Andrea Geissbühler

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Andrea Geissbühler
Illustration.
Portrait officiel, 2019.
Fonctions
Conseillère nationale
Législature 48e à 51e
Groupe politique UDC (V)
Commission CAJ (depuis 2015)
CdG et CPS (2011-15)
CIP (2008-11)
Biographie
Nom de naissance Andrea Martina Geissbühler
Date de naissance (47 ans)
Lieu de naissance Berne
Nationalité suisse
Parti politique UDC
Profession Policière
Thérapeute équine (Équithérapie)
Résidence Bäriswil

Andrea Geissbühler, née le à Berne (originaire de Lauperswil), est une personnalité politique suisse, membre de l'Union démocratique du centre (UDC). Elle est députée du canton de Berne au Conseil national de 2007 à 2023.

Biographie[modifier | modifier le code]

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Andrea Martina Geissbühler naît le à Berne. Elle est originaire d'une autre commune du canton de Berne, Lauperswil[1]. Elle est la fille de la députée UDC au Grand Conseil du canton de Berne Sabina Geissbühler-Strupler, enseignante au primaire et professeur de gymnastique, et de Michael Geissbühler. Elle a deux frères aînés et un frère cadet[2],[3],[4].

Elle grandit à Herrenschwanden (village rattaché à la commune de Kirchlindach[5]). Après l'école obligatoire, elle s'inscrit à l'école ménagère, accomplit une formation de monitrice Jeunesse et Sport et obtient un brevet d'équitation. Elle suit ensuite[6] une formation de maîtresse d'école enfantine de 1995 à 1998, puis effectue des remplacements dans des écoles tout en suivant une formation de thérapeute équine à Zurich. Elle travaille quatre ans dans une école enfantine près de Berne, puis s'inscrit à l'école policière de la ville de Berne en 2006. Elle exerce le métier de policier à Bümpliz de 2007 à 2013[7].

Elle est mariée depuis 2012 et mère de trois enfants[7]. Elle habite à Bäriswil[1].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Élue au Conseil national en 2007 et réélue à trois reprises, elle est membre de la Commission des affaires juridiques (CAJ) de 2007 à 2011 et depuis 2015, de la Commission des institutions politiques (CIP) de 2008 à 2011, de la Commission de gestion (CdG) de 2011 à 2015 et de la Commission de la politique de sécurité (CPS) de 2011 à 2015[1].

Arrivée à la limite des seize ans de mandat fixée par la section bernoise de l'UDC, elle annonce en ne pas vouloir solliciter une dérogation pour les élections fédérales d'octobre 2023[8].

Positionnement politique[modifier | modifier le code]

Elle appartient à la ligne conservatrice de l'UDC[9] : elle défend une politique d'abstinence en matière de drogue (elle préside une association faîtière d'organisations prônant l'abstinence[10],[11]), elle s'oppose au mariage entre personnes de même sexe (elle fait partie du comité référendaire en 2021[12]) et lutte contre l'avortement (elle est membre du comité directeur de l'association Pro Life (de)[1] et lance fin 2021 avec Yvette Estermann deux initiatives populaires visant à le limiter[13]). Durant la pandémie de covid-19, elle a soutenu l'opposition à la politique anti-Covid-19, notamment le groupe de policiers Wir für Euch[14],[15].

Autres mandats[modifier | modifier le code]

Elle est membre de l'Action pour une Suisse indépendante et neutre[16] et rédactrice dans le journal de l'association Pro Libertate[17].

Critiques[modifier | modifier le code]

En août 2015, la Tribune de Genève accuse Andrea Geissbühler de frayer avec les membres de plusieurs sectes, dont l'église de scientologie[18].

En , interrogée par TeleBärn sur la légèreté des peines pour viol, elle crée la polémique en déclarant que les femmes naïves qui ramènent des inconnus chez elles avant de se raviser portent une part de responsabilité[N 1],[19],[20].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. « Naive Frauen, die fremde Männer nach dem Ausgang mit nach Hause nehmen und dann ein bisschen mitmachen, aber dann plötzlich dennoch nicht wollen, tragen ja auch ein wenig eine Mitschuld. Da sind die bedingten Strafen vielleicht gerechtfertigt », cf. (de) « Naive Frauen mitschuldig an Vergewaltigung », sur www.20min.ch, (consulté le )

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Biographie de Andrea Geissbühler », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. (de-CH) « Berner Grossrätin will Homosexuellen-Schulbesuche verbieten », sur Blick, (consulté le )
  3. Grosser Rat des Kantons Bern, « Detailansicht Mitglied - Sabina Geissbühler-Strupler, SVP, Herrenschwanden », sur www.gr.be.ch (consulté le )
  4. (de) « Sabina Geissbühler-Strupler », sur site personnel (consulté le )
  5. Anne-Marie Dubler (trad. Walter Weideli), « Herrenschwanden » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  6. Sylvia Revello, « La justice suisse «trop clémente» envers le viol? », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  7. a et b (de) Andrea Geissbühler, « Über mich », sur site personnel (consulté le )
  8. (de) Christof Vuille, « SVP: Aebi, Geissbühler & von Siebenthal treten zurück », sur Nau, (consulté le )
  9. « Yodleuse, équithérapeute, entrepreneur: ces parlementaires inconnus en Suisse romande », sur rts.ch, (consulté le )
  10. « «Nous ne sommes pas une organisation sectaire» », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  11. (de) « Vorstand », sur drogenabstinenz.ch (consulté le )
  12. « À notre propos », sur Non au mariage pour tous (consulté le )
  13. « Deux initiatives limitant l'avortement lancées par des conseillères nationales UDC », sur rts.ch, (consulté le )
  14. https://www.blick.ch/schweiz/support-fuer-umstrittenen-verein-wir-fuer-euch-svp-nationalraetin-geissbuehler-verbuendet-sich-mit-skeptiker-polizisten-id16996269.html
  15. https://wirfuereuch.ch/wp-content/uploads/2021/11/Geissbu%CC%88hler-720p.mp4
  16. « Élections fédérales 2015 : 43 membres de l'ASIN à Berne », ASIN Bulletin, no 178,‎ , p. 3.
  17. Pro Libertate Mitteilungen, 6/18 Novembre/Décembre 2018/, p.1
  18. Une conseillère nationale UDC fraie avec la scientologie, article de Pascal Schmuck dans La Tribune de Genève le 10 août 2015. Page consultée le 15 mars 2023.
  19. « Tollé après les propos d'une élue UDC sur le viol et ses victimes "naïves" », sur rts.ch, (consulté le )
  20. Sylvia Revello, « La justice suisse «trop clémente» envers le viol? », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès libre, consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]