Bataille de Haslach-Jungingen
Date | |
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Lieu |
Haslach (Allemagne actuelle) |
Issue | Victoire française |
Empire français | Monarchie de Habsbourg |
Pierre Dupont de l'Étang | Karl Mack Ferdinand d'Autriche |
6 000 hommes | 25 000 hommes |
106 morts 623 blessés[1] |
400 morts 1 100 blessés 4 000 prisonniers |
Batailles
Batailles navales
Campagne d'Allemagne (1805) : opérations en Bavière - Autriche - Moravie
Campagne d'Italie (1805) : Opérations en Italie du Nord
Coordonnées | 48° 26′ 32″ nord, 9° 58′ 52″ est | |
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La Bataille de Haslach-Jungingen (ou d'Albeck), eut lieu le à Ulm-Jungingen (de) au Nord d'Ulm près du Danube, elle fait partie des guerres de la Troisième Coalition.
Ordre de bataille
- 9e régiment d'infanterie légère
- 96e régiment d'infanterie de ligne
- 32e régiment d'infanterie de ligne
- 1er régiment de hussards
- 15e régiment de dragons
- 17e régiment de dragons
Déroulement
Le général de division Pierre Dupont de l'Étang passa le Rhin à Lauterbourg le . Dupont avait la garde de la rive nord du Danube, et pensait que la garnison autrichienne stationnée là n'était que des renforts, et non pas une armée entière[2].
Cependant, s'approchant d'Ulm le , Dupont trouva le maréchal autrichien Karl Mack von Lieberich à la tête de 25 000 hommes, dont près de la moitié appartenait à la cavalerie. Dupont pensa que se retirer aurait incité les Autrichiens à le poursuivre et à détruire sa division, c'est pour cela qu'il choisit d'attaquer l'ennemi malgré son infériorité numérique. L'archiduc, renonçant à une attaque de front, essaya les deux ailes de la petite armée. Sur la droite de Dupont, le petit village de Jungigen fut pris et repris cinq fois.
Au fur et à mesure que la bataille se déroulait, le maréchal Mack vint à penser que les troupes françaises qu'il affrontait faisaient partie, non pas d'un groupe isolé, mais d'un corps d'éclaireurs, c'est pour cette raison qu'il n'engagea pas toutes ses réserves dans la bataille.
Cette erreur d'appréciation permit à Dupont de tenir tête aux Autrichiens jusqu'à la tombée de la nuit, puis il tira profit de l'obscurité pour se retirer sur Albeck avec 4 000 prisonniers Autrichiens. Il fut ensuite rejoint par le VIe Corps sous les ordres du maréchal Ney, qui connaissait à présent la position des forces autrichiennes.
Notes et références
- Paul Claude Alombert, Jean-Lambert-Alphonse Colin, La Campagne de 1805 en Allemagne, p.730.
- Bataille-haslach-jungingen