Bernadette d'Angevilliers

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Bernadette d'Angevilliers
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Biographie
Naissance
Vers Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Bernadette BemerVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Bernadette d'AngevilliersVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
A travaillé pour

Bernadette Bemer, dite Bernadette d'Angevilliers, est une ancienne journaliste de l'ORTF et la fondatrice de Radio Solidarité.

Biographie

Bernadette d'Angevilliers est une ancienne journaliste de l'ORTF puis une collaboratrice au SIRPA. En 1981, elle crée, avec Philippe Malaud et Yannick Urrien, Radio Solidarité, affiliée au RPR et à l'UDF. Radio Solidarité émet d'une tour du Front de Seine avec une puissance de 10 kW[1],[2].. Elle connaît un succès certain jusqu'en 1986. À partir de cette date, des éléments d'extrême droite, qui ont infiltré la station, profitent d'une lourde hospitalisation de Bernadette d'Angevilliers pour tenter de s'approprier Radio Solidarité.[réf. nécessaire]. Elle se voit retirer définitivement son autorisation d'émettre en 1990[2].

Animatrice un temps d'un Comité français des femmes pour l'Europe, à la fin des années 1970, Bernadette d'Angevilliers est plus proche de Simone Veil que de Jean-Marie Le Pen, notamment sur ce sujet européen[3], et elle se bat sans succès, le cofondateur Philippe Malaud ayant rejoint le clan des frondeurs. Ces derniers ne pouvant reprendre Radio Solidarité, ils finissent par créer Radio Courtoisie. Bernadette d’Angevilliers préfère alors déposer le bilan plutôt que de faire route avec la droite extrême. Radio Solidarité cesse d’émettre en 1990, quand le CSA lui retire définitivement son autorisation d'émettre. L'aventure de Radio Solidarité devenue Radio Solidarité Libérale est terminée. Le désir initial de Bernadette d'Angevilliers de constituer un véritable réseau de radiodiffusion national ne s'exaucera donc jamais.

Pour mettre un terme à cette aventure, Bernadette d'Angevilliers a signé, dans la partie culturelle du numéro de du mensuel L'Ère nouvelle, Une lettre de Radio Solidarité contemporaine de la création de la station NRJ en 1981. Son nom reste le synonyme, dans le monde de la radio, d'une certaine opianiâtreté à maintenir une antenne[4].

Notes et références

  1. Annick Cojean, FM - La folle histoire des radios libres, Grasset, , 334 p. (ISBN 2-246-80252-0, présentation en ligne)
  2. a et b « Radio Solidarité (75) », sur schoop.fr
  3. « Le débat européen », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  4. « La pasionaria des cimes », Le Monde,‎ (lire en ligne)