Élie Antoine Octave Lignier

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Élie Antoine Octave Lignier
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 61 ans)
Paris 16e arrondissement
Nationalité
Activité
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Abréviation en botanique
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Plaque commémorative

Octave Lignier né le à Pougy dans l'Aube et mort le à Paris 16e arrondissement, est un botaniste français, titulaire de la chaire de botanique de Caen depuis sa fondation en 1889 jusqu'à son décès.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après des études secondaires au lycée Henri-IV (Paris), il est bachelier en 1872. En 1879 il rejoint Charles Eugène Bertrand à Lille, comme préparateur. En 1887, il défend à Paris une thèse intitulée Recherches sur l'Anatomie comparée des Calycanthées, des Mélastomatacées et des Myrtacées. Nommé chargé de cours il rejoint la faculté de Caen en . Il y sera un membre important de la Société Linnéenne de Normandie. Il publie de très nombreux articles scientifiques sur la paléobotanique et la botanique. En collaboration avec Marius Lortet il prépare un inventaire des herbiers de l'université et du Jardin botanique de Caen.

Il est connu pour ses travaux en phylogénie repris par Pierre Bugnon.

Octave Lignier se marie le dans le 8e arrondissement de Paris, avec Emma Susanne Isambert, fille d'Emile Isambert (1827-1876), médecin, lui-même fils de François André Isambert (1792-1857), juriste et homme politique, abolitionniste, conseiller à la Cour de cassation.

Un fils unique, Emile Henry, naît le à Caen. Lors de la Première Guerre mondiale, il est grièvement blessé à l'œil, en 1917[1]. Titulaire de la médaille militaire et de la croix de guerre, il meurt à 50 ans sans postérité le et est inhumé au cimetière des Batignolles[2].

Le couple Lignier-Isambert divorce le suivant jugement du Tribunal civil de Caen.

Octave Lignier décède des suites d'une opération, dans une maison de santé du quartier d'Auteuil (Paris, 16e), le .

Hommages[modifier | modifier le code]

  • Une plaque « A la mémoire d'Octave Lignier en remerciement pour son travail accompli au Jardin des Plantes » est accrochée sur la façade de l'institut botanique du Jardin des plantes de Caen.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Essai sur l'histoire du Jardin des Plantes de Caen, 1904
  • Titres et travaux scientifiques de Octave Lignier, 1914, 120 p.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Lieutenant Jean Daguillon, Le sol est fait de nos morts, Carnets de Guerre (1915-1918), Nouvelles Éditions Latines, 1987, p.330 : "Au retour, j'ai trouvé une lettre de Mme Isambert, m'annonçant une blessure très grave de Lignier (blessure entraînant probablement la perte d'un œil). Je pensais justement à lui cet après-midi..." (à la date du 23 août 1917 de son carnet) et p.331 : "Le pauvre Lignier a reçu un éclat d'obus qui lui a enlevé l'œil gauche ; la guerre est finie pour lui ; dès que j'ai su, j'ai été à l'hôpital de Fleury-sur-Aire où il était soigné ; il avait été évacué depuis deux ou trois jours, et sa mère avait pu le voir." (à la date du 25 août 1917 de son carnet)
  2. Registre journalier des inhumations dans ledit cimetière consultable en ligne
  3. Sigrid Neuhauser et Martin Kirchmair, « Ligniera junci, a plasmodiophorid re-discovered in roots of Juncus in Austria », Osterreichische Zeitschrift fur Pilzkunde, vol. 18,‎ , p. 141–147 (ISSN 1021-2450, PMID 21532975, PMCID PMC3083720, lire en ligne, consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Seward, A.C., 1916. Prof Octave Lignier. Nature, vol. 97, p. 143-144 (no 2424, )

Liens externes[modifier | modifier le code]

Lign. est l’abréviation botanique standard de Élie Antoine Octave Lignier.

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