedra Kelly[2], et parrainée par un comité de spécialistes de différents pays États-Unis, France, Allemagne, Belgique et Pays-Bas ainsi que d'Italie.

Au cours de ses dix dernières années, ses missions ont été d'aider et de soutenir les personnes transgenres (dans le sens générique du terme), grâce à une ligne d'écoute, en leur apportant information et en les aidant dans leurs recherches et démarches[3]. L'association rassemble un spectre large d'identités de genre et défend cette position, en opposition à d'autres associations[1],[4].

Le CARITIG milite également pour faire évoluer les droits des personnes transgenres et intersexes. Elle est, par l'intermédiare de Vincent Guillot, le relais en France de l'Organisation internationale des intersexués (OII), avant la fondation de l'OII France en 2005 (qui deviendra le CIA)[5].

L'association a édité une revue Les Chemins de Trans de 1995 à 2000[6], parallèlement elle a diffusé une lettre mensuelle intitulée La Lettre de CARITIG de 1997 à mars 2002. Celle-ci fut remplacée par un bulletin plus étoffé TransGenre Actu d'avril 2002 à mars 2005.

Le , le CARITIG a organisé une conférence avec l'École de Psychanalyse Lacanienne et les éditions EPEL réunissant plus de 100 psychanalystes pour la sortie du livre de Pat Califia Le mouvement transgenre en la présence de l'auteur, livre publié par ces mêmes éditions[7].

Le CARITIG a également organisé au profit de l'ILGA la pré-conférence sur les droits des transgenres le , réunissant pour la première fois des spécialistes et des activistes du monde entier ainsi que des représentants de l'OMS[7].

Le , le CARITIG a interpellé les douze candidats à l'élection présidentielle avec un questionnaire composé de onze interrogations. Un dossier permettant de découvrir les réponses des candidats est accessible sur le site internet de l'association.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Vincent Guillot, « Émergence et activités de l’organisation internationale des intersexué·e·s », Nouvelles Questions Féministes, vol. 27, no 1,‎ , p. 144 (ISSN 0248-4951 et 2297-3850, DOI 10.3917/nqf.271.0144, lire en ligne, consulté le )
  2. Karine Espineira, « Le mouvement trans : un mouvement social communautaire ? », Chimères, vol. 87, no 3,‎ , p. 85 (ISSN 0986-6035 et 2111-4412, DOI 10.3917/chime.087.0085, lire en ligne, consulté le )
  3. « Résultats de recherche | Associations | journal-officiel.gouv.fr », sur www.journal-officiel.gouv.fr (consulté le )
  4. Victoire Patouillard et Axel Delmotte, « portraits de groupes : Camille Cabral (PASTT), Joëlle Grégorie (ASB), Armand Hotimsky (Caritig) », Vacarme, vol. 11, no 1,‎ , p. 96 (ISSN 1253-2479 et 2107-092X, DOI 10.3917/vaca.011.0096, lire en ligne, consulté le )
  5. Vincent Guillot, « Émergence et activités de l'organisation internationale des intersexué·e·s », Nouvelles Questions féministes, vol. 27,‎ , p. 144-150 (lire en ligne).
  6. « Le CARITIG », sur www.positifs.org (consulté le )
  7. a et b « Chronologie du mouvement trans », sur Mémoire des sexualités, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Frank Martin, « CARITIG », FTM International (en), no 52,‎ , p. 18 (lire en ligne [PDF]).
  • Mélanie Golin, La politique de reconnaissance du CARITIG, , 109 p., mémoire de maitrise de sociologie, dans le cadre du séminaire « L'engagement public : agencements cognitifs, enjeux associatifs ».
  • Victoire Patouillard et Axel Delmotte, « Portraits de groupes : Camille Cabral (PASTT), Joëlle Grégorie (ASB), Armand Hotimsky (Caritig) », Vacarme, vol. 11, no 1,‎ , p. 96-99 (DOI 10.3917/vaca.011.0096, lire en ligne Accès libre).

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Site officiel, archivé en 2008 : compte-rendu d'activités et d'actions, communiqués, statuts, photographies, archives de TransGenre Actu (1997-2005) et couvertures et sommaires des Chemins de trans (1995-2000)