18 Draconis

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18 Draconis
Description de l'image 18 Draconis.jpg.
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 16h 40m 55,11952s[1]
Déclinaison +64° 35′ 20,5824″[1]
Constellation Dragon
Magnitude apparente 4,83[2]

Localisation dans la constellation : Dragon

(Voir situation dans la constellation : Dragon)
Caractéristiques
Type spectral K0 III CN−0.5 CH−2 Ca1[3]
Indice U-B +1,26[2]
Indice B-V +1,22[2]
Indice R-I +0,61[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −1,37 ± 0,09 km/s[4]
Mouvement propre μα = −0,599 mas/a[1]
μδ = −17,436 mas/a[1]
Parallaxe 4,504 5 ± 0,173 0 mas[1]
Distance 222,00 ± 8,53 pc (∼724 al)[5]
Magnitude absolue −1,92[6]
Caractéristiques physiques
Masse 3,81 ± 0,38 M[7]
Rayon 46,83 ± 1,74 R[7]
Gravité de surface (log g) 1,69 ± 0,06[7]
Luminosité 786,7 ± 56,3 L[7]
Température 4 471 ± 23 K[7]
Métallicité [Fe/H] = −0,13 ± 0,10[7]
Âge 280 ± 80 × 106 a[7]

Désignations

g Dra, 18 Dra, HR 6223, HD 151101, HIP 81660, BD+64°1145, FK5 3326, SAO 17188[5]

18 Draconis (en abrégé 18 Dra) est une étoile binaire probable[8] de la constellation boréale du Dragon. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,83[2]. Elle porte également la désignation de Bayer de g Draconis, 18 Draconis étant sa désignation de Flamsteed[5]. L'étoile présente une parallaxe annuelle de 4,50 mas mesurée par le satellite Gaia, ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante d'environ 222 pc (∼724 al) de la Terre[1]. Elle se rapproche quelque peu du Système solaire à une vitesse radiale héliocentrique de −1,4 km/s[4] et elle est probablement membre du courant d'étoiles de Sirius[9].

La composante visible du système de 18 Draconis est une étoile géante rouge de type spectral K0 III CN−0.5 CH−2 Ca1[3], la notation complexe de son suffixe indiquant que son atmosphère possède des abondances chimiques particulières. Elle est âgée d'environ 280 millions d'années et elle est très probablement (avec une probabilité de 99 %) sur la branche horizontale dans son évolution[7]. C'est également une étoile à baryum, ce qui suggère qu'elle possède un compagnon naine blanche en orbite à partir duquel elle a accrété des matériaux lors d'une étape antérieure de son évolution[10],[8]. 18 Dra est estimée être 3,8 fois plus massive que le Soleil et son rayon est 47 fois plus grand que le rayon solaire. L'étoile est 787 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 4 471 K[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. a et b (en) J. H. J. de Bruijne et A.-C. Eilers, « Radial velocities for the HIPPARCOS-Gaia Hundred-Thousand-Proper-Motion project », Astronomy & Astrophysics, vol. 546,‎ , p. 14, article no A61 (DOI 10.1051/0004-6361/201219219, Bibcode 2012A&A...546A..61D, arXiv 1208.3048)
  5. a b et c (en) * g Dra -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  6. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  7. a b c d e f g h et i (en) Sabine Reffert et al., « Precise radial velocities of giant stars. VII. Occurrence rate of giant extrasolar planets as a function of mass and metallicity », Astronomy & Astrophysics, vol. 574,‎ , article no A116 (DOI 10.1051/0004-6361/201322360, Bibcode 2015A&A...574A.116R, arXiv 1412.4634)
  8. a et b (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  9. (en) B. Famaey et al., « Local kinematics of K and M giants from CORAVEL/Hipparcos/Tycho-2 data. Revisiting the concept of superclusters », Astronomy & Astrophysics, vol. 430, no 1,‎ , p. 165–186 (DOI 10.1051/0004-6361:20041272, Bibcode 2005A&A...430..165F, arXiv astro-ph/0409579)
  10. (en) A. E. Gomez et al., « Absolute magnitudes and kinematics of barium stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 319,‎ , p. 881 (Bibcode 1997A&A...319..881G)

Lien externe[modifier | modifier le code]