Église Sainte-Thérèse de Villejuif
| Église Sainte-Thérèse de l'Enfant Jésus | |
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| Présentation | |
|---|---|
| Culte | Catholique romain |
| Type | Église paroissiale |
| Rattachement | Diocèse de Créteil |
| Fin des travaux | 1934 |
| Architecte | Charles Venner |
| Site web | www.cathovillejuif.fr |
| Géographie | |
| Pays |  France |
| Région | Île-de-France |
| Département | Val-de-Marne |
| Commune | Villejuif |
| Coordonnées | 48° 48′ 10″ nord, 2° 21′ 43″ est |
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L'église Sainte-Thérèse de l'Enfant Jésus est une église catholique paroissiale située au nord de Villejuif, dans le Val-de-Marne, en France. Cette église dédiée à sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus est construite en 1934 dans le cadre des Œuvres des Chantiers du Cardinal et sous la pression du bienheureux Vladimir Ghika[1].
Historique[modifier | modifier le code]
Origine[modifier | modifier le code]
En 1926, le prêtre Vladimir Ghika souhaite « aller vivre dans un coin de la banlieue parisienne, là où l’absence de Dieu est la plus sensible ». Encouragé par Mgr Emmanuel Chaptal, évêque auxiliaire de Paris, qui lui met à disposition un petit terrain de la banlieue sud de Villejuif, il y érige une cabane en bois, qui sert ensuite de chapelle de fortune[2].
Sous son influence, l'Œuvre des Chantiers du Cardinal entreprend la construction d'une église « en dur ». Initialement prévue dans le même secteur, elle est finalement érigée rue des Sorrières — actuelle rue Sacco-et-Vanzetti — et dédiée à sainte Thérèse de Lisieux, à qui le père Ghica voue une grande affection. Inaugurée en 1934, elle accède au rang d'église paroissiale en 1949 et devient ainsi le siège de la paroisse Sainte-Thérèse de l'enfant Jésus et de la Sainte Face[2],[3].
Affaire Sid Ahmed Ghlam[modifier | modifier le code]
Le , un étudiant, Sid Ahmed Ghlam, est arrêté fortuitement après un meurtre, alors qu'il projette de commettre un attentat à l'arme à feu dans cette église ainsi qu'en l'église Saint-Cyr-Sainte-Julitte pendant la messe dominicale[4],[5]. L'examen de son ordinateur révèle qu'il prévoyait également de s'en prendre à la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, à Paris[6]. La ville de Villejuif avait déjà été la cible d'un terroriste, Amedy Coulibaly, lors des attentats de janvier 2015 en France. Il s'agissait cette fois-là de l'explosion d'une voiture[7].
Description[modifier | modifier le code]
L'édifice est une œuvre de l'architecte Charles Venner. Le plan de l'église est allongé, son chevet est plat et sa façade antérieure surmontée d'une baie, elle-même surmontée d'un campanile à une cloche[8]. Elle est en briques et son toit est couvert de tuiles à emboîtement. Les fresques réalisées par Henri de Maistre en 1947 sont recouvertes d'un badigeon en 1963[9].
Références[modifier | modifier le code]
- L’église Sainte-Thérèse, ou comment on a pris acte que les champs étaient désormais habités
- « Béatification du P. Vladimir Ghika », sur cathovillejuif.fr, (consulté le ).
- « Le premier prêtre de l'église Sainte-Thérèse béatifié », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- Attentat déjoué à Villejuif: "On a évité un carnage..." - lest-eclair.fr
- Projet d'attentat à Villejuif : "On a évité un carnage" confie le curé
- « Attentats déjoués : Sid Ahmed Ghlam ciblait le Sacré-Cœur », Ouest France, (lire en ligne, consulté le ).
- « Accélération de l'enquête sur Coulibaly. Dans une vidéo posthume, il revendique l'explosion d'une voiture le 8 janvier 2015 au soir à Villejuif », Ouest-France, (lire en ligne).
- « Église paroissiale Sainte-Thérèse », sur patrimoine-religieux.fr (consulté le ).
- « Église Sainte-Thérèse de Villejuif », notice no IA94000146, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture (consulté le 18 novembre 2015).
