Benoît Chomel de Jarnieu

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Benoît Chomel de Jarnieu
Benoît Chomel de Jarnieu en 2011.
Fonctions
Inspecteur général des armées – Marine
-
Xavier Magne (en)
Major général de la Marine
-
Stéphane Verwaerde (d)
Biographie
Naissance
Nationalité
Allégeance
Enfant
Romain Chomel de Jarnieu (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Grade militaire
Site web
Distinctions

Benoît Chomel de Jarnieu, né le à Saint-Mandé, est un militaire français. Amiral, il est major général de la Marine du au , puis inspecteur général de la Marine nationale du au .

Biographie[modifier | modifier le code]

Origine et formation[modifier | modifier le code]

Benoît Chomel de Jarnieu est issu d'une famille de la haute bourgeoisie du Vivarais connue depuis la fin du XIIIe siècle[pas clair] et dont la filiation suivie débute dans la première moitié du XVe siècle[1]

Son arière-grand-père, René Daveluy, était contre-amiral dans la Marine nationale française[2].

Il entre à l'École navale en 1975.

Carrière militaire[modifier | modifier le code]

Benoît Chomel de Jarnieu devient commandant de l'EDIC 9083 à Nouméa en 1981.

Il devient directeur du cours des officiers de spécialité au Centre d'instruction naval de Saint-Mandrier en 1987.

Commandant de l'aviso Premier maître l'Her en Méditerranée en 1991, il prend part à la mission « Artimon » dans l'Océan Indien. Il est nommé commandant en second de la frégate anti-aérienne Jean-Bart en 1997.

Il est nommé rédacteur à la sous-direction technologie opérationnelle puis celles de chef de la cellule crise et du bureau OTAN à la Délégation aux affaires stratégiques.

Il prend part à la mission « Héraclès » en 2000 comme commandant de la frégate anti-sous-marine La Motte-Picquet.

Auditeur à l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) et du Centre des hautes études militaires en 2002, il est nommé chef de la cellule « Relations internationales, monde » du cabinet militaire du ministre de la Défense en 2003. Il passe amiral en 2005 et devient chef de la division « Organisation et ressources humaines » auprès de l'État-major des armées. Il devient sous-chef d'état-major et directeur du personnel militaire de la Marine en 2007, puis major général de la Marine en 2009.

Il est nommé inspecteur général des armées pour la Marine nationale et élevé au grade d'amiral en 2012.

Retraite[modifier | modifier le code]

Benoît Chomel de Jarnieu publie un livre sur son arrière-grand-père, le contre-amiral René Daveluy et crée un site web pour la réédition d’ouvrages portant sur le monde militaire[3].

L'un de ses quatre enfants, le capitaine Romain Chomel de Jarnieu (1985-2019), appartenant au Groupement de commandos de montagne, est mort pour la France dans un accident aérien lors du combat de la vallée d'Eranga[4].

Décorations[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Chomel et Chomel de Jarnieu », dans Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. X. CHA-CHU, Évreux, (lire en ligne), p. 386-389.
  2. « Le contre-amiral Daveluy, une volonté à toute épreuve », Cols bleus,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. « À livres ouverts », Cols bleus,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. « Qui était Romain Chomel de Jarnieu, "enfant de Toulon", mort lors de l'accident d'hélicoptères au Mali », Var-Matin,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. Décret du 2 juillet 2010 portant promotion.
  6. Décret du 7 juillet 1997 portant promotion et nomination.
  7. Décret du 31 octobre 2000 portant promotion et nomination.
  8. « Décret du 11 février 2014 portant promotion et nomination », sur Fédération nationale du mérite maritime et de la médaille d'honneur des marins, section Finistère, (consulté le ).


Liens externes[modifier | modifier le code]