Aimée Pignolet de Fresnes

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Aimée Pignolet de Fresnes
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Marie Aimée Françoise PignoletVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Religieuse catholiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Frédéric Levavasseur (cousin germain)
Martin Adrien Bellier (d) (arrière-grand-parent côté maternel)
Joseph Pierre Leboux-Dumorier (oncle paternel par alliance)
Léon Dierx (cousin au deuxième degré)
Amélina Hubert de Lisle (d) (cousine germaine)
Marie de Nazareth (d) (nièce)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Nom en religion
Marie Madeleine de la CroixVoir et modifier les données sur Wikidata
Stèle en mémoire d'Aimée Pignolet de Fresnes près de Bras des Chevrettes, à Saint-André de La Réunion.

Aimée Pignolet de Fresnes dite Mère Marie Madeleine de la Croix est une religieuse catholique française née le et morte le [1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Originaire de Saint-André, sur l'île de La Réunion, Marie Françoise Aimée Pignolet rencontre son cousin Frédéric Levavasseur, alors séminariste à Paris, pour la première fois en 1835. De retour à la Réunion le il accepte de devenir son directeur spirituel[2].

Elle fonde, cinq mois après l'Abolition de l'esclavage, le [3] avec Frédéric Levavasseur les Filles de Marie de Saint-Denis où elle réussit à réconcilier les religieuses blanches et noires estimant que seul le cœur compte[4]. Elle choisie la Rivière des Pluies pour fonder sa congrégation et crée une école le 9 décembre [3].

Elle participe au démantèlement du système d'esclavagiste, œuvre pour aider les pauvres et les personnes mises à l'écart de la société[5].

Un an après sa mort, une sœur a eu une révélation et un an après son enterrement une fontaine divine aurait jailli[4].

Son procès en béatification a été ouvert le 8 juillet 2021[6].

Buste en bronze de Marie-Madeleine de la Croix à la Congrégation des Filles de Marie, Saint-Denis de la Réunion, par la sculpteure Anne H.

Postérité[modifier | modifier le code]

Le musée de la Vraie Fraternité, à Saint-Denis, retrace sa vie et son œuvre.

Annexe[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Frédéric Fuzet (prononcé à la cérémonie de ses obsèques, dans la maison mère de Saint-Denis, le 30 janvier 1889 , par Mgr Frédéric Fuzet), Eloge funèbre de la Très-Révérende Mère Madeleine de La Croix, fondatrice et première supérieure générale des filles de Marie, Saint-Denis (Réunion), impr. de G. Lahuppe, , 21 p. (OCLC 921718907, BNF 30471812, lire en ligne)
  • Roger Dussercle, Histoire d'une fondation : Mère Marie Madeleine de la Croix et la Congrégation des Filles de Marie, St-Denis, Réunion, Port-Louis (Ile Maurice), General Print. and Stationery Co., (réimpr. 1974), 315 p. (OCLC 462440073, BNF 32064373, LCCN 90163797)

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Saint-Denis. - Décès. 1889 », no 72 page 21, sur departement 974 (consulté le )
  2. « La Congrégation des Filles de Marie de Saint-Denis », sur Le Mauricien, (consulté le )
  3. a et b « La Congrégation Des Filles de Marie », sur Enseignement catholique Réunion (consulté le )
  4. a et b Arnaud Connen de Kerillis, « Portrait : Décédée en 1889, Marie-Madeleine de La Croix pourrait devenir la première Sainte béatifiée à La Réunion », sur La 1ère France TV Info, (consulté le )
  5. « Une rue baptisée Mère Marie Magdeleine de La Croix à Saint-André », sur Clicanoo, (consulté le )
  6. https://www.eglisealareunion.org/?Vers-l-ouverture-du-proces-en-beatification-de-Mere-Marie-Madeleine-de-la-Croix