Anastasia Colosimo

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Anastasia Colosimo
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Biographie
Naissance
Nom de naissance
Anastasia Gabrielle Angéline ColosimoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Mère
Lilka Colosimo (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Thaïssia Colosimo (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Directeur de thèse
Influencée par
Distinction

Anastasia Colosimo, née en 1990, est une essayiste franco-américaine[1] spécialiste de science politique et de philosophie politique. Elle est conseillère presse internationale du président Emmanuel Macron depuis .

Biographie[modifier | modifier le code]

Anastasia Gabrielle Angéline Colosimo[2] est la fille de Jean-François Colosimo[3], éditeur, essayiste et professeur de théologie orthodoxe, Avignonnais d'origine calabraise, et d'une mère russe, apparentée à Soljenitsyne qui a quitté son pays en 1972 pour les États-Unis[4],[5]. Ses parents se rencontrent au séminaire Saint-Vladimir à New York. Titulaire d'un passeport russe, elle dit avoir été élevée dans un esprit anti-soviétique et anti-Poutine[1].

Elle effectue sa scolarité secondaire au lycée Henri-IV[5] puis soutient en 2018, après cinq ans de recherches[6], une thèse de doctorat de science politique, à Sciences Po Paris, intitulée Juger de la religion ? : droit, politique et liberté face au blasphème en démocratie, sous la direction de Jean-Marie Donegani[7],[8].

En , elle publie Les Bûchers de la liberté, un essai consacré aux lois mémorielles et à la liberté d'expression, en écho aux attentats de janvier 2015 à Paris. Elle y pointe « le danger d’une judiciarisation de l’atteinte aux sentiments par la parole, qui plonge nos sociétés dans une spirale dont on ne voit comment elle ne pourrait attenter aux libertés individuelles »[9],[8],[10],[11],[12],[13].

Lors de la pandémie de Covid-19, elle déclare sur le plateau de LCI que refouler les non-vaccinés à l’hôpital « serait un bon moyen de sélection naturelle ». Rattrapée par la polémique, elle évoque ensuite « une plaisanterie bête »[1].

En 2019, elle part aux États-Unis et occupe pendant quatre ans le poste de chief of staff au sein du cabinet de conseil en communication Richard Attias & Associates[14]. Elle participe à l’organisation de différents sommets internationaux pour son cabinet, ce qui lui permet, selon Richard Attias, de côtoyer « des chefs d’État pour en comprendre les priorités et les préoccupations »[1].

En janvier 2023, elle est nommée conseillère presse internationale d’Emmanuel Macron en remplacement d'Anne-Sophie Bradelle[15],[5]. Elle est chargée de la communication pour l'Europe[6]. Elle est décrite par Le Monde comme « appréciée des sphères souverainistes et de la droite extrême ». Elle est notamment une amie proche de Sarah Knafo, directrice de campagne et compagne d’Éric Zemmour[1].

Publications[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Claire Gatinois et Ivanne Trippenbach, « Jean Spiri et Anastasia Colosimo, deux nouveaux conseillers pour l’Élysée », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. « Liste des admissibles au concours AL proposés à l'équivalence - Session 2011 », sur www.ens.fr, .
  3. Oivier Bouchara, « Les 30 Éclaireurs : l'avant-garde française de moins de 30 ans » [archive], Vanity Fair, (consulté le ), p. 54.
  4. Frédérique Bréhaut, « Anastasia, la Cosaque de Sciences Po », sur Le Maine livres, .
  5. a b et c Olivier Faye, « Anastasia Colosimo, une communicante insaisissable à l’Élysée », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. a et b Elsa Trujillo, « Anastasia Colosimo, les réseaux d'une tête chercheuse à la com’ de Macron » Accès payant, sur La Lettre A, (consulté le ).
  7. « Anastasia Colosimo », sur theses.fr (consulté le ).
  8. a et b Jean-Marie Durand, « Anastasia Colosimo : “Il y a un projet commun à reconstruire” », sur Les Inrocks, (consulté le ).
  9. Gaël Brustier, « “Offense aux croyants” et “excuse sociologique” : la dictature de l'émotion mine le débat public », sur Slate.fr, (consulté le ).
  10. Charles Jaigu, « Ce que le blasphème veut dire », sur Le Figaro, (consulté le ).
  11. Olivier Pascal-Moussellard, « “Ma génération est dans le réel depuis le plus jeune âge, et ce réel nous saoule” », sur www.telerama.fr, (consulté le ).
  12. Catherine Golliau, « Blasphème, le retour d'un crime imaginaire », sur Le Point (consulté le ).
  13. « “Je suis Charlie” et les questions de libertés », sur LExpress.fr, (consulté le ).
  14. Anne Pinsolle, « Emmanuel Macron : cette “mauvaise blague” de sa nouvelle conseillère qui a choqué », sur Gala.fr, (consulté le ).
  15. « Qui sont Jean Spiri et Anastasia Colosimo, les nouveaux conseillers du couple Macron ? », sur Ouest-france.fr, .
  16. Antoine Oury, « Anastasia Colosimo, lauréate du Prix Elina et Louis Pauwels 2016 », sur ActuaLitté.com, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]