Benoît Simard

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Benoît Simard
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 68 ans)
QuébecVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Membre de
Distinction

Benoît Simard, est né le à Saint-Stanislas (Saguenay–Lac-Saint-Jean, Québécois est mort le 6 septembre 2010 au Québec[1] est un peintre canadien dont le style semi-figuratif fera la renommée[réf. nécessaire].

Biographie[modifier | modifier le code]

Né le à Saint-Stanislas (Saguenay–Lac-Saint-Jean, Québec, Canada), il passe son enfance dans la ville voisine, Mistassini. Ses œuvres font partie d’une trentaine de collections publiques et privées: musées du Vatican à Rome, Bibliothèque nationale du Québec à Montréal, collection de l'ex-premier ministre français Jacques Chirac, l’archidiocèse de Québec et Musée national des beaux-arts du Québec[2].

Autodidacte, c'est vers l’âge de 12 ans qu'il commence à s’intéresser à la peinture. C'est sur les store de sa chambre qu'il peindra sa première œuvre, inspirée de la chanson Le Plat Pays de Jacques Brel.

Après des études en psychologie à l’Université Laval et à l’Université de Sherbrooke, Benoît Simard exerce le métier de psychologue à l’hôpital Saint-François d’Assise, où il prête assistance aux toxicomanes. C'est en 1974 que sa carrière prend un tournant international alors qu'il reçoit lors d'une exposition en France la médaille de la ville de Saint-Paul-de-Vence, dans la catégorie « composition », lors du Grand Prix international de peinture et de sculpture[3].

Le peintre jeannois se consacre entièrement à sa carrière artistique au début des années 1980. Les œuvres de Benoît Simard marquent avant tout par leur fantaisie, les dimensions picturales évoquant le mouvement et la juxtaposition des textures. On assiste graduellement à une métamorphose esthétique[4]. En 1987, il cumule déjà une cinquantaine d’expositions en solo et en groupe que ce soit au Québec, aux États-Unis ou en Europe[5].

En 1993, sa toile Le Champ de trèfle est choisie pour représenter le Canada à la Biennale internationale des beaux-arts de Paris. La même année, il signe un contrat de distribution avec Opus One, la plus importante compagnie de reproduction d’œuvres d’art au monde. Ainsi, ses lithographies sont vendues dans 53 pays[6].

En 1994, Benoît Simard est admis à l’Académie royale des arts du Canada, un fait extrêmement rare pour un artiste autodidacte. Fort de plus de 60 expositions ayant voyagé en France, en Italie, en Australie et aux États-Unis, Benoît Simard a toujours dépeint sa vision de la musique – un peu celle d’un psychanalyste – par des compositions abstraites et symboliques. La dernière réalisation de l’artiste consiste en une série de 21 tableaux inspirés de 50 ans de chansons québécoises. Les toiles ont été exposées à l’hôtel de ville de Québec lors des fêtes du 400e anniversaire de la ville. Le titre de chaque œuvre correspond à une phrase de la chanson qu’elle représente : C'était une jolie fille pour La Pitoune de la Bolduc, par exemple. Ces œuvres sont dédiées à de grands artistes tels Félix Leclerc, Gilles Vigneault, Jean-Pierre Ferland, Luc Plamondon et Ariane Moffatt[7].

Le peintre s’éteint le à l’Hôpital de l’Enfant-Jésus de Québec, après un long combat contre la maladie. Un ami qui l’a bien connu[Qui ?] le décrit comme un homme généreux, expansif et surtout imprégné de l’idée de laisser une œuvre immortelle.

En 2018, la Ville qui l'a vu grandir lui rend hommage en lui décernant le titre de Bleuets étoilés, un temple de la renommée locale.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Benoit SIMARD - Avis de décès #798120 », sur MesAieux.com (consulté le )
  2. Louis-Guy Lemieux, « Un peintre dans la cité », Le Soleil, Québec, 25 juin 1993.
  3. Carl Beaulieu, « Biographie », Benoît Simard, artiste-peintre, 2010 (lire en ligne).
  4. Robert Bernier, « Benoît Simard », s.d.
  5. Aline Francoeur, « L’artiste-peintre Benoît Simard à Rimouski », Le Rimouskois, 7 juillet 1987, p. A-18.
  6. Francine Bordeleau, Op. cit.
  7. Régis Tremblay, « Benoît Simard : peindre avec la musique des mots », Le Soleil, 14 novembre 2008 (lire en ligne).